USA-2016, matin du 9 novembre

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USA-2016, matin du 9 novembre

Comme à l’habitude, notre propos n’est nullement d’afficher dans notre commentaire une prise de parti, un engagement dans une bataille politique ou/et idéologique. Pour nous, politique et idéologie telles que nées de la modernité, avec les brillantes idées à effets catastrophiques qui vont avec, vieilleries passées à la moulinette du technologisme du Système et de son fils-direct le système hyperlibéral notamment, sont dépassées et absolument pulvérisées par les manipulation en double sens (effet-Janus) du système de la communication ; donc, politique et idéologie, simples instruments tactiques et de manipulation pour les uns et les autres, par comparaison à cet immense affrontement entre Système & antiSystème qui doit être notre seule, notre absolue préoccupation. Ce cadre est naturellement, pour nous, comme nous l’avons écrit de nombreuses fois, la vérité-de-situation profonde des extraordinaires présidentielles USA-2016.

Il s’en déduit évidemment que le fait de notre chef de manifester moins de sévérité pour Trump que pour Clinton, même s’il le mérite (question ouverte), n’est pas justifié par Trump lui-même mais parce que sa position est nécessairement antiSystème, déjà pour le temps de cette campagne USA-2016 jusqu’au 8 novembre. C’est une logique d’antagonisme extrême, comme on le voit se manifester dans l’élection. La cause principale en est qu’Hillary Clinton, candidate absolue et archétypique du Système, ne cesse de se déplacer vers une posture toujours plus extrême et donc de le pousser, lui Trump, vers son propre extrême, c’est-à-dire d’être perçu comme de plus en plus antiSystème. Il faut par ailleurs noter avec une tendre indulgence qu’on peut la comprendre, elle : être-Système à ce point, enfoncée dans un trou noir de mensonges, d’illégalités, de forfaitures, d’infamies, de corruptions, sans compter éventuellement une santé chancelante, ne lui laisse guère de choix sur la stratégie à suivre. Bref, Hillary-Système sans aucun doute, donc Trump-antiSystème par conséquent et sans nul doute également pour la séquence du temps présent de la campagne, et nous en sommes là... Restent les votants.

Les votants, c’est-à-dire l’acte du 8 novembre mais aussi, nous en étions déjà convaincus au début de cette campagne et l’avons répété à plusieurs reprises, et nous en restons convaincus à cause de la montée extraordinaire aux extrêmes de la tension et de l’exacerbation de la psychologie, de la fantastique polarisation jusqu’à l’hallucination à laquelle pousse le déterminisme-narrativisme de la logique terrifiante des narrative, – le 8 novembre certes, mais aussi le 9 novembre au matin, après l’élection et quel que soit l’élu, POTUS ou PWOTUS. (Car nous ne doutons pas que la première décision de Clinton si elle était élue serait de transformer le titre POTUS [President Of The United States] en PWOTUS [President Woman Of The United States]. C’est à peine une piètre plaisanterie ; c’est certainement une mesure, cette piètrerie, du véritable niveau, d’une bassesse obscène et abyssale, de cette campagne, exactement faite comme telle par le Système complètement déchaîné de surpuissance et de panique à mesure de voir cette surpuissance produire désormais de l’autodestruction, comme l’alchimiste inverti transmute l’or en vil plomb.)

De ce point de vue, on comprend que le texte ci-dessous nous ait paru intéressant, d’autant plus qu’il est d’un lecteur anonyme sous pseudo (Yojimbo) du site The Burning Plateform.com le 29 août, repris par ZeroHedge.com le même 29 août. Qui plus est,  Yojimbo se présente comme faisant partie de la Western Rifle Shooters Association, donc un de ces petits Blancs si souvent moqué et démonisé, amateur d’armes à feu et du Deuxième Amendement de la Constitution, un de ces ploucs qui ne doit même pas savoir où se trouvent les salons de Saint-Germain-des-Près, Davos, la résidence principale de Soros et le siège de la Clinton Foudation ; bref, un de ces nazis qui votent pour Trump et à qui l’on pourraitt cracher “sale Blanc” sans craindre une amende de $11.000 (*). C’est dire si ce témoignage a tous les caractères de la frustration, du refoulement, de la haine provoquée et pourtant rentrée, bref de tout ce que produit aujourd’hui les USA au long de sa campagne, dans tous les sens possibles.

