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Hystérique dévotion aux symboles nationalistes

Article lié : American Gorbatchev

Ni ANDO

  29/10/2008

“Un facteur primordial est que les USA ont été construits dès l’origine de cette façon, sans nation préexistante, — donc, que la “nation américaine” n’existe pas, non plus que l’“identité nationale” qui dépend d’artefacts symbolique (drapeau, Constitution, etc.)”.

Ainsi s’explique, ce qui même à nous Européens paraît étrange, cette omniprésente exposition des symboles nationaux aux Etats-Unis.  Exposition si présente, si crispée sur la “nation américaine” que l’on vient, en effet, à se poser des questions sur la sérénité et la certitude réelle de ce sentiment nationaliste.

les relations avec la Russie

Article lié : On ne prend plus de gants

Dedef

  29/10/2008

Le conflit de Géorgie : un tournant dans les relations avec la Russie   Par Maxime Lefebvre,  politologue et professeur en questions internationales à l’IEP-Paris 27 octobre 2008

http://www.iris-france.org/docs/pdf/forum/2008_10_28_georgie.pdf

Un texte un peu bizarre. Si vous avez le temps de le lire…

L'action de la France et du club UE vue dans un cadre plus global.

Article lié : Taillé pour la France

Ni ANDO

  29/10/2008

“Le monde qui vient”.

Réflexions sur les conséquences de la crise et les tendances économiques à venir.

Par Jacques Sapir, samedi 25 octobre 2008 directeur d’études à l’EHESS, directeur du CEMI-EHESS

http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/10/25/850-le-monde-qui-vient

L’histoire voit la justice fluer et refluer mais elle possède aussi une direction visible

Article lié : Obama et l’urgence des temps

Dedef

  29/10/2008

Un texte de Paul Jorion dont le dernier chapitre devrait vous plaire:

- June 2006, L’endettement excessif aux États-Unis et ses raisons historiques, « De l’anti–utilitarisme. Anniversaire, bilan et controverses », La Revue du MAUSS, No 27: 322–342  
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/2007/04/lendettement-excessif.pdf

Il finit par:

L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme

Les citoyens américains dans leur quasi-totalité considèrent le système économique qui est le leur comme idéal, n’envisageant sa réforme possible que sur des aspects mineurs. Suggérer à un Américain que certaines des
institutions de son pays pourraient être améliorées si l’on s’inspirait de l’expérience d’autres nations, produit toujours chez lui la même consternation :
s’il lui paraît admissible que certains détails soient révisables, l’idée que d’autres nations auraient pu faire mieux à ce sujet est pour lui inacceptable.
Et c’est pourquoi on pourrait être tenté de qualifier le capitalisme tel qu’on le trouve aux États-Unis non pas de « sauvage », mot qui suggère un certain archaïsme, mais de « fondamentaliste ».

..... etc… 

Tout sujet ignore s’il appartient ou non au cercle des élus. Cette incertitude est source d’anxiété et il guette les signes éventuels de son élection.
Sa capacité à se préserver du péché ainsi que sa réussite personnelle dans les entreprises séculières – telle l’obtention du confort matériel, voire même de la fortune19 – constituent le test de son élection. L’apparition de signes
encourageants le motive davantage. L’enthousiasme ne tarde pas à engendrer le succès qui confirme le sujet dans le sentiment qu’il appartient bien au nombre des élus. On assiste à un renforcement progressif, une amplification,
où chaque succès contribue à assurer la réussite de nouvelles entreprises. Le processus est celui d’une « rétroaction positive », où le succès engendre le succès. Convaincu désormais d’appartenir au camp des « bons » au sein du drame cosmique, le sujet s’enhardit : sa confiance en soi devient infinie. La preuve est faite à ses propres yeux, mais aussi à ceux du reste des hommes, que Dieu compte sur lui dans la réalisation de son dessein.

...etc….

Le gouvernement de George W. Bush se distingue de ses prédécesseurs en ce qu’il constitue le retour à une forme peu sécularisée du puritanisme.
Un journaliste allemand faisait à la radio, à l’occasion de sa visite en Europe en février 2005, le commentaire suivant que je cite de mémoire : « N ous avons aussi connu des dirigeants qui parlaient en termes de certitudes dans
leurs discours. Nous ne pouvons plus faire confiance à quiconque affirme “Dieu nous enjoint de faire ceci ou cela”. Nous avons déjà donné ! ».
Dans son adresse à la nation, à l’occasion de sa seconde inauguration en janvier 2005, le Président annonçait :
« Nous allons de l’avant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la liberté. Non pas parce que l’histoire progresse du train de l’inévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements. Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue ; Dieu meut et choisit comme il l’entend. Nous avons confiance parce que la liberté est l’espoir permanent de l’humanité, la faim dans les ténèbres, l’aspiration de l’âme […] L’histoire voit la justice fluer et refluer mais elle possède aussi une direction visible, définie par la liberté et par l’auteur de la liberté. »

