Jean-Paul Baquiast
04/11/2010
Votre article nuance utilement le propre commentaire un peu pessimiste que j’avais fait de l’évènement, conjointement avec un ami général très fervent défenseur d’une vraie défense européenne
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=597&r_id=
Francis Lambert
04/11/2010
“Only the most bankrupt nation of all, the United States, continues to see its 300+ million cowering at home, watching sitcom reruns. “
“L’économiste Laurence Kotlikoff, de l’Université de Boston, déclare que la dette gouvernementale n’est pas de 13 500 milliards de dollars (US), soit 60% du PIB actuel, comme le pensent les investisseurs mondiaux et les contribuables américains, mais 14 fois plus élevée : 200 000 milliards de dollars, soit 840% du PIB actuel. (...)
“Le Pr. Kotlikoff utilise le terme ‘fossé budgétaire’, et non l’accumulation de déficits, pour définir la dette publique. Le fossé budgétaire est la différence entre les revenus prévus d’un gouvernement (exprimés selon la valeur actuelle du dollar) et ses dépenses prévues (également exprimées selon la valeur actuelle du dollar). Si l’on suit ce critère, les Etats-Unis vont encore moins bien que la Grèce”. (NB comme la grande majorité des états des PIIGS UNIS)
“Le Pr. Kotlikoff est un économiste reconnu. Il est chercheur auprès du Bureau américain de recherches économiques. Il a également été économiste au sein du Conseil économique de Ronald Reagan, lorsque ce dernier était président”. (...)
Le Pr. Kotlikoff a tort. Il “surestime inexplicablement la solvabilité des Etats-Unis” (...)
Ce n’est pas le PIB dans son ensemble qui soutient le gouvernement—mais uniquement la partie produite par le secteur privé. La partie du gouvernement est un coût… non une source de financement. Le fossé budgétaire total—c’est-à-dire les engagements gouvernementaux non-financés—dépasse les 200 000 milliards de dollars. Soit environ 14 fois le PIB. Mais si on le compare à la production réelle du secteur privé, il est 20 fois plus important.
Extraits de Bill Bonner http://www.la-chronique-agora.com/articles/20101102-3149.html
——Et ... le monde se découple des PIIGS UNIS——-
While the US economy continues to weaken, many foreign economies continue to experience solid—even spectacular—economic growth. When the global economic crisis began in 2008, many forecasters doubted that the world economy could return to growth without the US consumer.
But the world is learning what Peter Schiff has long predicted: that the US consumer is a drag on the world economy, not an engine for growth. As “decoupling” becomes more apparent, emerging economies are forming trade links among themselves, accelerating the process of decline for the United States. (...)
the trend is not limited to Asia. All around the world, countries with sound economic policies are continuing to expand. In fact, despite the attention paid to the so-called PIIGS, several European economies are also showing signs of decoupling. Germany, Europe’s economic powerhouse, grew at 2.2% in Q2 - its fastest rate in over 20 years! Switzerland expanded by 3.4% in the 2nd quarter, while Sweden and Finland grew by 4.6% and 3.7% respectively. Even historically tumultuous Poland boasted a 3.5% growth rate.
Predictably, this growth has whetted Europe’s appetite for imports, causing the EU to recently surpass the US as China’s largest export market. (...)
Whether you are looking at ASEAN, OPEC, or the EU, it is clear that decoupling is the order of the day. The world economy is rebuilding itself with China as its engine and hub.
Decoupling: Alive and Well (Daily Forex, By Neeraj Chaudhary) http://www.dailyfx.com/forex/fundamental/article/guest_commentary/2010/10/22/Decoupling_Alive_and_Well.html
Bogiidar
04/11/2010
Je trouve votre texte, au contraire, plein d’espérance.
Avec une bouteille de vodka voire une bouteille d’eau de vie, tout en écoutant des airs mélancoliques populaires slaves dans un café ou la lumière tamisée rend la chanteuse encore plus envoutante.
Tiens, j’ai bien envie de me servir un petit verre qui me secourra de bon matin.
Antoine
03/11/2010
La richesse et la subtilité de votre regard historique vous honore et nous captive. En lisant ce texte j’ai pensé à Il était une fois en Amérique, et à ce génie italien qui savait si bien montrer la texture des histoires individuelles et collectives en pays américain.
Merci beaucoup.
