Philippe Philippe Citti
20/11/2009
Je crains que les choses soient finalement plus simples (ou dans un sens plus compliquées). Des lecteurs même fidèles - “Dieu” sait comment je suis tombé sur votre site mais maintenant qu’il est dans mes fils RSS je le suis régulièrement- s’y intéressent par curiosité intellectuelle, sans avoir aucune utilité “marchande” de l’information que vous transmettez.
Je vous le dis franchement, jamais je ne payerais pour lire votre site. N’y voyez en réalité aucune critique sur votre travail - je le trouve fort intéressant et documenté, et je suis le premier à trouver qu’il mérite un salaire ! - mais tout simplement j’ai bien d’autres priorités. Si je devais payer 5 ou 10 euros par mois pour chaque site que je consulte, je serais obligé de prendre un crédit à chaque fois que j’ouvre mon ordinateur !
Je suis donc un lecteur opportuniste : vous diffusez une information et surtout un réflexion qui sont gratuites et qui m’intéressent - comme beaucoup de choses dans la vie - je les reçois et elles alimentent ma propre réflexion et mon opinion.
Mais si je travaillais moi-même dans ce domaine ou si c’était une passion je n’hésiterais pas à m’abonner.
Pour conclure, en passant à une formule payante sans doute perdrez vous une partie de vos lecteurs - la moins concernée - et vous cantonnerez au lectorat d’une lettre professionnelle. En revanche vous pourrez penser en vivre et vous consacrer dès lors entièrement à sa rédaction avec les moyens d’aller encore plus loin dans vos recherches.
En laissant votre site gratuit vous permettrez à un nombre de lecteur plus grand de se nourrir de votre expertise et vous continuerez à être un “influenceur” (vilain mot mais prenez le dans le bon sens du terme).
En tous cas, gratuit ou payant, continuez !
Sybille tanais
20/11/2009
L’impossibilité de partager, voila ce qui me gène dans la formule payante (à laquelle j’ai pourtant souscrit).
En effet, poussée par le sentiment que nous vivons un moment historique, je me suis mise à faire une petite revue de Web confidentielle, juste pour quelques amis et quelques proches.
Poussée par une envie de partager avec eux, le fruit de mes recherches sur la toile, autre chose que ce qui se trouve facilement à la télé et dans la majorité des médias.
Il m’arrive donc souvent dans ces revues de pointer sur ma propre sélection d’articles de dedefensa que je regrette aujourd’hui de ne pas pouvoir partager avec mes amis.
Je vous inciterais donc à trouver une formule facilitant le partage (gratuit) autrement que via les moyens du bord.
Une formule plus adaptée aux configurations en “réseau”.
A méditer!
Ilker de Paris
20/11/2009
Avec cette crise nous avons en effet affaire à une régression, dans le sens où ce qui constitue la force d’un homme, d’un groupe, d’une communauté ou d’une nation c’est ça capacité à rendre justice (quoi qu’il en coûte), or avec cette crise on a laissé passer, et récompensé ce qui est corrompu, pourri, au motif qu’il pourrait couler un système auquel on s’est condamné. Bref, c’est une régression, voire une chute…
Ilker de Paris
20/11/2009
La Société Générale tire
la sonnette dalarme
.
lefigaro.fr | JDF | 20.11.2009 | Mise à jour : 18H19
Dans un rapport adressé à ses clients, la banque française les appelle à dessiner une stratégie dinvestissements de défense afin de se préparer à lexplosion éventuelle de nouvelles bulles financières.
Le pire pourrait être devant nous. Cest une des hypothèses qui ressortent dun rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier dentre eux, le déficit. «Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique», précise le rapport de 68 pages.
Lendettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés, par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans lUE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle sélèvera à 105% et au Japon, à 270%. Le problème de la dette sous-jacente est plus important quil nétait après la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile quauparavant leffacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de maneouvre sera plus importante quau sein des grandes économies occidentales.
Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi quune forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, lor. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table quune autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu, les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de lautomobile.
———-
nos “responsables” politiques devraient peut-être commencer à se poser des questions.
Bilbo
20/11/2009
Ron Paul vient de remporter une bataille contre la Fed.
http://latimesblogs.latimes.com/money_co/2009/11/rep-ron-paul-texas-audit-the-fed-bill.html
La Fed sera désormais auditée. Outre les dernières opérations éminemment critiquables, il y a une bombe qui dort : la probable disparition d’une partie significatives des réserves d’or, prêtées à bas prix aux banques moyennant intérêt et qui ne reviendront jamais.
Roger Leduc
20/11/2009
Depuis lépoque des Lumières, ou les grands choix du cerveau gauche furent promulgués (symboliquement), lOccident devint le porte-étendard des caractéristiques de ce même cerveau : raison, mathématiques, langage, matérialisme, tout ce qui est quantitatif. Ce fut le point culminant du patriarcat, lapogée, le triomphe de lhémisphère gauche et de lhomme , avant son déclin. LOccident moderne, cest Freud qui parle de la femme comme dun continent noir, inconnu; cest Friedrich Nietzsche qui affirme la mort de Dieu. Cet Occident moderne cest le déséquilibre des hémisphères cérébraux, le quantitatif sans le qualitatif, la maladie mentale.
Pour lOccidental (américaniste à pensée et cerveau uniques), lOrient, cest lenfant pauvre, cest la femme à qui lon a refusé la parole, ce sont les minorités ethniques. Tous ceux qui furent regardés de haut par lélite intellectuelle et financière dominante. Pour cette société quantitative, où les singes qui ont une grande mémoire encyclopédique sont considérés comme des héros, loriginalité na pas sa place. Pas plus que la vie affective. Limportant, cest de gravir les échelons de la parure extérieure. La forme est prise pour le fond.
Heureusement, dans lordre des choses, la fin est plus importante que le moyen. Laffectif, la vraie réalité de lhomme, passe avant les fausses représentations quantitatives des perroquets intellectuels.
La femme prend la parole, et le monde sécroule. Pas surprenant que ceux qui ont tout misé sur lintellection, sans apprendre à connaître qui ils sont réellement derrière leurs oripeaux dapparat, craignent tant la force calme qui transcende le temps et va au fond des choses.
Nous assistons à la fin dun monde psychique, celui du patriarcat qui existe depuis plus de 10,000 ans, qui atteignit son apogée avec lère des Lumières.
Les sages qui percèrent les mystères de la vie, au-delà de toutes structures, furent tous victimes de dominants gauches, intellection, qui créèrent des institutions, des rites et des crédos, figés dans le temps. Le monde de la forme (le quantitatif) est transitoire, toujours changeant. Le monde du fond (le qualitatif) est invariant, éternel.
Ces sages venaient tous dOrient.
Bilbo
20/11/2009
Bonjour,
Outre des suggestions sur le financement de votre action, plusieurs membres ont fait des suggestions de forme ou, comme moi, des suggestions d’aide. Quelles suites comptez-vous y donner ?
J’avais attiré votre attention sur le différent Japon-USA et j’avais signalé qu’il était difficile d’attirer votre attention sur un sujet non traité autrement qu’en mettant un commentaire nécessairement hors-sujet. Vous aviez dit que vous y reviendriez, mais vous ne l’avez pas encore fait.
Lorsque j’ai fait cette suggestion, il ne s’agissait que de vous aider. Les sujets et sources d’information sont trop nombreux pour être tous traités et toute aide me semble bonne à prendre.
Mon idée n’était pas de pondre un article complet car la ligne éditoriale vous appartient complètement, mais bien de porter à votre connaissance un sujet nouveau, avec plusieurs liens et un début d’analyse. A vous ensuite de choisir librement de traiter ou non le sujet proposé.
