jc
10/03/2019
De ce que je lis à gauche et à droite -en fait essentiellement sur ce site- je retire que Trump est "famille" au sens où l'entendait Lady Thatcher: "There is no such thing as society. There are individual men and women, and there are families." Je "sens" plus Trump comme un animal des temps modernes que comme un barbare: "animal" parce que "struggle for life" à donf -la société se limitant pour lui à sa propre famille-, "des temps modernes" parce que loi du fric.
Macron est peut-être encore plus TINA que Margaret en ce sens que pour lui la société se limite à l'individu: "struggle for life" individuel -même pas familial-, en marche en rang par deux: 01 01 01 .... Je "sens" chez Macron un côté "robot-qui-ne-fait-que-recracher-ce-qu'on-lui-a-appris", je le "sens" plein de vide, quasi inhumain, pour moi c'est l'archétype du barbare postmoderne.
Je me suis amusé jadis sur ce site¹ à noter les gens sur une échelle "à la Thom": pli: 2, fronce: 3, queue d'aronde: 4, papillon, ombilics elliptique et hyperbolique: 5, ombilic parabolique: 6, double fronce: 9.
La fronce représentant typiquement pour Thom le conflit prédateur-proie, je note Trump 3, mais j'hésite à noter Macron (pas plus que 3 de toute façon) à cause de son côté robot -inhumain et inanimal-. Je crois qu'il faut essayer de réapprendre à juger les gens animalement et humainement, c'est-à-dire "comme on le sent", avec tout notre être, ontologiquement (et non sur des critères essentiellement raisonnables, essentiellement "Système").
Thom considère que la catastrophe papillon est la catastrophe de don. Il est clair pour moi qu'une société ne peut exister que s'il y a des gens qui, naturellement, donnent plus qu'ils ne reçoivent. Et je ne vois pas d'exemple plus naturellement archétypique que le don d'une mère pour sa progéniture².
¹: et précédemment sur le blog de Paul Jorion
²: Je milite pour l'égalité politique homme-femme (les femmes au Sénat, les hommes à l'AN) (bien que, stabilo-structurellement parlant, je noterais volontiers 9 le logos "phénix" et "seulement 6 le logos "champignon"...).
jc
09/03/2019
Guénon et Evola (auxquels je rajoute PhG) sont de la même famille d'esprit.
Bien que Thom ne soit pas de cette famille -du moins je crois-, je suis de plus en plus convaincu qu'il y a quand même entre les précités et Thom un esprit de famille. Et l'un des liens qui les unit est qu'ils opposent tous "L'éternel présent" de la Tradition au "Big Now" des modernes et des postmodernes.
Pour les scientifiques le "Big Now" est né avec l' "invention" du calcul infinitésimal. C'est là que le temps est devenu un ensemble d'instants repérés par autant de nombres réels "ordonnés", et que l'espace est devenu un ensemble de points repérés par leurs coordonnées cartésiennes. C'est là que le temps a été "haché menu" -et l'espace aussi- par le biais de sa représentation cartésienne par la "droite réelle", c'est là que le temps est devenu une succession de "Big Now", rendant impossible, pour ceux qui acceptent cette représentation du temps -les scientifiques dans leur immense majorité et, à leur suite, les "penseurs-Système"-, de concevoir l' "Eternel présent". Et même de concevoir le mouvement! Car l'invention du calcul infinitésimal n'a pas résolu pour autant les paradoxes de Zénon¹.
Bien qu'il ne soit pas de la famille, Thom est à ce propos -et selon moi à beaucoup d'autres- dans le même esprit, comme le montrent les quelques citations suivantes (il y en a beaucoup d'autres):
- "Le monde concret se trouve immergé dans l'abîme qui sépare le vrai continu, celui que nous procure l'intuition immédiate du temps, du faux continu pseudo-numérique que nous fabriquent les logiciens et autres théoriciens des fondations de la Mathématique."
- "L'existence du continu apparaît comme une donnée primordiale. C'est par elle, croyons-nous, que s'opère la jonction entre la description langagière d'Aristote et la description mathématisée de la Physique post-galiléenne."
- "Peut-être faudra-t-il renverser l'interprétation traditionnelle des paradoxes des Eléates. Ce n'est pas le continu qui fait problème, mais bien le continu dans sa réalisation d'infini actuel, qui justifie l'infini dénombrable car, n'est-ce pas, Achille finit par dépasser la tortue."
