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Structure et fonction du langage

Article lié : Ma “vérité-de-situation”

jc

  21/02/2021

Je suis retombé sur cet article en lisant https://www.dedefensa.org/article/shakespeare-moliere-en-un-acte-metaphysique. Je l'avais déjà parcouru sans y rien trouver à commenter. Mais aujourd'hui, derrière les métaphores cuirassier et chevau-léger ("Le chevau-léger tourne, le cuirassier charge. Sans doute sont-ils tous les deux nécessaires…"), je devine les concepts de structure et de fonction du langage, ce qui me fournit un point d'entrée pour commenter ici (Il suffit d'un mot, d'une phrase, d'une métaphore…).

Thom (who else en ce qui me concerne) fait de l'opposition structure/fonction la colonne vertébrale de son essai de théorisation de la biologie (1); ce qui incite à tenter de faire de cette même opposition la colonne vertébrale de la théorisation de la linguistique, puisqu'il y a pour lui une profonde analogie "sémantiquement acceptable" entre biologie et linguistique (2).

Thom est convaincu que "le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, contient dans sa structure les clés de l'éternelle structure de l'Être" et que la structure du langage a une origine géométrique. Il associe ainsi des singularités instables (catastrophes élémentaires) à certains verbes "fondamentaux", singularités qui se stabilisent en se déployant, ce déploiement se manifestant en linguistique par l'adjonction de substantifs (4) : c'est le verbe qui se fait chair… (5)

En ce qui concerne la fonction du langage, Thom considère qu'elle est liée à un double contrainte (6) : "La première contrainte répond au besoin de virtualiser la prédation. L'homme en éveil ne peut, comme le nourrisson de neuf mois, passer son existence à saisir les objets pour les mettre en bouche. Il a mieux à faire: aussi va-t-il "penser" c'est-à-dire saisir des êtres intermédiaires entre les objets extérieurs et les formes génétiques: les concepts. La seconde contrainte exprime la nécessité pour le groupe social de transmettre rapidement les informations nécessaires à sa survie (présence au voisinage de proies, d'ennemis, etc.)."  

Il me semble que le nominalisme (cf. la célèbre querelle des universaux initiée par Porphyre) suffit pour réaliser la seconde contrainte, alors que le réalisme est nécessaire pour la première. Pour moi l'abandon moderne du réalisme logocratique au profit du seul nominalisme -je préfère le terme de conventionnalisme- est une rupture catastrophique (au sens usuel du terme) qui conduit tout droit au matérialisme mécaniste du XIXème siècle (et à celui naissant dans la seconde moitié du XXème siècle, les langages informatiques ne pouvant être que conventionnels). Cette rupture catastrophique m'apparaît nettement dans la citation de Kara Morza, via Vladimir Volkoff.

La théorie thomienne, qui nécessite de revenir au réalisme platonicien des idées, permet, je crois, d'envisager un matérialisme du XXIème siècle qui serait vitaliste, voire animiste (Et la chair s'est faite verbe…); car les singularités qui donnent naissance aux verbes ne naissent pas spontanément, elles apparaissent comme des défauts d'un continu cherchant à s'invaginer dans lui-même (en 1D seuls les points pli, en 2D les lignes de pli, les points croisement de deux lignes de pli et les points fronce, en 3D…) :  "Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, qui te remords l'étincelante queue".

"Et le verbe s'est fait chair ou "Et la chair s'est faite verbe" ? Dans "La Grâce de l'Histoire" PhG cite Daniel Rops à plusieurs reprises (à propos du "Balzac" de Rodin) : "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice". Il y en a, je crois, pour tous les goûts…


(1) Cf. "Structure et fonction en biologie aristotélicienne" (AL), article à propos duquel il écrit dans le "chapeau" (1990) : "C'est probablement l'un des exposés les plus complets du programme de constitution d'une biologie théorique."
(2) Par exemple typique l'analogie endoderme-mésoderme-ectoderme/sujet-verbe-objet.
(3) Cf. la vidéo-testament "La théorie des catastrophes" avec Émile Noël de 28'40 à 32'30.
(4) SSM, 2ème ed., p.312.
(5) "La mitose cellulaire, la procréation qui réalisent le projet peuvent être vues comme des projections du sémantique dans le spatial: Et le verbe s'est fait chair!" (SSM, 2ème ed., p.295.
(6) SSM, 2ème ed., p.309.

Et la France?

Article lié : La Covid à l’arme blanche

jc

  19/02/2021

PhG : " Il est vrai que la France est raisonneuse, et entend ... raison garder et honorer la si-française Raison ...".