Archiloque
03/11/2010
http://www.antipope.org/charlie/blog-static/2010/11/conspiracy-theories.html
Les Lords anglais discutent (dans leur style inimitable) au parlement d’une mystérieuse fondation prête à verser beaucoup d’argent au gouvernement pour l’aider à éponger leurs dettes. Et l’on mentionne comme en passant que la Banque d’Angleterre est impliqué dans un système de blanchiment d’argent de l’IRA.
georges dubuis
03/11/2010
Lisez ” l’obsolescence de l’homme” de Gunter Anders c’est époustouflant , un livre qui a disparu pendant 50 ans et qui est a l’origine de “La société du spectacle” dont DEbord a soigneusement caché l’origine puis plagié et obscurcit ce qui est très clair et LISIBLE.
Dedef
02/11/2010
http://fr.wikipedia.org/wiki/Modèle_de_propagande
La Fabrication du consentement
où
la fabrique du consentement (chomsky)
(the manufacturing of consent (chomsky)
Coli
02/11/2010
Sur l’aggravation de la perte de légitimité du gouvernement français, suite à la réforme des retraites, un article encore impeccable de Frédéric Lordon à l’adresse suivante : http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites
avec notamment ce passage :
[
] le spectacle en soi consternant de linconséquence dun président en plein chaos mental ne vaudrait pas une seconde dattention sil ne venait souligner par un formidable raccourci la retraite contre le triple-A le degré auquel les intérêts fondamentaux du corps social ont été subordonnés à ceux des opérateurs des marchés.
Ainsi par un monstrueux dérèglement dont aucun des habituels curés de la « démocratie » ne semble sêtre aperçu, nous assistons à cette situation proprement ahurissante dans laquelle un gouvernement prétendument légitime tente de sadresser simultanément à deux communautés parfaitement hétérogènes et dont les intérêts sont radicalement antagonistes, à savoir la communauté politique nationale des citoyens et la communauté extra-politique (quoique politique elle le soit mais à sa manière bien à elle) et extra-nationale des créanciers internationaux, le comble du dérèglement venant de ce que, de plus en plus, les arbitrages des politiques publiques sont rendus en faveur de la seconde de ces communautés et contre la première.
Dans cette affaire, le spectacle guignolesque dun pouvoir qui saplatit en fait devant les forces quil ne menace quen mots, est quantité négligeable comparé à cette configuration inédite de la politique moderne dans laquelle nous a fait entrer la libéralisation financière internationale. Car on croyait le peuple souverain la seule communauté de référence de lEtat, son ayant-droit exclusif, lunique objet de ses devoirs, et lon aperçoit comme jamais à loccasion de la réforme des retraites que, contrairement à de stupides idées reçues, le pouvoir politique ne gouverne pas pour ceux dont il a reçu la « légitimité » mais pour dautres. Il y a donc un tiers intrus au contrat social et lon découvre que, littéralement parlant, cest lui qui fait la loi et tous nos vux accompagnent les justificateurs de la « légitimité du mandat » et de ce que « ce nest pas la rue qui gouvernera », car on se demande bien quelle autre solution il reste, à part la rue à prendre, pour objecter à cette sorte de scandale. [
]
Dans l’esprit de Philippe Grasset, on pourra être septique sur la capacité de “la rue” à reprendre le pouvoir et même sur la pertinence de ce mode d’action, mais nous assistons bien au spectacle d’un pouvoir politique embourbé dans des contradictions insurmontables. Continuez comme cela M. Sarkozy (et tous les autres, “gauche” comprise), le discrédit total n’est plus très loin….
Bilbo
02/11/2010
Bonjour,
le Big Business semble tout doucement prendre ses distances avec le système politique, Démocrates et Républicains étant renvoyés dos à dos.
Par exemple Bill Gross, l’un des plus influents gestionnaires de fonds américains (il a cofondé PIMCO qui gère plus de 1200 milliards de dollars) et donc l’un des plus intégrés au système, a lancé un appel singulier à l’approche des élections dans un article intitulé “Run Turkey, Run” :
“They say a country gets the politicians it deserves or perhaps it deserves the politicians it gets. Whatever the order, America is next in line, and as we go to the polls in a few short days its incumbent upon a sleepy and befuddled electorate to at least ask ourselves, Whats going on here? Democrat or Republican, Elephant or Donkey, nothing much ever seems to change. Each party has shown it can add hundreds of billions of dollars to the national debt with little to show for it or move our military from one country to the next chasing phantoms instead of focusing on more serious problems back home. This isnt a choice between chocolate and vanilla folks, its all rocky road: a few marshmallows to get you excited before the election, but with a lot of nuts to ruin the aftermath.
Each partys campaign tactics remind me of airport terminals pre-9/11 when solicitors only yards apart would compete for the attention and dollars of travelers. Save the Whales, one would demand, while the other would pose as its evil twin Eat Whale Blubber, the makeshift sign would read. It didnt matter which slogan grabbed you, the end of the days results always produced a pot of money for them and the whales were neither saved nor eaten. American politics resemble an airline terminal with a hucksters bowl waiting to be filled every two years.
And the paramount problem is not that we contribute so willingly or even so cluelessly, but that there are only two bowls to choose from. Thomas Friedman, the respected author of The World Is Flat, and a weekly New York Times Op-Ed author, recently suggested ripping open this two-party duopoly and having it challenged by a serious third party unencumbered by special interest megabucks. We basically have two bankrupt parties, bankrupting the country, was the explicit sentiment of his article, and I couldnt agree more whales or no whales. Was it relevant in 2004 that John Kerry was or was not an admirable swift boat commander? Will the absence of a mosque within several hundred yards of Ground Zero solve our deficit crisis? Is Christine ODonnell really a witch? Did Meg Whitman employ an illegal maid? Who cares! We are being conned, folks; Democrats and Republicans alike. What have you really heard from either party that addresses Americas future instead of its prurient overnight fascination with scandal? Shame on them and of course, shame on us. Were getting what we deserve. Vote NO in November no to both parties. Vote NO to a two-party system that trades promises for dollars and hope for power, and leaves the American people high and dry. “
Dans cet article, Bill Gross s’en prend également à la Fed qui, profitant du contexte pré/post-électoral, annoncera demain une nouvelle phase de création monétaire probablement pas piquée des vers.
L’article : http://www.pimco.com/Pages/RunTurkeyRun.aspx
Cordialement.
georges dubuis
01/11/2010
La surenchère dans l’horreur, les 1ers de la classe en rajoutent dans le sordide, ils ne se sentent plus pisser comme notre gouvernement très USRAEL, criminalité vertueuse du sens en FORCE.
georges dubuis
01/11/2010
Quel vertige, quelle envolée Mr Grasset, une telle tempête dans une tasse de thé qui l’eut cru et dire que le triste et désespérant Paul Jorion, sub éditeur d’Attali ne voit RIEN comme cela, populiste a t il dit avec dédain, ce triste réaliste primaire ne veut rien comprendre du virtuel et des croyances.
BRAVO.
Le Tea Party(une autre opération sous faux pavillon) l’un des actes fondateurs de l’indépendance US serait il AUSSI sa chute ?
Nous attendons tous la fin du film de cette SUPERPRODUCTION du rêve de l’argent et de la divine finance, qui nous donne cette version “le marché est une farce, enveloppé dans une plaisanterie, à l’intérieur d’une tragicomédie”
Dominique Larchey-Wendling
01/11/2010
La “punditocratie” (éditorialistes) s’y met aussi et Stephen Walt est passablement ahuri par la bêtise des conseils de l’establishment Washingtonien.
http://walt.foreignpolicy.com/posts/2010/10/31/what_was_david_broder_smoking
Franck du Faubourg
01/11/2010
Dilma Roussef est élue présidente du Brésil..
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilma_Rousseff
+quelques videos sur les rancoeurs alimentant le Tea Party:
http://www.zerohedge.com/article/franz-kafka-would-be-proud-americas-end-liberty
mais aussi l’incontournable:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cJqM2tFOxLQ
Morales
30/10/2010
En décembre 1979, les mouvements de troupe soviétiques (pont aérien entre le territoire soviétique et Kaboul) furents constatés et filmés en direct par des français présents sur le terrain (vallée du Panchir) proches du Cdt Massoud.
La presse US REFUSA de publier ces informations pourtant prouvées ; la presse hexagonale nationale s’aligna expressément sur la presse US ( “si les américains n’en parlent pas, nous ne publierons rien ...”)
Jean-Paul Baquiast
30/10/2010
Je pense que le point de vue de Philippe Grasset est particulièrement fondé. En termes de métahistoire, comme il dit, cette réunion de Deauville marque sans doute l’apparition de la Forteresse Eurasie. Ce concept complèterait utilement celui de forteresse Europe que nous développons pour notre part. Crise aidant, la Russie, l’Allemagne et même la France, sans parler de la Pologne, pourront sans doute y voir la seule perspective possible à terme. Les pbs à résoudre seront nombreux, mais pas moins que ceux qui résulteraient de notre soumission aux pouvoirs financiers atlantistes.
Le silence des 3 protagonistes pourrait en effet être interprété, paradoxalement, par l’importance qu’ils ont attribué à cette réunion.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier