__Dont Acte2
01/05/2025
Que c'est allemand !
Avant même d'être catholique.
La technologie, wunderwaffe de la Religion.
Jean
01/05/2025
Trump est le cocktail Molotov que nous attendions et il fait exploser la globalisation.
Ici, il s'attaque aux grands groupes, quitte à cogner de façon indiscriminée.
Si un iPhone coûte 100$, il est vendu 1000 donc 900$ de bénéfice pour Apple. Mais Apple ne veut pas payer d'impôt, donc c'est Apple Irlande qui commande les appareils et les revend 900$ à Apple USA. Ainsi, Apple paie 0,4% d'impôt sur 800$ de bénef en Irlande, et 30% d'impôt sur 100$ de bénef (au lieu de 900) aux USA.
Trump récupère en droits de douane ce que les groupes font fuir d'impôts.
Et casse la globalisation, ce qui est une bonne nouvelle.
Denis Monod-Broca
29/04/2025
Dans le combat entre Horaces et Curiaces, après la mort de ses deux compagnons, le survivant des trois Horaces simule la fuite et ainsi parvient à tuer l’un après l’autre les trois Curiaces lancés à sa poursuite.
Ainsi fait la Russie des trois ennemis attachés à sa perte. Par sa fuite dans la guerre, elle les a séparés : Ukraine, USA et UE faisaient front commun mais ce n’est désormais plus le cas.
La Russie a vaincu l’Ukraine sur le terrain,
elle est en train de vaincre les USA qui en ont assez, plus qu'assez, de cette guerre,
il ne lui restera plus bientôt qu’à contraindre l’Europe à jeter l’éponge…
Cela explique pourquoi la Russie poursuit ses bombardements et ses offensives : il lui reste à venir à bout de l'Europe qui, aveugle et sourde, court à sa perte.
jc
26/04/2025
Ce sont Fabrice Hadjadj, cité par PhG et l'audio-vision d'une entrevue avec Jean-Pierre Petit qui m'ont donné l'idée*.
F.H : « ...[L]e futur est relatif à ce qui va » (rien ne peut venir de ce qui est devenu Rien, c’est-à-dire notre passé et notre présent tels que nous les avons écrabouillés) ; « l’avenir [est relatif] à ce qui vient » (tout peut venir de “ce qui vient”, nécessairement d’en-dehors de nous-dans-le-Système). C’est la drôle de « surprise de l’avenir par rapport au futur ».
JPP : https://www.youtube.com/watch?v=fzbJYapfoWw (à partir de 1h26'55)
Thom favorable à cette idée d'archéoadventisme ?
"L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi ("απλως"). Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer.
Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération"."
Qu'est-ce que le progrès ?
(*) que certains traditionalistes verront peut-être comme étant satanique…
PCcM
22/04/2025
Mais votre rapprochement entre Bayrou et mérou me semble tout à fait judicieux.
Savez-vous ce que l’on veut dire quand on traite quelqu’un de mérou à Marseille, ma ville natale : Le mérou ? : trois quarts de gueule, un quart de queue…
Mais bon, pourquoi insulter les mérous qui sont effectivement succulents.
Rolando Ventura
21/04/2025
Il est de mauvais goût de publier ce libelle aujourd'hui.
Frédéric Liechti
14/04/2025
Halford Mackinder, Nicholas Spykman, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski,
A chacun ses références mais celles-là, vous pourriez les garder dans votre musée des horreurs.
Jean
09/04/2025
Je n'ai pas connu de Gaulle. Je n'ai pas une culture très étendue. D'aucun dirait qu'elle est même très courte.
Pourtant, cette appréciation de de Gaulle me fait penser aux détracteurs de Poutine : il faudrait croire en leur omnipotence (sans même parler de leur infaillibilité qui présuppose que tout était calculé). Je n'y crois pas. Je crois que notre dictateur préféré a dû faire avec des puissances extérieures et des oppositions intérieures, et qu'il n'a jamais été un tel tyran qu'il pût écraser ces forces adverses.
La forme assez puérile de cette critique me semble venir d'un sentiment d'amertume plus que d'objectivité. Dans une autre vie, je lirai ses contemporain pour m'aider à me forger une opinion plus éclairée. En attendant, je trouve que l'on fait un procès partial à un homme qui, jusqu'à preuve du contraire, a sauvé la France de la dissolution, et que l'on occuperait mieux notre énergie à forger un futur à la France plutôt que de sa lamenter sur son passé pour ne pas voir la dissolution présente.
