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La "British Bankster's Association" (BBA) s'affirme à la tête de l'UE.

Article lié : Dans l’attente anxieuse de la poursuite de la crise

Francis Lambert

  03/12/2009

Ce n’est pas vraiment une nouvelle.

“Les commentaires hostiles du président français Sarkozy ont ébranlé la confiance du public dans les nouvelles institutions de l’UE.”
La BBA remplace donc “le public”.
Elle connait d’évidence la “confiance dans les nouvelles institutions de l’UE” du public ! Nous !
Une arrogance totale, le déni de notre avis, de notre existence ... comme un axiome.

En plus il leur est inimaginable que ce soit la crise financière des banksters qui “ébranle la confiance du public” !
Parce que les financiers britanniques n’ont pas abreuvé de “commentaires hostiles” ni méprisants le reste du continent !

“Le principe selon lequel les Commissaires sont au service de tous les pays membres et pas simplement de leur propre pays”
Parfait pour relancer la division des Nations : une spécialité séculaire des britanniques.
Barnier est fatalement une grenouille française qui ignore les règles élémentaires de l’UE, qui ignore les autres ou les menacera. C’est ce que l’on appelle un reproche miroir : ses propres conceptions reprochées aux autres parce qu’on ne sait pas concevoir autre chose.

Mais une phrase bien utile à ressortir quand ce n’est pas un britannique aux commandes, même si le vice-commissaire est britannique !
Il s’agit de donner un bon petit coup de laisse, en rappel, aux caniches Nationaux du continent.

“impartialité” ... Ce ne sont pas les conceptions anglo-saxonnes qui règnent au mépris de toute autre, ce n’est pas le Financial Times qui monopolise l’information dans les bureaux de la commission ?  L’Islande admire autant l’impartialité financière et les résultats des collaborateurs et produits de la BBA.

“la City apporte un bénéfice à toute l’Union européenne, pas seulement au Royaume-Uni” (comme l’Islande, la Hongrie, les pays Baltes, etc. ce n’est pas fatiguant de mentir à ce point ?)
En vérité l’organisation des transferts financiers au plus grand paradis fiscal d’europe, un super-Monaco avec des scandales à la mesure médiatique de leur aristocratie d’opérette. Avec de temps à autre un banquier pendu sous un pont, ou un “suicide” d’expert ministériel ... mais toujours virginaux : la BBA , l “establishment”, cette Nation privatisée.

C’est donc une déclaration de guerre de la BBA et de l’establishment anglais à Sarkozy ... et à “quelqu’un dans le projet européen” : c’est à dire quasi tout le peuple ... Et ils s’imaginent que l’on n’en rêve pas !

Mais continuez à donner des conseils aussi délirants d’arrogance, continuez et merci.

AFP 02/12/2009 Sarkozy ébranle la confiance dans l’UE, selon les banquiers britanniques
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41064874@7-46,0.html

Et à la source de la parole en Or (ce qu’il en reste ... Brown a vendu l’or du trésor à un prix catastrophique ... pas de chance pour d’aussi prestigieux banquiers !) :
Sarkozy has undermined the EU, says BBA
http://www.bba.org.uk/bba/jsp/polopoly.jsp?d=145&a=16955

Immanuel Wallerstein sur la russie et l'europe

Article lié : Notes sur une “politique russe”

geo

  02/12/2009

(Le point de vue est géopolitique, ce qui peut garder une valeur en période psychopolitique même si l’articulation des deux perspectives présente des difficultés.)

http://fbc.binghamton.edu/commentr.htm

“Western Europe and Russia - Coming Together”

(......)

The slow process of creating a lasting geopolitical alliance of western Europe and Russia has a long history, which is slowly maturing. It may be traced to the visit of President Charles De Gaulle to the Soviet Union in 1944, where he signed the Franco-Soviet Treaty of Alliance and Mutual Assistance. It was a way to reassert France’s centrality in European politics and to take his distance from his somewhat reluctant allies, the United States and Great Britain. For De Gaulle, geopolitical interests overrode ideological differences.