Dans "Le règne de la quantité et les signes des temps", Guénon considère deux sortes de quantité: la quantité continue et la quantité discrète (le nombre). Pour moi Thom est d'abord un penseur du continu, donc un quantitatif au sens de Guénon; mais ce n'est pas du tout un quantitatif numérique, que le nombre soit pris au sens vulgaire ou même au sens sacré -il laisse volontiers, je crois, cette approche sacrée à Grothendieck-, et, bien entendu, ce n'est pas un penseur du pseudo-continu "à la Descartes". Thom n'est donc pas "de la famille"; il est trop "matérialiste" pour cela, trop topocrate. Ce qui ne l'empêche pas d'être pour l'unité primordiale, continuité oblige; et par ce biais fondamentalement membre éminent de la grande famille des anti-Système.
¹: Cf. "Les principes du calcul infinitésimal", en particulier le chapitre XXIII.
Christian Feugnet
09/03/2019
C'est de la notre qu'il est question . Alors le déclin aussi çà prend son temps , 250 ans aussi . Alors on peut se dire qu'y a le feu , ce que la plupart vont se dire . Ils vont s'adapter : abstinence , raisonnabilité , tout çà ... Mais pour ce qui aiment la vie ? C'est encore possible , s ils se réveillent à remps .
jc
08/03/2019
(Darwiniens s'abstenir.)
Thom a écrit un article "Logos phénix", écrit en 1979 qui figure dans la deuxième édition de MMM (Modèles mathématiques de la morphogénèse) de 1980; j'ai la première, qui date de 1974, et ne sais pas ce qu'il y a dedans.
Nb: Ce .1 renvoie au *** du .0
Christian Feugnet
08/03/2019
J' ai deux timing financier assez précis . L'un est réglé comme une horloge , compte tenu que toute horloge est imparfaite , celle du bitcoin . L'autre dépend de l'épaisseur du crayon dans un graphe logaritjmique ( 5 ans au mieux) , donne 2030 au plus tard .
L'un est marqué par un énenement le halving qui marque l'ascenscion hyperbolique du prix , la fin d'un systéme politique fr période 50/60 ans: le post moderne pour faire vite . L'autre l'effondrement du systéme financier de 250 ans ( monnaie fiduciaire) , les implications géopolitiques fantastique à l'échelle d' aujourd'hui , euphémisme déclin acté de notre civilisation . Certain que cette année , 2020,, au moins politiquement , sera spéciale .
jc
08/03/2019
PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée".
Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécilité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".
Tous les mammifères connus (plus de 5000, sauf -exception qui confirme la règle- le lamantin et le paresseux), ont sept vertèbres. Pourquoi?
Notre cerveau prédateur centralise ce que perçoivent les sens qui y sont liés -vue, ouïe, odorat, goùt-. Or notre condition d'animal mammifère fait que nous ne perçevons le monde qu'en 3D, avec une dimension supplémentaire -temporelle- qui nous permet de percevoir le mouvement et de nous repérer en terrain 2D déformé (non plan). Et nous ne perçevons du monde que ce qui "accroche" nos sens, en particulier notre regard. Et ce qui "accroche" nos sens ce sont précisément les singularités. La théorie thomienne des catastrophes énumère* ces singularités qui sont au nombre de sept.
D'autres espèces vertébrées ont plus de vertèbres cervicales. Ainsi les oiseaux qui, évoluant en 3D, ont -conjecturalement- besoin d'accrocher des singularités supplémentaires pour se repérer en terrain** 3D déformé. Il y en a quatre supplémentaires si on rajoute une seule dimension: 7+4=11, le nombre de vertèbres cervicales du perroquet (ai-je lu, le cygne en ayant 25). Combien en a le phénix?
Les oiseaux auraient-ils une intuition plus haute que les hommes?
*: C'est plus compliqué que ça, mais c'est dans cet ordre d'idées.
**: Ce serait plutôt en airain!
***: http://psychanalyse-paris.com/La-femme-n-existe-pas-dans-l.html
jc
06/03/2019
A quoi pourrait ressembler la partie visible du noyau transcendant différencié?
Le nombre sept revient souvent dans différentes traditions, c'est ce dont je me suis aperçu en parcourant "Quelques remarques sur la doctrine des cycles cosmiques" de Guénon. Sept est aussi le nombre des catastrophes élémentaires, celles visibles dans notre espace-temps. Y-a-t-il un rapport? Pourquoi pas? (Après tout le premier ouvrage-phare de Thom est intitulé "Stabilité structurelle et morphogénèse". Et de génèse à morphogénèse il n'y a qu'un pas, surtout pour les partisans de l'éternel retour.)
1. Je pense que je serais capable de trouver dans l'oeuvre de Thom des citations allant dans le sens d'un noyau transcendant différencié;
2. Ce que d'autres que moi suggèrent également fortement; ainsi:
"Parmi les multiples diversités, celle qui touche aux formes a, depuis toujours, éveillé en nous l’intérêt, l’étonnement, voire la passion ; le monde qui s’offre à notre vue est un permanent spectacle où se mêlent les formes naturelles et celles que l’homme a agencées pour créer une harmonie particulière que nous appelons l’art. Mais, en regardant de plus près l’immense variété de ces formes, créations de la nature ou de l’homme, on sera étonné de découvrir qu’elles paraissent résulter d’agencements chaque fois différents d’un nombre limité de formes. De ces limitations résulte, peut-être, cette sensation que nous éprouvons à la contemplation de la nature ou d’une œuvre d’art, et que nous appelons harmonie. Remarquons en passant, que des limitations, on en trouve ailleurs que dans le domaine des formes ; ne sait-on pas en effet, que l’étonnante variété des matériaux répandus dans l’univers ne sont en fin de compte que les multiples combinaisons d’une centaine d’éléments (particules élémentaires). En fait, on pourrait dire comme P. Stevens: "La nature se comporte comme un metteur en scène qui utilise les mêmes acteurs chaque soir dans des costumes différents pour des rôles différents."
La recherche de l’unité dans le monde des formes revient donc à identifier ces acteurs et à connaître leur répertoire."¹
(Extrait de https://www.revue3emillenaire.com/blog/theorie-des-catastrophes-une-approche-systemique-pour-une-topologie-de-la-realite-par-rui-da-silveira/)
3. Dans "Comment la vérité et la réalité furent inventées" Paul Jorion écrit p.53, hélas sans plus d'explications:
"J'avais pu constater personnellement, au sein du panthéon des mêmes populations Xwéda (du Bénin actuel), le regroupement des phénomènes naturels en vastes catégories reproduisant les sept "catastrophes élémentaires" de la théorie géométrique des catastrophes due à René Thom."
A quoi pourrait ressembler la partie invisible¹ de cet hypothétique noyau transcendant différencié?
Le mathématicien russe Vladimir Arnold a classifié les sept catastrophes élémentaires thomiennes (les catastrophes visibles dans notre espace-temps) en termes de systèmes de racines²:
le pli est associé à A2, la fronce à A3, la queue d'aronde à A4, le papillon à A5, les ombilics elliptique et hyperbolique à D4 (D4+ et D4-), l'ombilic parabolique à D5.
Sa classification se prolonge dans l'invisible: cf. le diagramme de l'article d'Arnold "Critical points of smooth functions" (1972) p.21. Dans la classification d'Arnold figure le système de racines E8³, à partir duquel le physicien Garrett Lisi a développé une théorie du Tout⁴. Et le groupe de Weyl de E8 est un groupe ayant 2¹⁴x3⁵x5²x7 = 696729600 éléments, qui est un multiple de sept. Un hasard? Je n'en suis pas du tout convaincu.
Je crois au contraire que l'ésotérisme a de beaux jours devant lui avec une rencontre entre les mathématiciens traditionnels⁵ et les mathématiciens contemporains (écoles de Thom et aussi -et surtout?- de Grothendieck). De véritables matheux contemporains⁶ accepteront-ils de descendre de leur empyrée pour -disons- commenter l'oeuvre de Guénon?
¹: A quoi on peut penser en récitant le credo de Nicée…
²: https://en.wikipedia.org/wiki/Root_system
³: https://fr.wikipedia.org/wiki/E8_%28math%C3%A9matiques%29
⁴: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_tout
⁵: Voir ce qu'il est dit des mathématiciens dans la communauté pythagoricienne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pythagore#La_communaut%C3%A9_pythagoricienne
⁶: Je suis loin d'en être.
Christian Feugnet
06/03/2019
C'est le général en chef ( je me souviens plus de son nom ) des Tetchénes . Des musulmans qui bouffent de l'Islamisme avec déléctation . Pendant toute la guerre de Syrie et encore maintenant ils n'ont cessé de harceler Poutine : " Mr Poutine on peut y aller ? on peut y aller ? on va vous nettoyer çà nickel au carcher ! " , Non , vous restez à cultiver les pacquerettes de la paix . Les Américains doivent partir dignement .