Koui
26/03/2025
Ces deux "prophètes" sortent de Jesuis partout qui n'est pas ma Bible. C'était des vrais antisémites comme on n'en fait plus, heureusement. Maintenant, l'extrême droite bollorisee traite Mélenchon d'antisémite tout en applaudissant le massacre de Gaza par les Israéliens. La roue a tournée. C'est même une révolution complète avec retour a la case départ.
Paolo Scampa
13/03/2025
https://aipri.blogspot.com/2025/03/poseidon-sur-seine.html
jc
12/03/2025
[ Pour Blairon la principale qualité des primordialistes reste la capacité de voir plus haut et plus loin.
Et :
» Un changement de paradigme – modification profonde de la façon de penser et d’agir - est souvent associé à une connaissance scientifique qui, vue sous un autre prisme, peut se révéler être de nature purement spirituelle même si les acteurs et spectateurs de ce bouleversement n’ont, en règle générale, pas conscience de son caractère révolutionnaire car les uns et les autres agissent et réagissent en fonction d’une logique qui, en apparence, reste contenue dans des normes ordinaires." ]
Pour moi tout changement de paradigme s'effectue catastrophiquement à cause de l'inertie historique -qu'elle soit sociale ou scientifique-, le terme adéquat me semblant être celui d'hystérésis.
Max Planck, l'un des pères de la physique quantique l'a appris à ses dépends : "Une idée nouvelle ne triomphe jamais, ce sont ses adversaires qui finissent par mourir ...".
Peut-être en sera-t-il ainsi de l'œuvre de Thom, qui termine "Prédire n'est pas expliquer" (son dernier bouquin de "vulgarisation") par cette citation de Nietzsche : "Ce sont les pensées qui viennent comme portées sur des pattes de colombes qui dirigent le monde." ?
D'audace de pensée Thom n'en manque pas : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés," -citation maintes fois faite ici- dont la portée ne peut se comprendre sans rappeler que la théorie thomienne est une théorie de l'analogie, mais citation tronquée, la phrase devant être complétée par "ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié."
Thom ne cache pas que son œuvre non mathématique est essentiellement métaphysique (et c'est très certainement pour cela que tant de mathématiciens contemporains lui ont tourné le dos). Aussi je suis convaincu de ne pas déformer sa pensée en paraphrasant ainsi le complément de citation : "ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en métaphysique est foncièrement justifié."
PhG a écrit jadis que "la sagesse est aujourd'hui l'audace de la pensée", citation qui renvoie évidemment à la principale qualité des primordialistes, qui est pour Blairon la capacité de voir plus haut et plus loin.
Dans "À propos du "grain de sable divin""*, il oppose un système anthropomystique** au système anthropotechnique de JP Baquiast. Peut-être accepterait-il la paraphrase suivante du complément de citation : "ainsi l'usage de vocables anthropomystiques en métaphysique est foncièrement justifié." ?
(*) https://www.dedefensa.org/article/dialogues-3-a-propos-du-grain-de-sable-divin
(**) Thom : "Le matériau fondamental de la géométrie, de la topologie, c'est le continu géométrique ; étendue pure, instructurée, c'est une notion « mystique » par excellence. L'algèbre, au contraire, témoigne d'une attitude opératoire fondamentalement « diaïrétique ». Les topologues sont les enfants de la nuit ; les algébristes, eux, manient le couteau de la rigueur dans une parfaite clarté.".
[ Pour moi qui essaye de systématiquement attribuer un genre aux paires de concepts, j'attribue sans hésiter le genre féminin au continu géométrique (et le masculin au discret algébrique). Je rappelle à ce propos que pour Thom le continu précède ontologiquement le discret et que cette opposition domine toute la pensée. Ce n'est pas ainsi que la Bible, en sa genèse, voit les choses… ]
jc
11/03/2025
(suite)
Pour Blairon la principale qualité des primordialistes reste la capacité de voir plus haut et plus loin.