La France actuelle figée dans ses idéaux révolutionnaires (devise Liberté-Égalité-Fraternité, droits de l'homme, laïcité...) et dans sa croyance en la raison issue des Lumières du XVIIème siècle? Les souverainistes français feront-ils leur jonction avec ce mouvement souverainiste qui agite le nord de l'Europe? L'unification pérenne des mouvements s'opposant au Système ne pourra, selon moi, se faire que sur la base d'une vision du monde radicalement différente de la vision nihiliste actuelle.

René Thom propose une telle vision (il voit sa théorie des catastrophes comme une méthode permettant de penser le monde et comme un langage permettant de décrire la réalité). Il s'agit d'une vision métaphysique qui, selon moi, a l'avantage sur les visions théologiques traditionnelles de pouvoir être acceptée par les mécréants, Pour y croire il est nécessaire -et pour moi suffisant- de la comprendre (cf. sa vidéo-testament (1998?) "La théorie des catastrophes", entretien avec Émile Noël, à partir de 45'50, disponible sur la toile).

Merci

Article lié : Shakespeare & Molière, en un Acte métaphysique

Kevin

  19/02/2021

Merci encore pour votre lucidité, votre courage et votre intelligence. Vos articles sont un réel soutien. Cela fait un bien fou de voir quelqu'un se donner le mal d'appeler les choses immondes par leur nom mais surtout de les décrires avec précision dans leur ignominie.

il est trop tard

Article lié : Échangerais Trump contre Navalny

Marc Gébelin

  15/02/2021

Trump n’est pas à la hauteur de ce "coup". C’est un homme d’affaire, pas un stratège, ni politique, ni militaire. Tant que les provocations ou les atermoiements ne lui coutaient rien (rencontre de Kim Jong Un, pétards téléguidés sur la Syrie, faux retrait de ses troupes, vol revendiqué du pétrole syrien, assassinat du général Suleimani, etc.), il ne prenait pas beaucoup de risques, ni internes, ni externes. Rencontrer Poutine dans les circonstances actuelles ne rendrait pas enthousiastes les électeurs du Middle West qui auraient du mal à comprendre une tactique et une stratégie à la Sun Tsé eux qui ne pensent qu’à vendre leur maïs pollué aux gènes Monsanto aux Chinois. L’accusation de trahison serait entendue par 80% des Yankees à moins que Trump ait le culot d’aller encore plus loin et révèle que le 9/11 fut une opération des services secrets américains et israéliens. Les documents qu’ont certainement les Russes sur la question pourraient alors servir à quelque chose. Mais même le peuple Russe aurait du mal à gober le coup. Le mensonge international est allé si loin, est si gros, que le révéler ne serait compris par aucun des peuples, ni européens ni américain, ni même peut-être russe qui n’est favorable à Poutine que parce qu’il n’y a personne pour le remplacer (à par son ministre de la défense s’il continue d’exister).
Les grands coups à la de Gaulle, bombe atomique, coup d’état de 58, ou opérations genre Kennedy 22 novembre 1963, ou encore capitulation-Gorbi-tâche-de-vin, sont déjà d’une autre époque. Je le répète, le mensonge est allé trop loin. Seule une vraie épidémie aux Us avec des centaines de milliers de morts pourrait rebattre les cartes. Et faisons attention que les Démocrates-Biden n’y songent pas avant tout le monde!... Je plaiderai plutôt pour un gros coup d’anthrax dans plusieurs pays en même temps avec état d’urgence à la clé dans toute l’Europe. Je serais Poutine j’y réfléchirais. Et si pas d’anthrax, du Novitchok, mais du bon, pas celui qui a fait éternuer Navalny.
 

Folie à venir ou Avenir de la folie

Article lié : Échangerais Trump contre Navalny

Didier Favre

  15/02/2021

La rencontre de Trump et Poutine serait un coup médiatique fabuleux. Ce serait aussi un renvoi d’ascenseur de première a l’opération US de déstabilisation de la Russie. L’immense majorité de la population mondiale y gagnerait un lancement d’une politique internationale apaisée. Le spectre d’une guerre nucléaire s’éloignerait de nous. Les raisons d’hésiter sont considérables.

Trump se ferait sauter dessus par tous les croyants qu’il est un agent de Poutine. La critique facile de « l’agent va rencontrer son patron » sous toutes les formes possibles sera faite. Je sais pouvoir compter sur Rachel Maddow et d’autres du même acabit pour le hurler sur tous les toits. Les Démocrates sont totalement vendus à cette idée et ne demandent qu’une ombre de preuve pouvant être créée à partir de n’importe quelle affirmation crédible. Cette crédibilité peut être si légère qu’il leur faudra rendre illégal tout examen superficiel de la situation.