C'est ce que j'ai dis par ailleurs , Poutine c'est pas le chef , c'est le diplomate .
Christian Feugnet
06/03/2019
Quand je dis alors 'lui ' c'est de Guerassimov que je veux parler , qui voit le Pentagone descendre l'escalator à coups de shutdown .
Alors ses propos , il sait bien ce que çà va faire , les militaires ils sont pas si étroits que çà du Képi , ils ont fait Westpoint , mais quand méme ils en ont deux . Tu vas voir ce que tu va prendre dans la gueule , Guerassimov ! . çà se communiquer comment tout çà ?
En plus y a les néocons , c'est comme les rabins pour l'armée Israelienne , oui va z y , va zy , surtout que eux y vont pas .
jc
06/03/2019
Guénon et PhG sont pour moi clairement des logocrates, alors que Thom est clairement un topocrate. Dans la lutte prodigieuse¹ entre la matière et la forme, la puissance et l'acte, la substance et l'essence, la quantité et la qualité, Thom est du côté des premiers nommés, Guénon et PhG du côté des seconds.
Au chapitre II de "Le règne de la quantité et les signes des temps", Guénon distingue la quantité continue, l'étendue cartésienne, et la quantité discrète, qu'il assimile -comme, dit-il, Thomas d'Aquin- au nombre.
Thom s'affiche comme penseur du continu, donc comme quantitatif tendance Descartes pour Guénon: pour lui (Thom) c'est le continu qui est ontologiquement l'être premier. Je suis convaincu qu'aucun des arguments que Guénon oppose aux matérialistes modernes dans ce chapitre ne tient face à la façon pourtant quantitative que Thom a de voir les choses; matérialistes modernes qui "voient" l'espace usuel dans lequel nous nous mouvons comme un ensemble de points -ensemble d'atomes-, chacun repéré par trois nombres, ses fameuses coordonnées cartésiennes). Pour Thom" il y a un abîme entre le véritable continu, celui que nous donne l'intuition du temps, et le pseudo-continu que nous fabriquent les logiciens et autres théoriciens des fondements de la mathématique" (je cite de mémoire). (L'abîme entre le véritable continu et le pseudo-continu des modernes est le même que celui entre la cathédrale de Reims et les tours de Dubaï²)
Le match entre les logocrates et les topocrates est, à mon avis, loin d'être terminé.
¹: Allusion au "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice" de Daniel Rops, souvent cité par PhG.
²: Je rappelle à ce propos que le pseudo-continu des modernes ne permet pas de résoudre les paradoxes de Zénon.
cedivan
06/03/2019
mais voyez déjà les appels au "harassmnet" de Maxine Waters sur tout personnel républicain. On n'est pas dans le meurtre comme Rubio mais ça en dit long aussi sur l'incroyable violence des rapports politiques aux USA.
jc
06/03/2019
Pourquoi suis-je attiré par certaines oeuvres et pas par d'autres? Pourquoi suis-je fasciné par les oeuvres de Thom (voire de Grothendieck), de Guénon et de PhG?
J'ai mis très longtemps (dix ans au moins) à comprendre. Mais je suis quasiment sûr de tenir la bonne réponse qui est pour moi: parce qu'ils s'engagent tout leur être -corps et âme- dans ce qu'ils disent, écrivent et font, ils s'engagent ontologiquement.
(J'ai commencé il y a une dizaine d'années à essayer d'avoir ma propre vision du monde et donc à me dégager du formatage "mainstream" en participant au blog de l'éclectique Paul Jorion; j'ai quitté ce blog lorsque j'ai eu la certitude que PJ était nominaliste; et j'ai réalisé il y a peu que nominalisme et engagement ontologique étaient incompatibles.)
Thom s'engage ontologiquement, c'est devenu (dix ans d'efforts) pour moi une évidence. Pour redonner du sens au monde il propose une métaphysique réaliste qu'il qualifie de minimale -il m'a fallu plus que parcourir son oeuvre pour la découvrir-.
Je terminais un récent commentaire (GéGé et BB) par:
"Ne pas oublier qu'à mes yeux il s'agit d'une religion laïque, socle commun à toutes les religions religieuses.",
la religion laïque en question renvoyant directement à la métaphysique minimale proposée par Thom.