Le message créa la consternation, y compris aux États-Unis. Si bien que le Président se vit obligé d’en clarifier la signification quelques jours plus tard. Il précisa alors qu’il s’agirait pour la réalisation de son programme du « travail de plusieurs générations ». Certains commentateurs évoquèrent le ton « messianique » du message.
Ce qui le caractérisait en fait n’était pas le « messianisme », mais le recours à la rhétorique calviniste : l’évocation d’une théocratie mondaine construite selon un plan divin, une Cité de Dieu préfigurant par sa forme le Royaume des Cieux.
La tombe de Phoebe Gorham décédée à Cap Cod dans le Massachusetts en 1775 a pour épitaphe : « D ès à présent mon Âme, dans l’Unité la plus douce, rassemble les deux supports du bonheur humain dont certains affirment à tort qu’ils ne peuvent se rejoindre :
le Vrai Goût pour la Vie, et la pensée constante de la Mort ». Les puritains ne se détournent en effet pas du monde matériel d’ici-bas, qui ne se limite pas à être une antichambre de la vie future : le bonheur s’acquiert d’abord dans ce bas monde – du moins pour l’élu.

Je me suis livré à un petit exercice : j’ai légèrement retouché le discours de Bush, en remplaçant le renvoi à la notion de liberté par un renvoi à la volonté divine. Mes retouches sont en italique, et voici ce que ses paroles
deviennent à la suite de ce petit traitement :
« N ous allons de l’avant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la volonté divine. Non pas parce que l’histoire progresse du train de l’inévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements.
Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue (parce que ce sont les hommes qui sont élus à titre individuel par la prédestination et non les nations) ; Dieu meut et choisit comme il l’entend. Nous avons confiance parce que la volonté divine est l’espoir permanent de l’humanité, la faim dans les ténèbres, l’aspiration de l’âme […] L’histoire voit la justice fluer et refluer mais l’histoire possède aussi une direction visible, définie par la volonté divine et par l’auteur du dessein divin ».
Il peut bien entendu sembler que la teneur du message a changé de manière radicale : la notion de libre arbitre à laquelle le mot de liberté est attaché a été entièrement éliminée, comme c’est le cas en effet pour le
calvinisme.
La substitution a, au passage, éliminé la contradiction, sinon flagrante, entre deux passages : « ce sont les choix humains qui animent les événements » et « D ieu meut et choisit comme il l’entend ».
Le sentiment que la majorité, dans une nation dont le succès révèle qu’elle bénéficie incontestablement de la sollicitude divine, comprend nécessairement l’ensemble des élus de Dieu dans la population, conduit l’absence de sollicitude envers les autres, les losers.

“Mais il s’agit en même temps, avec les États-Unis, d’une société qui avait découvert, avec le New Deal de Franklin Roosevelt, une voie moyenne, respectueuse des libertés, ni fasciste ni communiste. Ce qui avait permis
ce développement, c’est la perplexité du puritanisme lorsque la nation tout entière se retrouve en difficulté, quand la majorité se retrouve elle aussi dans la dèche ; dans ce cas-là, la distinction entre élus et exclus du dessein
divin se brouille. Il faut alors provisoirement retrousser ses manches tous ensemble jusqu’à ce que des temps plus cléments permettent à nouveau de s’y retrouver entre les bons et les méchants.”

Un soutien populaire

Article lié : Obama et l’urgence des temps

Stephane Eybert

  28/10/2008

Il faudrait un Chavez a la presidence des USA.

La Chine continuerait a etre un partenaire commercial.

La Russie serait tout sourire.

L’Europe n’aurait rien contre.

Le rest of the world serait soulage.

Le peuple americain serait moins fatigue.

Ah oui! J’oubliais… L’oligarchie anglo americaine… Elle serait choquee. A quoi ca tient le monde.

Le FT qui vous approuve ...presque

Article lié : Taillé pour la France

Dedef

  28/10/2008

http://www.eurointelligence.com/article.581+M50f82be30cf.0.html

Sarkozy’s coup d’etat  
By: Wolfgang Münchau 28.10.2008

Largely unnoticed, there was an attempted coup d’état of sorts in Europe last week. Nicolas Sarkozy, the French president, let it be known that he wants to remain in his role of “president of Europe” for another year. No, he will not prevent the Czechs and the Swedes from assuming the European Union’s rotating six-month presidency during 2009. But since the two countries are not members of the eurozone, Mr Sarkozy wants to remain the de facto president of the eurozone until the end of 2009 when Spain, a eurozone country, takes over from Sweden.