L’argument principal du texte de Yojimbo, c’est de dire, “nous partisans de Trump, nous avons été insultés, agressés, maltraités plus bas que tout sans répondre, pour ne pas céder à la provocation et susciter et justifier contre nous les accusations habituelles et une pression, sinon des mesures qui pourraient avoir des conférences néfastes pour notre vote, mais après le vote n’escomptez plus une telle retenue” ; mais après le vote, “there will be ‘blood in the streets’. On ne se réjouira pas nécessairement de telles menaces, on observera simplement qu’elles semblent correspondre logiquement à un état d’esprit qui doit grandir en silence chez les partisans de Trump.

Le fait est qu’on n’a rarement sinon jamais vu aux USA, pour une consultation électorale, un tel déchaînement de communication, d’accusations haineuses, calomnieuses et mensongères, communication assortie de manifestations agressives, sinon d’agressions organisées, contre les meetings de Trump, essentiellement de groupes téléguidés type essentiellement BLM (Black Live Matters), sous l’inspiration sonnante et trébuchante de Soros-Hillary. Cette campagne d’intimidation, du type classique des groupes totalitaires ou inspirés du totalitarisme lors d’élections, notamment puisqu’il faut aller au plus classique du genre, des nazis avant les élections de1931-1933, est justifiée, en parfaite logique d’inversion, par l’identification maximaliste (quoique tout aussi “classique du genre”) de Trump à Hitler, – marque déposée-Hillary Clinton, – et donc de l’identification de ses électeurs à des masse nazies préparant l’instauration de ce régime aux USA. Tout cela est couvert par le tsunami de l’accusation de “racisme”, qui semble fonctionner en pilotage automatique au cœur d’une élite-Système hallucinée qui n’a jamais fonctionné avec autant de (sur)puissance  qu’au sein du parti démocrate archi-corrompu jouant à fond toutes les cartes de la “terreur sociétale” de l’ultra-gauche ou du “marxisme culturel”. Le mélange de tous ces fausses oppositions (ultra-gauche, marxisme culturel/valeurs sociétales, corruption, hyperlibéralisme, etc.) n’a jamais été aussi parfaitement réalisé que sous l’empire d’Hillary Clinton (avec Soros en soutien), cette candidate qui s’est joliment distinguée la semaine dernière avec les multiples fuites de documents, témoignages, etc., à son encontre, au point d’inspirer ce titre à un texte de ZeroHedge.com du 28 août 2016 : « If This Does Not Disqualify Hillary For The Presidency, It's Hard To Know What Will ».

Il est devenu épuisant pour l’esprit d’éclairer la totale absence de substance de l’accusation régulière (“Hitler-nazis”) lancée contre les diverses réactions populistes tant elle est d’une stupidité et d’une inculture révoltantes, ou bien lassantes plutôt ; l’inculture à ce point, tout de même... Savent-ils précisément ce qu’étaient les nazis puisqu’ils en parlent tant et qu’ils semblent tant les craindre, c’est-à-dire les connaître ? Il s’agissait d’un parti puissant, appuyé sur une doctrine extrêmement structurée (Mein Kampf de Hitler certes, mais sous inspiration de Röhm), conçue autour d’un pangermanisme déjà ancré dans la politique allemande depuis la fin du XIXème siècle et idéologisé par un suprémacisme (plutôt que racisme) s’accordant parfaitement avec ce pangermanisme ; parti disposant de “troupes de choc” (la SA de Röhm) dont l’effectif était supérieur en 1932 à ceux de l’armée allemande alors autorisée par le traité de Versailles (soit plus de 150.000 hommes, et dépassant le million en 1934). Ce qu’on sait moins et qu’on dit encore moins, c’est que les nazis étaient massivement soutenus par la puissante communauté homosexuelle allemande, celle-ci quasiment intégrée à l’intérieur avec Röhm (lui-même homosexuel) et la SA, qui privilégiait l’accès des homosexuels ; la chose, qui perdura jusqu’à “la Nuit de Cristal” de 1934, où Röhm fut liquidé et les homosexuels officiellement proscrits du parti nazi (quoiqu’officieusement souvent toujours présents) parce qu’Hitler craignait que Röhm annexât la direction du NSDAP et qu’il voulait se concilier le soutien des forces conservatrices bien entendu opposées à une telle licence des mœurs. (Cet aspect est remarquablement documentée dans un livre récent, Le Rose et le Brun, dont nous rendions compte le 8 novembre 2015.) Dans notre époque “sociétale”-LGTBQ jusqu’à l’ivresse, “on sait moins et on dit encore moins” ce genre de choses, puisqu’on irait jusqu’à être conduit à reconnaître que l’antisémitisme nazi s’était notamment abreuvé au sentiment dominant alors chez les homosexuels allemands, puisqu’on sait que l’état et les pratiques des homosexuels sont dénoncées avec vigueur et fureur par la religion hébraïque.