Transition selon moi toute naturelle avec l'article "Guénon actuel" dans lequel PhG cite un certain David Bisson:
"Cela signifie que cette Tradition primordiale regroupe autour d’un noyau transcendant unique toutes les traditions religieuses, tout en laissant intactes leurs qualités spirituelles spécifiques »
NB (pour matheux): Selon moi le noyau transcendant dont parle Bisson à propos de Guénon a -au flair- un rapport avec la théorie des catastrophes. (Je rappelle l'analogie thomienne -selon moi à la base de la théorie des catastrophes- entre la différenciation cellulaire et la différentiation des fonctions, la fonction non différentiée symbolisant pour moi l'unité primordiale.)
Christian Feugnet
06/03/2019
Une image dans le film " La Haine" illustre bien le mépris pour l'Occidental , celle du consommateur avec ses sacs de provisions qui se laisse porter par l'escalator , méme quand il descent . Au lieu de faire comme sur un escalier .
Comme le systéme occidental descent , suffirait de se laisser porter , à monter , ben non , il veut que çà s'accélére . Ce faisant il risque un piége justifier les dépenses d'esvalade à la guerre , que non puisque c'est pur gaspillage de ressources au Pentagone qui lui s'efforce d'y échapper , mainrenant ..., trop tard . Le dollar va s'effondrer , le compte à rebours à commencé et les ressources du Pentagone , aussi
du coup !
jc
06/03/2019
Rantanplan toujours en psychanalyse.
Dans l'hypothèse d'une esquisse de constitution bottom-up il ne faut, à mon avis, pas perdre de vue que nous sommes radiciellement des animaux.
- Nous les humains sont d'abord des animaux mammifères. Lors de la gestation il peut y avoir plusieurs dizaines d'individus à cohabiter (une vingtaine chez les souris, ai-je lu) dans la maison commune qu'est le ventre de la femelle. La femelle est donc de ce point de vue naturellement communiste.
- Dans plusieurs espèces animales la femelle est obligée d'éloigner le mâle pour élever ses rejetons.
Deux raisons pour moi fondamentales pour lesquelles le foyer familial doit être occupé par une femme, l'homme y étant seulement toléré (violer le foyer familial c'est violer la femme qui l'habite). De plus raison pour que l'éducation des rejetons des deux sexes soit d'abord une affaire "endo", une affaire de femmes (jusqu'à quand?).
Aux strates ultérieures (Commune, ..., France) la maison est symboliquement ou réellement gouvernée par un couple endo/exo, un couple femme/homme, la femme au centre de la strate, irradiant "en puissance" à partir du foyer, l'homme au bord, à la frontière, "actant" les limites. Hymne à deux voix: Allons enfants de la matrie, ... , Allons enfants de la patrie*.
La femelle a de prodigieuses capacités de synthèse (penser à une mère lapine, avec carottes et salades à volonté ainsi que quelques spermatozoïdes en input, qui ressort une portée de vigoureux petits lapins en output). Les hommes plutôt dans l'analyse, la catalogie, et les femmes plutôt dans la synthèse, l'analogie? Si c'est le cas** alors le dernier mot doit revenir au Palais du Luxembourg, là où siègent les femmes.
Les femmes plus dans la synthèse, plus conservatrices, plus dans la conciliation, l'ordre circulaire ("tous en rond", "mieux vaut un désordre qu'une injustice");
Les hommes plus dans l'analyse, plus évolutionnistes, plus dans la séparation, l'ordre linéaire ("je ne veux voir qu'une seule tête", "mieux vaut une injustice qu'un désordre").
Dans l'hypothèse d'une esquisse de constitution bottom-up il ne faut pas perdre de vue, selon moi, que nous sommes d'abord, radiciellement, des animaux.
*: je déteste la Marseillaise actuelle, incompatible selon moi avec une TH-DDEE.
**: Si c'est le cas alors les femmes devraient être mieux aptes que les hommes à comprendre la théorie thomienne des catastrophes, qui est une théorie de l'analogie…
MB
05/03/2019
Merci pour ce lien très intéressant.
Ce qui est assez remarquable dans cette émission et qui constitue une bonne surprise, c'est le ton général et les propos globalement très favorables vis-à -vis de Guénon et de son oeuvre.
Trop souvent on tombe dans les commentaires et critiques dérisoires d'experts universitaires qui souhaitent avant tout montrer leur "originalité" et leur supériorité d'érudits.
Concernat cette fameuse Fin des Temps, l'article de RG intitulé "Quelques remarques sur la doctrine des cycles cosmiques" (in Formes traditionnelles et cycles cosmiques) reste unique et incontournable.
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