President of what? It would be too easy to dismiss this as yet another example of Mr Sarkozy’s hyperactive grandstanding – and, believe me, I am sorely tempted. But we should not dismiss it as a mere stunt because events are moving in his favour. Germany was never keen on what the French call gouvernement économique , which is what this is all about. But I am no longer so sure whether the immovable obstacle of Angela Merkel, the German chancellor, will be able to withstand the irresistible force of Mr Sarkozy for much longer. I can think of six reasons why Mr Sarkozy might prevail in the end.

First, last week’s stock market rout may serve as a reminder, if any was needed, that the financial crisis is not yet over, and that the transatlantic economy is in the middle of a long and painful recession. The new US administration and the newly elected Congress will almost certainly endorse a substantive stimulus plan early next year, which will put Europe under pressure to do the same. This will probably require another eurozone summit to draw up the ground rules for national implementation.

Second, the failure to provide money market insurance as part of the recent rescue packages will need to be fixed. After the last agreement, money market interest rates did come down initially, including the all-important three-month euro interbank offered rate, to which many European mortgages are linked. It fell a notch below 5 per cent last week. But so far the money market rates have fallen by less than the 0.5 percentage point cut in the European Central Bank’s benchmark repurchase rate. This means that the tensions have not eased at all.

Third, I would expect the existing bank recapitalisation schemes to be in need of revision and a eurozone-level agreement might well be necessary to do that. In Germany, for example, the only banks that have so far applied are publicly-owned banks. The trouble with the German scheme is that it sets the wrong incentives because it is voluntary, and imposes a strict salary cap of €500,000 ($632,000, £397,000) a year. Bank executives therefore have an incentive to reduce credit for companies and consumers rather than crawl to the government for help. The scheme will therefore fail in its main goal – to recapitalise the banking sector. The need for an effective eurozone-wide scheme is as apparent today as it was three weeks ago.

The fourth reason is the failure of the eurogroup to provide leadership during this crisis. The eurogroup is an informal group of the eurozone’s finance ministers in which governments discuss issues of mutual concern. But it has been largely absent during this crisis. I understand the latest meetings were unusually bitter and hostile. But you would expect the eurozone’s only political co-ordinating group to make some positive contribution in a crisis of such scale. Mr Sarkozy is right in pointing out that the finance ministers could never have mobilised €1,800bn for a bank rescue package. In other words, the eurogroup may be necessary but not sufficient.

Reason number five is that Germany is fast losing allies in its fundamentalist opposition to economic governance beyond the stability and growth pact. The Spanish and the Italians favour it, and even the Dutch have been proposing a eurozone-wide action plan. Now that the crisis has hit eastern Europe, I would expect Austria, Slovenia and Slovakia to demand solidarity from within the eurozone too.

The sixth reason is continued uncertainty over the Lisbon treaty. The treaty would establish a permanent presidency of the European Council, which could deal with crises beyond a six-month horizon. Many shudder to think of what would have happened if the europhobic Czech government had been in the EU’s driving seat during the present half-year. For as long as the treaty is unratified, EU leaders have no choice but to go outside it in dealing with crises.

Will Mr Sarkozy succeed? Ms Merkel will probably continue to boycott any French efforts in this direction for a while. German officials have developed a habit of reacting negatively in anticipation of what the French might propose. But Mr Sarkozy has been pushing Ms Merkel into a corner. I doubt she will be able to say nein forever without making positive contributions of her own.

For now, Mr Sarkozy will remain president of France alone. But if, or rather when, the crisis deteriorates, his coup d’état may well succeed.

et encore le Pakistan

Article lié : Une transition dans tous ses états

Dedef

  28/10/2008

Pas la peine de chercher oùle test pourrait être provoqué, les évènements y pourvoiront trés bien. Le Liban serait bien aussi, et si les russes veulent s’amuser l’ Afghanistan pourrait aisément devenir sportif: les camions vers Kaboul pourraient avoir des problémes…

Ci joint pour le Pakistan, mais d’autres sont en vue.
http://www.gestionsuisse.com/HorsSujet.asp?id=109

Le Pakistan vu autrement 26/10/2008

Le Pakistan ne sait plus vers qui se tourner dans la conjoncture mondiale de crise du crédit doublée de chaos politique national. Ce n’est certes pas la première fois que ce pays se retrouve acculé à cette extrémité mais la menace et la pression des Djihadistes - qui s’engouffrent dans cette brèche de crise économique et financière - se font de plus en plus intenses et c’est afin de lui éviter la faillite pure et simple que la Banque Mondiale prévoit de secourir le pays avec 1.4 milliards de dollars.