Ce n’est pas pour la gloire que je fais cette suggestion (à vrai dire même l’anonymat me plaît davantage), mais bien pour rester dans la logique d’interaction entre rédaction et lecteurs que vous pratiquez actuellement.
Bien sûr il faudrait quelques précautions pour éviter les pourriels et insultes. Qu’en pensez-vous ?
Stephane Eybert
20/11/2009
Vous parlez de la possibilite de regroupement d’abonnes, qui pourraient ainsi obtenir une reduction du prix de l’abonnement.
C’est interessant. Car je voulais moi vous parlez du prix de l’abonnement.
Je n’ai pas vraiment de difficultes financieres mais je fais attention, comme tout le monde. Et c’est cela je pense qui est important: comme tout le monde.
Ainsi, je ne prendrai pas un abonnement a 10 euros par mois. Mais si cet abonnement etait a 5 euros alors oui, ca serait tout d’un coup beaucoup plus envisageable.
Je pense n’avoir rien de particulier qui me fasse penser cela. Comme tout le monde…
Ni ANDO
19/11/2009
“La Chine parle en termes de durée et de substance historique, dailleurs comme la Russie elle-même par exemple, ces pays qui ont évité dune certaine façon la contamination achevée du virus postmoderniste”.
Très bien vu. De sorte que l’on peut aisément renverser la proposition traditionnelle de l’“Occident” moderniste. Ce serait, peut-être, plutôt lui qui serait l’anomalie..
Petit-Boutien
19/11/2009
Jeu de GO :
Noir, joue le premier, et bénéficie d’un avantage systématique. Pendant des siècles, le go s’est joué sans compensation de ce déséquilibre puis l’avantage de Noir a été évalué à cinq points et demi. C’est cette compensation qu’on appelle le KOMI
La Chine entame une partie de GO
les USA jouent aux ECHECS
Roger Leduc
19/11/2009
Analyse formidable, nous entrons dans le cur du problème, derrière les apparences. Nous abordons la vraie politique, celle que personne ne voit, celle qui se fait en cachette.
Comme pour lindividu, psychologiquement, la société secrète est celle qui vit du mensonge et de la désinformation. Cest le contresens de lévolution, lopposition au bon sens, le sens inverse du sens normal et moral. Comme pour la secte, voilée de secrets, la société secrète véhicule toujours une idéologie totalitaire. Avec un cerveau unique dominant, il ne peut y avoir quune pensée unique. Cest le problème de tous les hommes confrontés à la somme de leurs mensonges, quils ne voient pas et quils prennent pour la réalité. Ce nest pas peu dire!
Les chercheurs de pouvoir, sur les esprits, les finances ou les foules, sont toujours des faussaires qui imposent leur supercherie sous le couvert de la vérité. Ces ego surdimensionnés nont ni foi ni loi, sauf la leur.
Lhistoire du capitalisme, à ses origines, est une histoire de réseautage de prédateurs, qui ont dominé le monde financier jusquau XVe siècle (à lire, de Jacques Attali, Les Juifs le monde et largent). Ce réseautage financier mondial, qui devint le sionisme occulte(lidéologie totalitaire), a étendu ses ramifications sous diverses appellations, dans tous les domaines.
Les pions, conscients ou inconscients, Juifs ou non Juifs, toujours sous la force des associations financière, furent avancés dans tous les pays. Point de départ, les États-Unis et lAngleterre. La compagnie des Indes orientales et occidentales, à lorigine des colonisations, des paradis fiscaux, des trafiques de drogues (la guerre pour lopium en Chine, avant, en Afghanistan maintenant) sont les vestiges du nouvel empire Anglo/Américain que voulait construire le milliardaire Juif, Soros, Blair et lestablishment Anglais.