La création de l’insurrection à partir des images du Capitole m’a montré comment le crime peut être créé. L’interdiction absolue de discuter publiquement de la validité de cette accusation me dit comment l’accusation de trahison par Trump sera défendue. Les seules voix autorisées seront accusatrices. Toute dissension sera une infamie comme Schumer et Pelosi ont nommé ceux qui ont voté contre la culpabilité de Trump. Chaque « infâme » sera donc, à minima, vaporisé (cancelled) si pas pire. Bref, Washington DC est clairement folle mais si Trump rencontre Poutine, son état actuel paraîtra un modèle de santé mentale et d’équilibre par rapport à ce qui va lui tomber dessus.

Personnellement, je suis totalement en faveur de cette rencontre. Je comprends également les objections à cette dernière du point de vue trumpien et je n’ai même pas considéré les conséquences pour Poutine. L’une d’elles serait une situation internationale plus compliquée face au pouvoir US en place. Une autre serait une accélération de la montée en puissance des bases US aux frontières de l’Asie. Là, je m’avance sans trop savoir.

Le sort du Système

Article lié : Covid  forever

jc

  14/02/2021

Si l'hypothèse Ammon se confirme le Système a du souci à se faire car ses deux piliers que sont le Système du technologisme et le Système de la communication risquent fort de se fracasser sur le mur de la réalité virale (le mécanisme face au vitalisme) . (PhG a rappelé ici à plusieurs reprises que l'écroulement des empires -voire des civilisations- était souvent lié à une pandémie.) 

Effarement tragi-comique

Article lié : RapSit-USA2021 : The-Donald est-il leur Covid ?

Didier Favre

  14/02/2021

Cette histoire a un côté ridicule et un côté tragique.

Son ridicule est dans la solennité de la remise des documents de la procédure pour virer un président qui n’est plus en fonction. Il est dans la haine délirante des ténors de la politique US pour Trump. Elle dépasse en intensité ce qu’Hitler a connu. Trump n’est certainement pas un saint mais le haïr à ce point me dépasse. Les délires de l’insurrection du 6 janvier sont aussi ridicules que le sérieux avec lequel ils sont énoncés. Le ridicule vient de la distance entre un simulacre impossible à croire et le sérieux avec lequel il est cru et défendu.

C’est également tragique. Cet égarement évite à ses auteurs des questions comme la politique à suivre pour faire face au désastre du confinement. Il évite de se demander si le woke n’empirerait pas la situation désastreuse du pays. Il évite de se dire que peut-être le 1% tue le reste à petit feu. Il évite de se demander ce qui divise le pays si profondément. Il évite de regarder l’avenir et de se demander quel pourrait être la chose à y construire. J’oublie certainement des choses très importantes. Elles sont toutes en train de détruire ce pays que j’ai admiré. Ceux qui le dirigent s’en moquent. Des gens en souffrent et en meurent.

Des morts, des vies détruites, de la maladie, des haines recuites sont considérées sans importance par ces gens. Il leur est beaucoup plus important de réussir à « vaporiser », au sens orwellien du terme, Trump. C'est fou.

merci

Article lié : Salut au poète

Disciple égaré

  13/02/2021

Magnifique, merci ces belles lignes…!

De la métaphore à l'inconnaissance. 1

Article lié : Salut au poète

jc

  13/02/2021

En relisant le glossaire "Inconnaissance (vers le haut)" je trouve particulièrement bien adapté mon commentaire du 25/01/2021 "De Denys l'Aéropagite à René Thom" article lié "Que faire de tout cela ?".

De la métaphore à l'nconnaissance

Article lié : Salut au poète

jc

  12/02/2021

Wiki distingue l'analogie explicite, la comparaison, et l'analogie implicite, la métaphore. Pour Thom "toute science est métaphorique" , et science vient du latin scientia qui signifie connaissance. L'inconnaissance : une connaissance implicite, voire une co-naissance implicite (ce que suggère son rapport avec l'analogie) ? Le passage d'une connaissance implicite à une connaissance explicite étant un dévoilement, une apocalypse, la théorie thomienne des catastrophes, qui est une théorie de l'analogie, est selon moi un tel dévoilement (hélas difficilement accessible aux poètes…).

petit correctif

Article lié : Le programme de Monarc 1er, suite

julien Sardou

  12/02/2021

Belle mise en perspective.
Je constate cependant que la Suède n'a pas plus de morts du Covid pour 100.000 habitants que nous, selon santé public france:
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-morts-hospitalisations-age-malades-l-evolution-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-graphiques.html

glaçant

Article lié : L’hypothèse de l’anéantissement...

Disciple égaré

  09/02/2021

Glaçante analyse, malheureusement valable, à laquelle je n'ajouterai que deux idées: la capacité dans le 'bordel' intérieur des Etats de l'union, leurs gouverneurs, enfin certains, à être une force sans doute moins modératrice que contraignante ou limitatrice. Et puis deuxième idée, cette analyse de PhG donne à réfléchir sur le chemin parcouru en Europe quant à la notion d'autonomisation. Je suis frappé du chemin parcouru et du 'mainstreaming' du vocabulaire 'souverainiste' européen depuis 4 ans. Ce n'est plus seulement une lubie française, mais on voit bien que la Bruxelles officielle, les laboratoires d'idées les plus autorisés s'en sont emparés eux aussi; l'idée de travailler à une plus grande souveraineté ou autonomie européenne est désormais une évidence pour beaucoup plus de monde. C'est une politique souhaitée et mise en oeuvre par les autorités en place, type Borrell. Il faudrait sans doute s'entendre sur les mots, qui dépassent la réalité et même l'espoir qu'on peut en avoir. Mais il est observable que les amis américains n'ont pas encore complètement intériorisé le changement du regard des Européenns intervenu durant la présidence Trump.  Un changement de paradigme. Peut-être est-ce sans importance au regard de ce qui se joue, au regard des forces militaires en présence, mais on gagne toujours - en dignité au moins - à avoir les yeux ouverts. 

Guaido, guano, Guaino

Article lié : Biden & Navalny : un ReSet de quoi ?

Ivan-Ivan Chasseneuil

  03/02/2021

Guaido, non ? 

Je me suis demandé depuis quand l'ancien conseiller de Sarkozy avait ressuscité et pour quelle cause…

Mais bon, le guano, on comprend bien qu'il y ait une confusion lié à l'extrême fulgurance de votre plume. Bien trouvé.

Pouvoir sémiologique.1.0

Article lié : RapSit-USA2021 : Quête de liberté des États

jc

  03/02/2021

Après réflexion il me semble qu'il y a deux attitudes humaines possibles : celle des transcendantaux (dualistes?) qui considèrent qu'il y a des substances séparées de la matière; et celle des immanents (monistes?) qui pensent que, d'une certaine façon, nous renfermons en nous-mêmes notre propre principe. La position de PhG me semble claire alors que celle de Thom me paraît de prime abord plus ambigüe :

"C'est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles présentent l'apport immédiat le plus intéressant. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l'être vivant, ils dissolvent l'antinomie de l'âme et du corps en une entité géométrique unique." (SSM, 1972, conclusion)

"... au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire." (id)

"(...) le problème classique de l'opposition : « réalisme-idéalisme » ne se pose pas pour nous ; car on se place à un niveau (celui de l'image homomorphe du réel dans l'esprit) où cette distinction s'abolit."

La citation suivante (ES, 1988, p.245) règle-t-elle la question ? :
:
"En dépit de mon admiration pour Aristote, je reste platonicien en ce que je crois à l'existence séparée ("autonome") des entités mathématiques, étant entendu qu'il s'agit là d'une région ontologique différente de la "réalité usuelle" (matérielle) du monde perçu. (C'est le rôle du continu -de l'étendue- que d'assurer la transition entre ces deux régions."
 

Pouvoir sémiologique.1

Article lié : RapSit-USA2021 : Quête de liberté des États

jc

  02/02/2021

Le processus d'adhésion des gouvernés à un pouvoir des signes est du domaine de la psychologie (domaine sur lequel PhG insiste tant) donc(?) de l'irrationalité -l'inconscient…-, et a priori opposé à la rationalité des mathématiques (1) supposée par le citoyen basique.

Mais, dans l'introduction de "Psychanalyse qualitative" (préface de René Thom) Michèle Porte écrit :

"peut-on nier que la création en mathématiques pures soit une exploration et une explicitation partielle des processus psychiques ? Sinon, il paraît cohérent et évident, d'une façon intrinsèque, que les psychanalystes qui explorent ces mêmes processus par d'autres moyens en viennent à un dialogue avec les mathématiciens."

Les psychanalystes (certains au moins) théologiens (au sens d'Aristote) laïques, au même titre que les mathématiciens platoniciens (certains au moins)?


(1) Thom : "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal [platonicien], le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction. Car c'est dans l'intuition que réside l'ultima ratio de notre foi en la vérité d'un théorème -un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd'hui bien oubliée, l'objet d'une vision."