The next crucial moment was the pursuit by West Germany’s Social-Democratic Chancellor, Willy Brandt, of the so-called Ostpolitik, after he came to power in 1969. It involved new diplomatic détente with the Soviet Union (as well as the opening of communications with East Germany).

The third crucial moment was the great debate in the late 1970s and 1980s about the construction of a gas pipeline (gazoduc) from the Soviet Union to western Europe, which was supported by Germany, France, and even Mrs. Thatcher’s Great Britain.

The fourth crucial moment was the proclamation by Soviet Prime Minister Mikhail Gorbachev in 1987 of the need to construct “a common European home.”

What was common to all four moments was that they were all seen by the United States as at least dubious propositions and at worst initiatives that potentially undermined the global interests of the United States.

(.....)

Since then, and somewhat under the world’s radar, these relations have continued to advance, despite U.S. continued hostility and the general fear and opposition of the governments in power in the erstwhile satellite states of eastern-central Europe.

Putin continues to use the mechanism of one of his biggest trump cards, Russia’s natural gas exports, as the mode of consolidating these links. The debate since the 1990s has been over the routing of new massive pipelines from Russia and Central Asia to western Europe.

(....)

In any case, in what Le Monde calls a “masterstroke,” Putin came to Paris in late November to seal a deal with the French to work together to achieve both the North Stream and the South Stream pipelines. A key French figure, the CEO of GDF Suez, Gérard Mestrallet, said “Russia is an indispensable partner, for the future and for Europe.” France’s President, Nicholas Sarkozy, has called for “a space of common security” between Europe and Russia. This is the same Sarkozy who is hailed in Washington as the most pro-American French president since 1945. Once again, geopolitical interests are overriding ideological differences.

The eastern-central European states will probably fall in line, unhappily and fearfully. But geopolitical reality is that the United States can do very little now to slow down the approaching grand alliance.

by Immanuel Wallerstein

L’article est du début décembre.

Selon l’usage du Fernand Braudel Center, une version française sera sans doute mise en ligne au cous du mois.

@Berthier tout à fait d'accord

Article lié : Dans l’attente anxieuse de la poursuite de la crise

Francis Lambert

  02/12/2009

Mon résumé était simpliste. Mais lu donc. Quoique le but est surtout d’accrocher et de renvoyer à la source qui est évidemment plus nuancée et argumentée. Mais ce but n’est qu’un espoir d’ailleurs déçu par d’autre commentaire.

Il me semble que 2€/jour/habitant/année représente un sacré budget.

D’un autre coté changer (quelques ?) habitudes de consommation est essentiels, ne fût ce que pour sa santé. Il est vrai que s’en remettre au “marché” est beaucoup plus efficace ... mais vers la fin et dans l’injustice, comme nous le voyons encore.

Comme pour la cigarette c’est aussi une décision personelle. Mon cimetière familial de fumeurs (quasi un auto génocide au décompte), malgré tous les exemples et les arguments, montre bien la pesanteur des “réalités” dont la grégarité et la publicité (ce mensonge raffiné par des méthodes scientifico-militaires : étude de cible, campagne, étude d’impact, re-cyblage, bilan, exploitation du terrain, cible suivante…).

Ce qui n’arrête pas l’espoir.

Merci pour vos références. Voici quelques résultats :

http://www.2100.org/PrevotEnergie/
“Il est possible de diviser par trois nos émissions de gaz carbonique
sans que cela nous coûte trop cher
et sans faire peser sur les consommateurs de pression morale”

Negawatt et Negatep 2 scénarios pour le facteur 4 - Version HTML , Introduction :
“La notion «division par 4 » des rejets de gaz carbonique à l’atmosphère a été mise en avant, lors du
débat national sur l’énergie en 2003. La loi d’orientation sur l’énergie de juillet 2005, l’explicite. (...)
Pour arriver à ce facteur 4, tout en assurant
l’approvisionnement énergétique du pays
à moindre coût,
la loi définit quatre grands axes :
• - Économiser l’énergie
• - « Décarboner » l’énergie utilisée, en réduisant la part des énergies fossiles
• - Développer les énergies renouvelables (en plus de l’hydraulique)
• - Maintenir le nucléaire pour la production d’électricité”

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article6860181.ece
Professor David MacKay: Britain ‘must go nuclear’ to control climate
““Setting fire to chemicals like gas should be made a thermodynamic crime,” he said.