Cet establishment financier et monarchique est la terre bénie et la patrie de la franc-maçonnerie internationale; et des ses concepts du bien et du mal machiavélique : les droits de lhomme , bafoués, la démocratie , totalitaire, lenvironnementalisme , pilleur, etc. Évidemment il n’y a que les hautes loges qui connaissent le double langage. Les pions croient réellement travailler pour l’amélioration de l’humanité. C’est dans ces loges que l’humanisme a pris naissance, avec les résultats que nous connaissons.
La mondialisation, le pouvoir de la finance sur le politique, tout par de là, de cette idéologie politico/financière/religieuse qui souhaite un gouvernement mondial dirigé par les plus BRILLANTS, fraudeurs.
Toutes les guerres sont passées par les mains des financiers, qui souvent les ont organisées.
Quand le cerveau des individus est en guerres avec lui-même, les tyrans sont au pouvoir.
Bilbo
19/11/2009
C’est officiel :
http://french.news.cn/chine/2009-11/18/c_1391324.htm
“BEIJING, 18 novembre (Xinhua)—La Chine ne soutient pas la proposition d’un Groupe des deux (G2), a déclaré mercredi le Premier ministre chinois Wen Jiabao, lors de sa rencontre avec le président américain Barack Obama. [...]
La Chine poursuivra sa politique étrangère d’indépendance et de paix, et ne s’alignera avec aucun pays ni bloc de pays, a affirmé le Premier ministre chinois.
Les affaires mondiales doivent être décidées par tous les pays du monde, plutôt que par un ou deux pays, a-t-il ajouté.
“Néanmoins, nous sommes convaincus que la coopération sino-américaine peut jouer un rôle unique pour faire avancer l’établissement d’un nouvel ordre politique et économique international, ainsi que pour promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité du monde”, a-t-il poursuivi.
Bilbo
19/11/2009
J’ai oublié de joindre un lien vers une analyse de la situation économique chinoise :
http://www.pivotcapital.com/reports/Chinas_Investment_Boom_the_Great_Leap_into_the_Unknown.pdf
Bilbo
19/11/2009
Bonjour,
pour le citoyen lambda, l’image d’Epinal d’une Chine encore rurale et où tout est encore à faire est très présente. La réalité est très différente, avec un pays dont la maturité économique est forte.
Je sais bien que votre site est tourné essentiellement sur les considérations politiques, mais un rappel aux basses réalités économiques est parfois nécessaire. Et la réalité est très dure : la Chine va droit dans le mur.
Le plan de relance chinois sur deux ans est très volontariste, mais c’est une impasse et un gaspillage colossal de ressources pour une logique à court terme.
La croissance économique chinoise est en trompe l’il, car elle est tirée désormais par l’investissement (la consommation continue à croître mais insuffisamment et la production connaît un brutal coup d’arrêt).
Or les problèmes de surcapacité s’accumulent que ce soit dans l’industrie ou les infrastructures.
Un simple exemple : les USA ont le premier réseau autoroutier mondial (80.000 km) et la Chine a le second (60.000 km), mais les parcs automobiles n’ont rien à voir : 250 millions de véhicules dans le premier cas contre 43 millions dans le second. Sachant que 96% de la population se concentrent sur moins de la moitié du territoire chinois, le problème de capacité est réel.
Autre exemple : la Chine consomme plus de ciment que le reste du monde. Inquiétant, non ?
En termes de politique économique, la maturité du gouvernement chinois est déplorable. Ils n’ont pas inventé leur propre méthode et copient les exemples passés (Roosevelt, De Gaulle…). L’époque est à l’imagination et à l’innovation et malheureusement il ne faut pas compter sur les Chinois.
Cordialement.
laurent juillard
19/11/2009
Voici deux liens vers des articles du Figaro qui sont deux symptomes de plus dans la crise aigue que vivent les Etats Uniens.
Mais à part celà tout va très bien Madame La marquise…..puisque Wall street remonte à plein gaz. Pour celà, pas besoin de liens, ils en parlent tous les jours dans la presse.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier