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Article : Yes, he can” – peut-être, après tout… Le cas Freeman nous éclairera

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Forces historiques

thierry .

  09/03/2009

Bonjour,

en effet.

Mais c’est peut-être aussi une illustration du stade actuel des USA dans leur condition impériale : le dernier, la dissolution.

Celà correspond à la période où la capitale perd sa puissance de centre conquérant et maître de la périphérie pour devenir elle-même la proie des barons des marches, et donc le seul enjeu et champs de bataille qui compte, entre des intervenants étrangers qui n’ont plus rien à voir avec les peuples à l’origine de l’empire.

Deux issues possible : l’instauration d’une nouvelle dynastie forte qui puisse recentraliser et renouveler autour d’elle cet empire, mais en le transformant profondément, ou la chute et la désintégration.

Là aussi, après toute la propagande qui a été faîte sur la menace du terrorisme extérieur, il est profondément amusant de voir aujourd’hui le gouvernement américain lutter, dos au mur, pour tenter de sauvegarder sa propre souveraineté contre les lobbies qui le gangrènent !

Les termites, toujours ...

C’est Mme Carrère d’Encausse -si notre mémoire est bonne- qui avait, à propos de la Russie, relevé ceci : la constitution de l’URSS, réglant les rapports entre les peuples qui la constituaient, reconnaissait et respectait -en théorie!- l’identité de ces peuples, et leur définissait des droits précis, y compris la sécession.

A tous, sauf un : les Russes eux-même, qui se retrouvaient les grands perdants de l’affaire, leur identité assimilée de fait à celle de l’URSS.

C’est, paraît-il, une des raisons principales qui auraient porté un Boris Eltsine au pouvoir : le ras-le-bol d’une grande proportion de ces Russes qui en avaient assez de servir un ensemble qui leur était de plus en plus étranger.

De même, au delà de la vision de ROW comme simple environnement économique, fournisseurs et clients des USA,  l’affrontement entre deux alternatives semble aujourd’hui se préciser :

Soit “l’Amérique aux Américains” et à leur bénéfice propre, soit “l’Amérique instrument” d’une Globalisation souveraine qui serait le prolongement de l’Empire américaniste mondial, et se réaliserait au détriment des Américains comme des autres peuples.

Or si Mr Obama semble incarner et servir la première voie, il est clair que c’est la deuxième qui a le vent en poupe depuis des décennies, portée par tous les pouvoirs et intérêts économiques américanistes et occidentaux.

On cherche désespérément où “Mr President” pourrait trouver la puissance d’enrayer un mouvement en marche depuis soixante ans, sinon un siècle et demi. Mais qui sert-il, au fond, et qui est donc derrière lui ?

La question reste ouverte ...

Cordialement Thierry

Freeman out ...

Dominique Larchey-Wendling

  10/03/2009

Of course we are concerned about the safety of our assets. To be honest, I am definitely a little worried.”

Dedef

  15/03/2009

China’s Leader Says He Is ‘Worried’ Over U.S. Treasuries
By MICHAEL WINES
http://www.nytimes.com/2009/03/14/business/worldbusiness/14china.html?bl&ex=1237176000&en=c554ba986a5bac75&ei=5087%0A
March 14, 2009

BEIJING — The Chinese premier Wen Jiabao expressed concern on Friday about the safety of China’s $1 trillion investment in American government debt, the world’s largest such holding, and urged the Obama administration to provide assurances that its investment would keep its value in the face of a global financial crisis.

Speaking at a news conference at the end of the Chinese parliament’s annual session, Mr. Wen said he was “worried” about China’s holdings of Treasury bonds and other debt, and that China was watching United States economic developments closely.

“President Obama and his new government have adopted a series of measures to deal with the financial crisis. We have expectations as to the effects of these measures,” Mr. Wen said. “We have lent a huge amount of money to the U.S. Of course we are concerned about the safety of our assets. To be honest, I am definitely a little worried.”

He called on the United States to “maintain its good credit, to honor its promises and to guarantee the safety of China’s assets.”

L’ambiance n’est pas bonne….. Il va falloir leur vendre Taiwan…