Dans l’espoir que d’autres liront vos références.

Course dans le vide

Article lié : Course dans le vide

Senec

  02/12/2009

Combien, comment et dans quels paradis fiscaux ? Tous les paradis fiscaux dont on n’a pas parlé ! Il en reste !
Mais aussi, QUI ?
Quels peuvent bien être les génies du mal qui ont détourné ces sommes des dépôts des épargnants vers des comptes privés ? Heureusement, pour certains qu’on peut encore parler de G. Bush. Pourtant, je suis sûr que ce n’est pas tellement son genre.
Je pencherais plutôt pour des gens dont c’est le métier de rouler les autres au nom de “beaux principes” et au nom de “faire des affaires”, comme on dit. Au fait, on peut très bien faire partie des deux courants à la fois ! Ce qu’il y a de sûr, c’est que ce ne sont pas les PME ou les professions libérales ou les Indépendants du coin ou les autres travailleurs qui ont fait le coup ! Pourtant, ce sont eux qui vont rembourser. Où sont les défenseurs du monde du travail ? On défend quand même les travailleurs, non ?

Ca laisse rêveur !

Article lié : La prison buissonnière des codes sources, ou l’“effet-JSF”

Philippe Philippe Citti

  02/12/2009

Apparemment les armées faisant l’acquisition cet avion seront pieds et poings liés à l’armée américaine.

Il me semble avoir lu dans ces colonnes que le système informatique de l’avion resterait en permanence “écouté” voire contrôlé à distance par l’armée US. Ce qui nous laisse penser qu’il lui est possible de contrôler partiellement ou complètement l’usage de l’avion : par exemple désactiver à distance l’armement en cas de visée d’un objectif non autorisé, voire pourquoi pas provoquer la destruction en plein vol de l’avion (ne serait-ce qu’en coupant les réacteurs ?).

Le fait de ne pas livrer le code source des logiciels de l’avion n’est sans doute pas étranger à cette question. La lecture du code source donnerait évidemment la connaissance exacte de ce qui est contrôlable à distance mais surtout le moyen de désactiver ou contourner ce contrôle.

De plus c’est aussi une manière pour l’armée de protéger ses propres avions. S’il y a des portes d’accès à distance au système informatique de l’avion, cela crée automatiquement un grave problème de sécurité avec le risque qu’une puissance ennemie trouve le moyen de prendre le contrôle de l’avion ! 

Mais qui peut il accepter d’acheter un tel avion ? C’est fou.

Réponse à : "40% de CO2 en moins, chez nous, par nous ... et facile !"

Article lié : Notes sur une tentative de révolte

Jean-Claude HENRY

  02/12/2009

Réduire le CO2 ? Pourquoi faire ??

Le GIEC affirme qu’à cause du CO2 produit par l’homme, la survie de la planète est gravement menacée par un réchauffement inéluctable. Il donne pour preuve les résultats des analyses des gaz prisonniers des bulles de glace polaires qui sont supposées nous indiquer quelle était la composition de l’atmosphère au cours des 400.000 dernières années, ainsi que la température moyenne. La comparaison avec un siècle de mesures directes montre que les valeurs obtenues à partir de la glace sont considérablement lissées. En particulier, elles n’ont pas pu montrer qu’à trois reprises, de 1800 à 1961, la teneur en CO2 atmosphérique a dépassé la valeur actuelle de 384 ppm (atteignant même 440 ppm), sans que la température ne varie de manière corrélée. En revanche, ces mesures qui doivent être considérées comme lissées à l’échelle du siècle ont montré que, de manière systématique, l’élévation de la température a toujours précédé celle du CO2 et cela de 800 ans. (Pour ceux qui en doutent, les courbes sont disponibles sur :http://www.pensee-unique.fr/soleil.html). Ce fait a été rapporté par de nombreuses publications scientifiques, de 1999 à 2008. Personne n’explique pourquoi il en serait autrement maintenant, ni d’ailleurs pourquoi la température moyenne baisse depuis 3 ans.
Le CO2 est le seul gaz à effet de serre que les carottages glaciaires permettent de mesurer. Or, la vapeur d’eau, le principal gaz à effet de serre ( de 45 à 90 % selon les auteurs), donne un taux de 100 %  dans les bulles de glace. Son passé atmosphérique nous est donc parfaitement inconnu. La thermodynamique montre que nous rejetons dans l’atmosphère deux fois plus d’énergie que nous n’en consommons et cela sous forme de chaleur latente, c’est-à-dire de vapeur d’eau. Pour relativiser l’influence de l’homme sur le climat, il suffit de savoir que l’évaporation d’origine humaine,  ne représente que 2 % de l’évaporation naturelle.

Les modèles climatiques prévoient à un siècle de distance une élévation non négligeable de la température. Les modèles météorologiques qui utilisent les mêmes équations permettent-ils de la prévoir à trois mois ou même seulement à huit jours ? Alors pourquoi s’inquiéter de leurs prévisions ?

Si l’élévation du taux de CO2 n’a pas d’influence sur celle de la température,  elle a en revanche un impact très bénéfique sur les rendements agricoles, ce qui n’est pas négligeable alors que la population mondiale ne cesse de s’accroître.
Ne nous trompons pas de diagnostic. Economiser l’énergie fossile est indispensable, en attendant de trouver une solution de remplacement. Réduire artificiellement le taux de CO2 n’est pas du tout facile et implique des investissements considérables, comme l’indique le rapport Stern. Cela constitue un gaspillage gigantesque, parfaitement inutile pour la population mondiale, mais pas sans intérêt pour quelques sociétés industrielles.

Obama dit que c'est la faute à Bush ... mais qu'il va la réparer, donc.

Article lié : Course dans le vide

Francis Lambert

  02/12/2009

Halfway through the conflict Moscow placed over 100,000 troops to beat back resistance. At the time, 1985, the Central Intelligence Agency conducted an evaluation of the Kremlin’s prospects. The Agency concluded the Soviet military would have to send up to an additional 400,000 soldiers to prevail. (...)

The analysts added that Kremlin “leadership miscalculated, and they acknowledge that they have paid a higher price than they anticipated. They are still searching for an effective way of pacifying Afghanistan short of a massive infusion of military forces. (...)

Even with the advantages the United States has, it has failed to reverse what commanding general Stanley McChrystal concedes is a “deteriorating” situation with no certain fix. History suggests that when internal political dysfunction overwhelms external attempts at stabilization, getting out sooner rather than later is in the best interest of an occupying power. ...

http://www.huffingtonpost.com/bennett-ramberg-phd/the-soviet-occupation-of_b_369105.html

Cette guerre :

- détourne l’attention du premier front : l’implosion économique provoquée par le secteur financier ... l’opinion publique n’analyse pas trop le lien entre la FED et les tranferts massifs aux paradis fiscaux des oligarques. Des articles comparent de + en + la FED à Madoff.

- renforce le complexe militaro-industriel devenu le poste essentiel d’un PIB en dépression. Le niveau hallucinant des dépenses pétrolières du Pentagone est un indice sur son rôle de principal employeur et soutien de cette “économie” de “consommation”.

- pose une question : que devient ce capital fantastique accumulé dans les paradis fiscaux ?

Réponse à -40% de CO2 facile

Article lié : Le Mistral souffle même jusqu’à saint-Petersbourg

Philippe Berthier

  02/12/2009

Un de vos lecteur a laissé entendre que l’on pouvait réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre en 2020 pour 2 euros par jour, une seule année de stagnation, sans nucléaire et avec des modifications mineures de comportements.

Ceci est faux, lisez par exemple l’étude de Mac Kay pour le Royaume-Uni ou celle de Henri Prévot pour la France ou le scénario Negatep

Décarboner l’économie requiert au moins 1% du PIB pendant 40 ans et avec un doublement de la capacité nucléaire pour la France (de l’ordre de 2 GW nucléaire par millions d’habitants)

Il faut arrêter de se faire des illusions, l’efficacité énergétique c’est de l’investissement et l’investissement à un coût.

aglietta sur la monnaie et la souveraineté, entre autre choses.