Et :
» Un changement de paradigme – modification profonde de la façon de penser et d’agir - est souvent associé à une connaissance scientifique qui, vue sous un autre prisme, peut se révéler être de nature purement spirituelle même si les acteurs et spectateurs de ce bouleversement n’ont, en règle générale, pas conscience de son caractère révolutionnaire car les uns et les autres agissent et réagissent en fonction d’une logique qui, en apparence, reste contenue dans des normes ordinaires."
L'interprétation du monoèdre par JP. Petit rentre dans ce cadre, le changement de prisme consistant à diffracter le réel en un réel positif, un imaginaire positif, un réel négatif et un imaginaire négatif. En partant d'un côté d'une section carrée du monoèdre prise pour origine des temps, on parcourt l'unique face du monoèdre en suivant "la" face issue de ce côté +t, en recoupant trois fois cette section origine selon les trois autres côtés +it, -t, -it du carré pour finir par la recouper une quatrième fois suivant le côté initial, ce qui achève le cycle qui peut se répéter indéfiniment.
Si on attribue un genre aux paires de concepts, on a alors un réel et un imaginaire masculins et un réel et un imaginaire féminins. On généralise alors une situation envisagée par Lacan*:
C'est ainsi que les organes sexuels masculin et féminin viennent à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant qu'eux-mêmes, mais en tant que parties manquantes à l'image désirée.
* : "C’est ainsi que l’organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu’image, mais en tant que partie manquante à l’image désirée : c’est pourquoi il est égalable au √- 1 de la signification plus haut produite, de la jouissance qu’il restitue par le coefficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant : -1"
Boyan Drenec
10/03/2025
Vivement l'abolition de la finance nihiliste.
jc
09/03/2025
Le momoèdre du physicien et métaphysicien Jean-Pierre Petit pourra peut-être les intéresser, voire les inspirer :
https://unilater.com/fr/
laodan dandan
09/03/2025
En ce qui concerne votre phrase : « Ce sont deux attitudes fondamentales face à la vie qui s'affrontent, et cet affrontement est un défi pour le destin de cette civilisation effondrée et pour la nécessité d'un changement de paradigme, de la liquidation d'un cycle pour atteindre le suivant ».
Bien que « la nécessité d'un changement de paradigme » semble aller de soi à mesure que la modernité occidentale s'effondre (« dans la nef des fous, les deux parties elles-mêmes divisées dans les affrontements internes d'un Occident collectif »), le reste du monde, et la Chine en particulier, croient que la modernité occidentale pourrait être transformée en une modernité chinoise, ou peut-être en une modernité sudiste.
L'hypothèse du triomphe d'une modernité chinoise-sudiste implique que le monde occidental glissera inévitablement de son ontologie dualiste, matérialiste, technicienne et rationaliste vers l'ontologie polariste, organique et naturelle de l'Orient. Mais cette idée, exprimée il y a quelques années par le président chinois Xi Jinping, n'a pratiquement aucune chance de devenir réalité, étant donné que le succès actuel de la Chine, en termes economique et technologique, est dû à son intégration de l'ontologie de la modernité occidentale dans sa « culture chinoise traditionnelle » !
Le fait est que le pic de la modernité occidentale a déjà été dépassé et le monde entier est donc actuellement engagé sur la pente descendante de sa 'courbe de Bell'. Pour moi, cela suggère que ce qui est en jeu aujourd'hui est plus que le changement du paradigme de la connaissance de la modernité occidentale et de son ontologie. Il est plus que probable que la modernité occidentale a engagé la convergence de ses nombreux effets secondaires naturels (spermageddon, obésité, extinction massive des mammifères et des insectes, empoisonnement de l'air, de l'eau et de la terre, réchauffement climatique, et ainsi de suite) avec ses effets secondaires sociétaux (atomisation sociétale, paupérisation, niveaux historiques d'inégalité, confiscation du pouvoir de l'État par des intérêts particuliers, et ainsi de suite).
À la lumière de cette convergence, je crains que l'humanité n'ait fomenté une situation impossible pour ses enfants. L'effondrement de la modernité, et la menace d'effondrement du modèle archétypal de nos 'sociétés de pouvoir' et de nos civilisations, sont les signaux d'un effondrement de la vie sur terre. La schizophrénie occidentale, que vous décrivez quotidiennement, n'est donc que le symptôme d'un problème beaucoup plus profond au cœur de notre humanité.
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