Tout cela n’a évidemment strictement rien à voir avec un Trump, homme d’affaires tel qu’il est, avec des positions politiques et idéologiques extrêmement floues et ne relevant d’aucun cadre idéologique de quelque fermeté que ce soit, soucieux de rentabilité et de rapport sur investissement, et donc jugeant stupides les engagements dits-“impériaux” qui menacent de faillite les USA, éprouvant comme nombre de ses collègues le sentiment isolationniste et protectionniste classique des USA, et qui estime par conséquent intéressant et judicieux de suivre une courbe populiste dans une aventure au départ très télévisuelle et qui devient politique un peu “à l’insu de son plein-gré”, et qui l’emporte désormais. L’hystérie suscitée par le Système a bien du mal à trouver sa justification dans ce patchwork très peu politisée, aussi ne cesse-t-il d’en rajouter dans le déterminisme-narrativiste pour contribuer formidablement à la création d’une atmosphère d’une extrême tension. Cette tension suscitée de façon si artifiielle, qui ne trouve pas sa justification dans des vérités-de-situation conjoncturelles, se trouve ainsi avec de fortes chances de retrouver avec une extrême brutalité une autre vérité-de-situation, fondamentale celle-là, qui est celle de la révolte affirmée et identifiée comme telle contre le Système ; ce dernier, le Système seul et unique, se trouvant alors représenté dans la bagarre par un parti démocrate de plus en plus gauchisé-bobo, avec ses troupes de choc conduisant d’ailleurs, par la grâce de Soros et des BLM, une invraisemblable odyssée des groupes africains-américains déchaînés en défense du Système qui les maintint en esclavage pendant plusieurs siècles.

Voici donc le texte menaçant de Yojimbo, du site The Burning Plateform.com le 29 août, repris par ZeroHedge.com le même 29 août. Sa publication ne constitue pas, dans notre chef, ni une prévision structurée ni un souhait, mais le constat d’une forte possibilité, jusqu’à parler de probabilité ; d’ailleurs, Yojimbo n’est pas, à notre sens, ni un devin ni un comploteur, et s’il prétend l’être cela n’est d’aucun intérêt pour l’instant ; pour nous, il exprime une conviction qui rencontre notre sentiment général... C’est le Système qui a créé les conditions pour une telle possibilité/probabilité, ce qui ne peut nous étonner en aucune façon si l’on mesure son degré de fureur, de désarroi et d’effondrement. Dans tous les cas, le texte illustre bien cette pensée générale qui nous habite pour cette séquence de la Crise Générale que nous vivons, et qui concerne effectivement le sort de notre Grande Crise Générale de l’effondrement du Système : avec le jour du 8 novembre et ce qui se passera aussitôt après, et quoi qu’il se passe, “les choses ne seront plus jamais comme avant”...

dedefensa.org

 