Article lié : Notes sur la vertu ultime de la nation

geo

  01/12/2009

http://economix.u-paris10.fr/pdf/journees/mmei/2007-01-30_Aglietta.pdf

Monnaie et histoire

(..........)

Il faut affirmer que la monnaie fait société dans des groupes humains où une dimension essentielle de leurs relations passe par l’abstraction du nombre. Autrement dit on pose ici, en opposition avec la pensée dominante en économie, que la monnaie est le principe de la valeur. Ce principe s’exprime dans un opérateur formel : la monnaie est ce par quoi la société rend à chacun de ses membres ce qu’elle juge qu’il lui a donné. Cette définition générale n’a de sens que si la société est une entité différente de la somme de ses membres. Elle s’oppose donc à l’individualisme méthodologique qui est le postulat standard de la démarche économique. Mais au nom de quoi cette opposition est-elle légitime ? Au nom d’un principe d’appartenance qu’on appelle la souveraineté. C’est un mode d’existence du collectif sans lequel aucune société humaine ne peut exister. Il est radicalement irréductible à toute relation interindividuelle.

(...........)

Il doit donc exister une forme de confiance qui garantisse que le processus politique préserve l’intégrité de la monnaie comme opérateur de cohésion sociale. On l’appelle confiance éthique. En quelque sorte, la confiance hiérarchique est à la confiance éthique ce que la légalité est à la légitimité. Cette troisième dimension de la confiance qui domine les deux autres et leur permet de jouer leur rôle de lien social est cruciale. C’est le principe d’appartenance qui fonde le lien entre les générations et fait reconnaître la dette sociale. Elle permet de comprendre que la monnaie, opérateur de la mesure et de la circulation de la dette sociale, n’est pas une créature de l’état, mais bien le lien social le plus fondamental. Il n’en est ainsi que si le politique se conforme à la souveraineté qui légitime son action organisatrice.

A contrario, les crises monétaires sont aussi des crises politiques et sociales, des crises où la reconnaissance de la dette sociale est menacée. Par conséquent, ce sont des crises de souveraineté.

(...........)

Après la chute de l’empire romain au V° siècle de notre ère, l’économie monétaire a reculé vertigineusement en Occident, poursuivant un processus qui avait été engagé dans la grande inflation romaine du IV° siècle. La défiance à l’égard de toute frappe monétaire a accompagné l’effondrement de la souveraineté. Le Haut Moyen Age a régressé à des formes rudimentaires d’échange qui utilisaient des lingots et d’anciennes pièces romaines échangées à leur poids. Car l’espace social de la valeur s’est morcelé.

(.........)

article passionnant

quel monde

Article lié : Sarko et le vent du Mistral

Ilker de Paris

  01/12/2009

C’est vrai que l’article du “lemonde.fr” est quelque peu inconsistant et contradictoire : en effet, s’agit-il d’établir des liens avec la pauvre Russie afin de la “stabiliser”, ou de lorgner sur les parts de marché allemands en Russie - riche cette fois ?

Par ailleurs, parler des tensions Russie-Pologne qui seraient la conséquence de la volonté butée russe de garder sa “sphère d’influence” (espèce de reste impérialiste de l’URSS), sans parler du rôle des BMDE (armement us contre la Russie installé en Pologne) c’est un manque à l’information, une faute professionnelle.

Enfin, la très jolie “source de polémique” de la fin pour nos jolies consciences qui carburent à l’image, conclut bien comme il faut.

Action révolutionnaire : 40% de CO2 en moins, chez nous, par nous ... et facile !

Article lié : Notes sur une tentative de révolte

Francis Lambert

  01/12/2009

Les Européens peuvent réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 s’ils y consacrent deux euros par jour et
1. réduire de 4% l’usage de la voiture individuelle: limiter à 43% de la totalité de ses déplacements (contre 75% aujourd’hui)
2. préférer le train à l’avion pour les déplacements inférieurs à 1.000 km
3. limiter la consommation de viande

Effets positifs escomptés :
- création d’emplois,
- baisse de la facture des importations d’hydrocarbures.

Extraits de
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5B00DD20091201

L’étude du “Stockholm Environment Institute” en participation avec “Amis de la Terre”
http://www.foeeurope.org/press/2009/Dec01_New_study_shows_40_emission_cuts_possible.html

(NB : 1g de consommation de viande par kg de votre poids apporte une dose suffisante de proteine en combinaison avec les 5 fruits-légumes etc… Au delà cette surconsommation de “purine” devient nuisible comme le suggère très bien le nom de cette protéine animale)

Pour une poignée de dollars

Article lié : Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

Bilbo

  01/12/2009

Bonjour,

Depuis deux décennies l’armement et la finance ont été les grands gagnants des politiques US successives. La finance cède la première mais elle se défendra jusqu’au bout, quitte à le faire avec des armes.

Ainsi les dirigeants de Goldman Sachs se sentent menacés au point d’engager des gardes du corps ou de demander des permis de port d’arme, ce qui est presque impossible à New York.

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=ahD2WoDAL9h0

Il y a dans cette nouvelle un parfum de western que Sergio Leone aurait adoré.

nos amis anglais

Article lié : Course dans le vide

jean pierre SIMON

  01/12/2009

réponse de Mike Shedlock

Article lié : Bernanke inquiet des attaques du Congrès contre la Fed

Franck du Faubourg

  01/12/2009

...a Bernanke:
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/11/ben-bernanke-pleads-for-his-job-my.html
Il est possible que les attaques en règle de Main Street USA contre la FED aient des répercussions sur les autres banques centrales occidentales,chapeautées par la BRI:
ce serait toucher au coeur de l’architecture du Système…

L'europe idéologique, elle, avance bien.

Article lié : L’Europe des nécessités réduites aux acquêts

geo

  01/12/2009

http://www.france.attac.org/spip.php?article10491

Silence, on transpose la directive Bolkestein

article publié le 19/11/2009

(............)

La directive Bolkestein est donc de retour. Ni morte, ni enterrée, comme on a pu l’entendre en 2005 de la part de Jacques Chirac encore président de la République. Elle est même d’une brûlante actualité : une courte passe d’armes entre la Confédération européenne des syndicats (CES) et la présidence suédoise de l’Union européenne, passée inaperçue en France, eut lieu le 23 septembre, la veille du Conseil européen sur la compétitivité. La présidence suédoise y a déclaré que « la directive sur les services peut permettre à l’Europe de sortir plus rapidement de la crise économique. » Ce à quoi la CES a immédiatement rétorqué : « La Présidence semble de plus en plus coupée de la réalité de la pire crise économique depuis la Grande Dépression […]. Si vous souhaitez lutter contre la crise, vous devez investir dans un vaste plan de relance européen et mettre fin à la domination des principes de marché à court terme », ainsi qu’aux «  obsessions idéologiques » de la directive sur les services, a aussi persiflé la CES.

Cette charge inhabituelle de la part de la CES met en évidence l’étape cruciale actuellement en cours, particulièrement en France. Dans le plus grand silence. Rien ne filtre des négociations secteur par secteur, ou peu de choses. L’étonnant mutisme gouvernemental est expliqué dans un rapport sur l’état de la transposition de la directive sur les services, présenté le 17 juin par le sénateur UMP Jean Bizet, quelques jours après les élections européennes. On y apprend que le gouvernement a abandonné l’idée d’un projet de loi-cadre pour transposer la directive services, en raison « des considérations politiques tenant à la forte sensibilité des implications de la “directive services”, sur les professions réglementées par exemple. Une loi-cadre de transposition pourrait en effet servir d’“épouvantail” à tous ceux qui seraient tentés d’instrumentaliser un exercice essentiellement technique à des fins électorales. Elle ne doit pas constituer un prétexte à la “cristallisation” des mécontentements de tous ordres, d’autant plus nombreux en période de crise ». En clair, pas de grain à moudre pour les altermondialistes…

(......)