Le Pakistan, qui est un pays dont la survie ne dépend pratiquement que de capitaux étrangers, est endetté à hauteur de 57% de son P.I.B. et entretient un déficit budgétaire de l’ordre de 7.5% de ce P.I.B. L’économie du pays est tournée à 53% vers les services, à 26% vers l’industrie et à 21% vers l’agriculture mais les branches industrielles et agricoles ont été sévèrement affectées ces derniers mois par les pénuries d’approvisionnement ainsi que par les inondations fréquentes. Les réserves monétaires, qui s’élèvent à 8.3 milliards de dollars, suffisent à peine à régler les importations du pays pendant deux mois et le balance commerciale accuse un déficit de 9.4% du P.I.B.

Plus grave encore : les factures des importations énergétiques et des importations alimentaires ont respectivement flambé de 56% et de 46% en 2008 pendant que l’influx net de capitaux étrangers en direction du Pakistan déclinait de 22% pour se stabiliser à 8.3 milliards de dollars…

C’est très simple : le gouvernement Pakistanais a immédiatement besoin de 3 milliards de dollars indispensables pour honorer ses divers engagements et dettes si la faillite veut lui être épargnée. Faute de quoi la guerre civile totale embrasera le pays et verra du coup la mainmise sur l’ensemble du pays des Djihadistes qui se tiennent aux aguets des deux côtés de la frontière Pakistano-Afghane!

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Voir aussi:
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/10/22/AR2008102203708.html

Pakistan Will Give Arms to Tribal Militias

De l'URSS aux USA

Article lié : Une transition dans tous ses états

Christian Steiner

  28/10/2008

Vous nous décrivez, depuis deux ou trois semaines, une situation où l’intérieur du système américaniste (et notamment les militaires, peut être plus lucides, pragmatiques ou cru dans leur façon de s’exprimer) commence à prendre conscience de l’ampleur des problèmes auquel le système est confronté et de la fragilité soudaine de ce dernier face à ces problèmes.

Et vous avez d’autre part cités dans plusieurs de vos articles précédents la conscience qu’avaient eu la direction soviétique à la fin des années 70 /débuts des années 80, des problèmes auquel le système soviétiques était confronté, qui avait abouti à la conclusion des réformes nécessaires, laquelle avait mené Gorbatchev au pouvoir avec mission de sauver la chose.

Comme je n’avais que 13 ans en 1980 et que je n’ai aucune formation d’historien, je me permets de vous demander quels étaient alors les sentiments des gens au pouvoir en URSS, quels dangers étaient-ils alors perçu (outre la peur d’une agression russe lors de la “great soviet scare” de c.1982-3), qu’est-ce qui a motivé la volonté de réforme de la direction soviétique (l’état économique intérieur ? les pénuries alimentaires récurrentes ? la dégradation des conditions de vie du peuple ? les problèmes spécifiques de leur CMI ? la conscience du retard pris dans certains domaines militaires par rapport aux USA ?). Bref, en quoi y aurait-il des parallèles et des différences avec la situation des USA actuellement ? (outre l’organisation centralisée et la psychologie des uns, qui les rendait plus aptes à affronter des difficultés, et l’organisation décentralisée des autres et une certaine angoisse psychologique des autres qui les rend a priori, mais sait-on jamais, moins aptes à supporter pareille perspective de remise en cause ; et pourtant, ne s’y achemine-t-on pas aussi vers une nécessité de réforme radicale, c-à-d- de révolution ?)

En vous remerciant pour la qualité de votre travail et votre volonté de proposer envers et contre tout un journalisme si précieusement “contextualisé” et mis en perspective.

C. Steiner

(PS : pour les donations, ça suivra, mais j’ai des problèmes récurrents avec Paypal, que je n’utilise que rarement. Je ne sais pas si cela est le cas avec d’autres lecteurs ?)

Les syriens boivent du petit lait

Article lié : Copié-collé: les réactions française et russe face à l’attaque US en Syrie

Stéphane Reposo

  28/10/2008

Il faut aller voir le site de l’agence de presse officielle syrienne SANA.

http://www.sana.sy/index_fra.html

Les titres des communiqués :
L’Espagne et la France expriment leur inquiétude de l’agression de Boukamal

Afflux de condamnations de l’acte terroriste contre des civils au Boukamal

La Russie exprime son inquiétude vis-à-vis de l’agression américaine contre la localité de Boukamal

La Ligue arabe condamne vivement l’agression américaine contre le Boukamal

Condamnation de large envergure de l’agression américaine contre la région de Boukamal

Le Quai d’Orsay affirme l’attachement de la France au principe du respect de la souveraineté des pays

Les journaux russes dénoncent l’agression américaine contre Boukmal

...

La Syrie : le test ?

Article lié : La crise d’une civilisation parasitaire

Père Iclès

  28/10/2008

Merci à Bertrand Arnould pour sa réponse. C’est effectivement à quelque chose dans le genre que je pensais.

Maintenant et à quelques jours des élections présidentielles US et alors même que le Pentagone reconnaît entrer dans une période de turbulences, on enregistre cette agression contre la Syrie (il faut appeler un chat un chat) qui vient sans doute préparer le terrain pour le futur “test” d’Obama made in USA et non dans le reste du monde comme le prétendait Joe Biden.

La chose en soi est un test voire un défi à l’ONU puisque Obama est le chouchou de l’ONU et que cette attaque est une violation tout à fait dans la tradition néoconservatrice des règles de cette organisation.

La France à défaut de l'Union.

Article lié : Taillé pour la France

Ni ANDO

  28/10/2008

Un article interessant de Fédor Loukianov “Accord Russie-UE: un “Helsinki-2” serait le bienvenu” qui met en avant une dificulté de nature “ontologique” dans les tentatives de rapprochements entre la Fédération de Russie et l’Union Européenne.

“Le modèle qui fut mis à la base de l’APC en vigueur prévoyait “l’européisation” de la Russie, en fait, un rapprochement unilatéral de la Russie des schémas européens, au moyen de l’adoption progressive des normes et des règles de l’UE. Cet objectif était tout à fait net et partagé par les deux parties dans la première moitié des années 1990, mais pour différentes raisons, il n’est plus d’actualité. Dans le contexte d’une Russie renforcée, l’idée “d’harmoniser les législations” ne fonctionne plus, alors que Bruxelles ne reconnaît aucun autre format de relations avec ses proches voisins et partenaires”.

Cette difficulté est peut être temporaire, mais elle explique que l’évolution future des rapports Russie/club UE se fait et fera davantage dans le cadre de rapports bilatéraux (Allemagne et France en particulier) que dans celui de l’institution UE.

http://fr.rian.ru/analysis/20081027/117976055.html

Crise plus psycho que meteo

Article lié : La dynamique de la crise et de l'Histoire déchaînée

Stephane Eybert

  27/10/2008

Précision

Article lié : Complications sans nombre au milieu des ruines en désordre

Bertrand Arnould

  27/10/2008

Je ne suis pas très fort en communication; le lien de l’article cité dans mon post précédent est:
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10674

Pour le Père Iclès

Article lié : Complications sans nombre au milieu des ruines en désordre

Bertrand Arnould

  27/10/2008

Jetez donc un oeil a cet article :Un piège pour la Russie : les néolibéraux étasuniens et les fascistes ukrainiens derrière l’opération « Table rase »
- par Vadim Stolz, Comaguer - 2008-10-24
sur le site : http://www.mondialisation.ca
dans la colonne actualité.
Il y a là la réponse a une partie des questions que vous posez

Obama a-t-il le choix ?

Article lié : Un président de guerre?

Bilbo

  27/10/2008

Une large part du mode de vie américain tient en la force du dollar. Actuellement le dollar résiste assez bien grâce à trois choses :
- c’est la monnaie de la plus puissante armée du monde.
- c’est la monnaie de compte des matières premières et notamment du pétrole.
- c’est la première composante des réserves de devises étrangères.
On peut éventuellement y ajouter le soutien dû au yuan manifestement sous-évalué mais dont les variations face au dollar sont très encadrées.
Sur les second et troisième points, Obama n’aura aucune prise. Le second point a même une date butoir : en 2011 émergera la nouvelle monnaie commune de 5 pays du Golfe. Cette nouvelle monnaie impactera fortement sur le troisième point.
Dès lors il ne reste plus à Obama que le premier point pour permettre aux USA de continuer à emprunter le plus lontemps possible dans leur propre monnaie.
L’armée ruine le pays, mais sans elle le dollar s’effondrerait et la désindustrialisation massive qu’a subie le pays depuis près de 30 ans aurait des conséquences catastrophiques.
Obama a-t-il donc le choix ?