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Article : Ron Paul : la sécession en marche

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Programme à tendance Luciférienne

perceval78

  21/02/2015

Il est vrai que le spirituel ne rapportant rien on a bien tort de s’en encombrer. La France semble échapper à la problématique libertarienne, quoique lien

Quelques Perles à tendance Von Mises :

The world would be in a..desolate condition if it were peopled exclusively by men not interested in the pursuit of material well-being.

Everybody is free to abstain from reading books, magazines, and newspapers he dislikes.

European totalitarianism is an upshot of bureaucracy’s preeminence in..#education. The universities paved the way for the dictators.

What those people who ask for equality have in mind is always an increase in their own power to consume.

Men are unequal; individuals differ from one another..because their prenatal as well as their postnatal history is never identical.

The capitalist system was termed “capitalism” not by a friend of the system

In and Out...

eric basillais

  21/02/2015

Quelques réflexions spontannées au sujet de cet article Ron Paul / Orlov :

1/ le “sécessionnisme” est avant tout une stratégie de GUERRE OTAN (Yougoslavie, Ukraine en tête, “régionalisme” au sein de l’UE-OTAN). De la part d’une “fédération” de Russie absolument pas tendre avec ce genre d’idées…cela relève de la guerre de l’information…en forme de boomerang…

2/ Si un état mondial doit être mis en place (coagula) il est nécessaire qu’au préalable, il n’existe plus aucune différence entre le dehors et le dedans (solve) des structures antérieures, les “états”-puissance-nation issus du traité de Westphalie. De ce point de vue, le LIBERTARISME a un rôle idéologique potentiellement contradictoire…. en précipitant la dissolution il “précipite” la coagulation à échelle supérieure (cybernétique mondialiste).

3/ Derrière le CHAOS il y a quelquefois un ATTRACTEUR ETRANGE en Physique.

4/ Les Américains de base, contrairement aux oligarques mondialistes (voire sionistes voire satanistes), préfèrent la notion politique de COMMUNAUTÉ (community), souvent ancrée ethniquement et/ou religieusement dans les divers cultes à commencer par les sectes protestantes (archétype des pilgrim fathers). La LIBERTE (avant tout de conscience puis le reste) y prend un ascendant net sur l’ETAT monarchique tendanciellement UNIFORMISANT.
Il reste un fort potentiel spirituel dans ces gens là, au delà de la dissolution du DOLLAR, leur faux DIEU, encore un qui va mourir…

Singulier/Universel.

Bernard Scaringella

  21/02/2015

Vouloir déconstruire/déstructure les système (tous les ismes de l’histoire) et ce jusque dans les frontières étatiques revient à la reconnaitre, le faire vivre et durer. Certes là s’exprime la dialectique historique du singulier et de l’universel. Mais on n’a pas le projet de sortir des fondements du système, de changer de paradigme. C’est à coup sur fabriquer un avenir identique au présent et au deux milles ans passés. Déstructuration d’un côté contre structuration de l’autre, au sein d’un même paradigme. Tout cela est combat d’arrière-garde.

En allemand il n’y a de philosophie que parce qu’il y a système/synthèse et c’est aussi le mot même de l’idéalisme allemand. Que ce soit chez Leibnitz Hegel ou Schelling; système/synthèse est signature de la métaphysique, et de de la science, bref moderne religieux dans la continuité de toutes les spiritualités du Livre. Qui toutes font système même à leur corps défendant et sans le comprendre.

Il faut le dire haut et fort, aucune religion du Livre ne peut sauver l’occident car elles sont faites du même argile que le système, c’est d’ailleurs la raison fondamental de leur affrontement à mort. Identité de fondements, de projet, d’universalité, de langage, de trajet. Un pour tous .... tous concurrents. On voit que l’occident recouvre l’essentiel de la planète; il suffit de faire la carte des religions du Livre.

Construite contre le(s) Livre, la modernité en est seulement l’autre face du janus. Affronter c’est aussi reconnaitre et faire exister et faire durer. Guerre sans fin du même contre lui-même qui ne peut que s’auto-détruire croyant détruire son miroir. On n’est jamais sorti des guerres de religion car il n’y a que du religieux.

Nul étonnement donc à ce que les divers clergés et les divers rites au pouvoir en occident et étendus à la planète, soient expressions de dogmes indépassables. Inévitablement cet idéalisme s’exprime dans les arts, la technique et donc dans la fabrication puis la production comme il s’exprime dans les concepts et la langue. Ou plutôt les concepts, la langue, les arts, la techné, la production, les règles, les morales, les lois, les codes, les styles sont la réalisation des soubassements, de la structure sous-jacente.

Ce sont les circonstances historiques qui font advenir sur le monde une structuration de ce monde comme réalisation du sous-jacent. Et peu importe d’où et de quand cette super-structure qui est nous-mêmes et l’agitation de nous-même pris son essor (chez les grecs évidemment) car c’est en nous par nous et surement pas pour nous qu’elle advint. Ce qui se passe en Grèce actuellement peut être assimilé au meurtre du père freudien.

Nouveau D.ieu, nouvelles icônes, nouveaux prêtres, églises, cultes, cérémonies de tous calibres et de toutes hauteurs servent servilement soumis. Super-structure/système qui s’émancipe des humains, se libère de plus en plus de leur contrôle, de leur surveillance. Enfance ou adolescence? Car la responsabilité accompagnant toute autonomie ne semble pas se montrer sauf à travers les divers mécanismes de sureté mis en place. Mécanisme centrés sur les machines, quelle soient biologiques ou pas. Qui sont donc des auto-contrôles sophistiqués qui sont imposés aux machines biologiques ou pas. Mais comment maîtriser/contrôler ce dont l’essence est la maîtrise/contrôle?

Espérons que la dialectique historique du singulier et de l’universel permettent la mise sous tutelle de ces machines et de la grande Machine puis leur déstructuration. Puis sortir de la tradition occidentale/accidentale. Ou sortir du monde actuel et effacer deux milles ans de catastrophe. Avant l’annihilation des êtres par la sur-puissance de cette même techné.

Comme le soleil après la nuit polaire sur la banquise. Vivement le dégel.