Note

(*) Amende de $11.000 pour avoir prononcé sur un terrain et à l’adresse d’un adversaire Africain-Américain le “n”-word [nigger], infligée au joueur de football américain Kaepernick, pourtant métis lui-même et défenseur de la “cause des Noirs” ; mais aussi musulman depuis trois mois, et depuis trois jours devenu célèbre pour avoir refusé de se lever de sa banquette de stade pour saluer l’hymne national des USA, et pour des déclarations à cette occasion jugées tonitruantes. Parmi les nombreuses associations qui ont protesté, celle des policiers de San Francisco qui demande des excuses pour les policiers traités par Kaepernick de “racistes, meurtriers et sous-entraînés”. Ce serait donc un proche du groupe Black Live Matters et surtout d’Hillary Clinton ? Mais si l’on lit plus attentivement ses déclarations, que certains médias tels que CNN, – surprise, surprise, – ont allégrement caviardées, notamment ce passage sur les élections, – surprise, surprise, surprise... « You have Hillary who has called black teens or black kids super predators, you have Donald Trump who’s openly racist. We have a presidential candidate who has deleted emails and done things illegally and is a presidential candidate. That doesn’t make sense to me because if that was any other person you’d be in prison. So, what is this country really standing for? » Pas si mauvaise question, même lorsque God Bless America, – quoique, ces derniers temps, Il pourrait bien avoir revu ses largesses. Dans tous les cas, Kaepernick est un bon exemple de toutes les tensions, jusqu'aux plus contradictoires, qui pulvérise la fameuse stabilité du système de l'améticanisme. 

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What Will Happen After November 8th?

With the rise of Donald Trump, the plan of the political elites has been to provoke violence and blame it on him, thus scaring the normal populace. Early-on there were the road-blockings, the threatened riots, the cancelled events in Chicago and Cincinnati, the beatings, the police ordered to “look the other way”…and it has continued: The screaming harassment and physical attacks on Trump supporters as they leave his rallies. The spitting. The intimidation. The thrown eggs. The shoves and punches. The cars blocked and damaged. The hats snatched off people’s heads, stomped on, and then burned on the ground. All of it approvingly ignored or downplayed by the mainstream media.

And through it all, the Trump brigades remain oddly docile.

The elites and their leftist thugs doubtless have concluded that Trump supporters are incapable of retaliating. In other words, the elites and their supporters see the Trump movement as placid and toothless. People may be attacked and abused at will, without consequence.

That is going to be shown to be a big mistake. The people who support Trump are increasingly well-armed, and increasingly seething with justifiable rage. For now they hold back. Donald Trump himself has repeatedly observed that “the safest place in America” for anti-Trump protesters is at Trump rallies. And that is true. For now (except for the one old cowboy who punched out the protester, he was an octogenarian outlier). Why is this? Why the docility in the face of clear provocation?

It is because Trump supporters understand that any retaliatory violence now will be instantly, widely, and incessantly portrayed by the whorish mainstream media as proof that “Trump is dangerous” and “Trump’s movement is violent” and “Trump invites violence.” So his supporters endure the abuse. They endure the spittle. They endure the shoves and punches. They endure the theft of their possessions. They endure the damaged cars and the incessant harassment. For now, for the sake of their political movement and the candidacy of Donald Trump they do not strike back,

But what happens after the election? It matters not who wins. If Hillary Clinton is elected, by hook or by crook, the mass movement harnessed by Donald Trump will be free to respond to physical attacks. If Donald Trump wins the Presidency, there will similarly be no reason to continue to endure physical attacks and humiliations by the street thugs of the Democrats. Whether Trump or Hillary Clinton is in the White House, there will be no reason to hold back.

Fred Reed, who almost always gets it right, wrote the other day as follows:

“It is easy to underestimate the peasantry, the little people. They appear well under control. All seems calm, unless one looks carefully. The means of control work smoothly: the legions, the church, the media, the secret police, the enforcers of political correctness. The serfs are cowed. Why worry about a distant peonage? Do we not have our castles? Let us dance and drink champagne….True, the rise of Donald Trump may disturb the elites a bit as they enrich themselves by sending more jobs abroad. But not to worry. Trump is only Mussolini by Disney and the fury his supporters feel toward New York and Washington will go away once we have Hillary in office. Fly-over land doesn’t really matter anyway.”

Whatever happens after this Presidential election, it will have been unleashed by the corporate elites and their servants in the media and elsewhere. They will be responsible for blood in the streets.

And many will cheer it.

Yojimbo