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décomposition politique à Washington

Article lié : La désintégration du système (suite): signes d’un régime en crise

GENET BERNARD

  05/09/2003

évidemment et tout a été fait pour empécher l’intervention dans le champ politique des couches sociales encore porteuses d’espérance

Consequence ou coincidence: Kurdish rebels abandon truce

Article lié :

fidelix

  03/09/2003

“The main militant Kurdish group in Turkey says it is ending a unilateral ceasefire declared after the capture of its leader, Abdullah Ocalan, four years ago.”

http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3200907.stm

Est-ce parceque le PKK se sent en position de force en Irak qu’il avance ses pions en Turquie ?
L’argument de la capture d’Ocalan il y a quatre ans semble plutot tiré par les cheveux en tous cas ... mais le moment est bien choisi.

Le magnifique choix entre la peste et le choléra

Article lié : Révolution par l'Église — Rubrique Analyse, de defensa Volume 18, numéro 20 du 10 juillet 2003

Cycloid

  31/08/2003

A la place de l’impérialisme américain, aux mains des néocons, on
nous propose le retour à la millénaire dictature du Khon, catholique et romain.
Ni l’un, ni l’autre , grand merci.

bravo l'artiste et vietnamisation

Article lié : «Nous savions que c’était de la propagande...»

Patrick CHAPUS

  31/08/2003

Bonjour,

Dans la revue de presse française du 28 août 2003, nous avons trouvé ces deux articles qui montrent que des analyses similaires aux vôtres commencent a apparaître dans des médias nationaux.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Très cordialement,
Patrick CHAPUS

P.S. Je ne commente pas vos analyses par manque de temps mais il faut noter qu’elles sont remarquables et très pertinentes. Un grand merci également pour vos infos !
Libe 28 03

L’épisode irakien a permis de comprendre la véritable nature de l’engagement européen du Premier ministre britannique.
Blair l’européen, la fin d’un mythe
 
   
Par Philippe MARLIERE

jeudi 28 août 2003

Philippe Marlière est maître de conférences en science politique à l’université de Londres. 
Au coeur du projet blairiste, une Europe résolument atlantiste sur le plan politique et diplomatique, et économiquement néolibérale. 

L’Europe communautaire salua l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en mai 1997. Les partisans de l’intégration européenne se réjouirent d’accueillir un Premier ministre qui promettait de positionner la Grande-Bretagne «au coeur de l’Europe». Le nouveau locataire du 10, Downing street, rompant avec trois décennies d’obstructions britanniques, fut présenté comme le «plus européen des Premiers ministres britanniques» depuis Edward Heath. Les partisans de l’intégration européenne affirmèrent avoir gagné un allié de poids, tandis que la vague rose qui porta au même moment plusieurs gouvernements sociaux-démocrates au pouvoir laissait entrevoir la percée d’une Europe sociale et démocratique.

L’accord de défense franco-britannique de Saint-Malo en 1998 sembla donner raison à ceux qui voyaient dans la Grande-Bretagne un possible partenaire de premier plan pour la France. Peu importe que les objectifs en la matière divergeassent clairement : les Français espéraient poser les bases d’une défense européenne, autonome et, au besoin, agissant de manière indépendante à l’égard de l’Otan et des Etats-Unis. Tony Blair assura qu’il n’était pas question de construire une défense européenne qui ait vocation à agir indépendamment de l’état major de l’Otan.

Dès 1997, Tony Blair affirma que la Grande-Bretagne rejoindrait rapidement la zone euro. Six ans ont passé, et la décision de soumettre l’adhésion britannique à un référendum a encore été reportée sine die. Ce nouveau report a montré que, sur cette question, le Premier ministre est des plus timorés. Il laisse en fait la gestion de ce dossier à Gordon Brown, son chancelier de l’Echiquier, qui est plutôt hostile à l’euro. Il n’a d’ailleurs jamais montré beaucoup de courage politique pour s’opposer à la presse de Rupert Murdoch, qui est violemment antieuro.

Ce relevé de faits contradictoires ne permet pas de se faire une idée précise de la vraie doctrine Blair en matière européenne. Le Premier ministre a pu couvrir ses intentions d’un écran de fumée, propice à une double lecture de son action.

Pour comprendre la vraie nature de l’engagement «proeuropéen» de Tony Blair, il est nécessaire d’observer la scène européenne en contre-champ et d’examiner à la loupe les échanges britannico-américains. Peu de temps après la victoire du New Labour, Tony Blair reçut Bill Clinton au 10, Downing Street. La doctrine européenne du Premier ministre fut déclinée très précisément : «Une Grande-Bretagne qui mène en Europe est une Grande-Bretagne qui pourra tisser des relations encore plus étroites avec les Etats-Unis d’Amérique (27 mai 1997).» Depuis, «Blair l’Européen» n’a fait que persévérer dans cette voie.

L’épisode du conflit irakien a fourni un cas d’étude aussi édifiant que fascinant. Les médias britanniques estiment que M. Blair aurait décidé de soutenir l’invasion américaine de l’Irak dès septem bre 2002. David Stothard, un ancien rédacteur en chef du Times, a eu un accès direct au Premier ministre et à ses conseillers dans les semaines qui ont précédé le conflit et pendant la campagne militaire. Il rapporte de ses entrevues avec le coeur du pouvoir d’Etat que Tony Blair aurait décidé d’engager son pays, car il était convaincu que, quelles que soient les circonstances, George W. Bush interviendrait en Irak. Tony Blair décida donc, dès l’automne 2002, que la Grande-Bretagne devait choisir de soutenir les Etats-Unis, quelles que soient les conditions de l’engagement américain. Ces faits ont été commentés par les médias britanniques et n’ont fait l’objet d’aucun démenti de la part du gouvernement.

On comprend mieux l’obstination désespérée de M. Blair pour faire avaliser la guerre américaine par les Nations unies, ainsi que ses efforts pour convaincre les membres du Conseil de sécurité. A l’automne 2002, Tony Blair promit à George W. Bush de lui «amener l’Europe sur un plateau», s’il acceptait de passer par les Nations unies. Quand les tractations onusiennes s’enlisèrent, Donald Rumsfeld estima que l’intervention américaine pouvait avoir lieu sans le soutien des Britanniques. Le Premier ministre s’empressa de rassurer l’allié américain, reniant les assurances qu’il avait données aux parlementaires travaillistes de ne pas participer à un conflit en dehors du cadre des Nations unies.

Le gouvernement fait face actuellement à une crise politique très grave, occasionnée par le suicide de l’expert en armement David Kelly. Tony Blair est accusé d’avoir retouché des «preuves» établissant l’existence d’armes de destruction massives en Irak et d’avoir exagéré le danger qu’elles représentaient. Si le gouvernement Blair a trompé le public dans cette affaire irakienne, cette tromperie est essentiellement d’ordre politique : Tony Blair a engagé la Grande-Bretagne dans cette aventure douteuse pour rester jusqu’au bout aux côtés des Etats-Unis.

Tony Blair est inconditionnellement proaméricain, car il estime qu’avec la fin du communisme nous sommes entrés dans un monde unipolaire placé sous le pouvoir hégémonique des Etats-Unis. Mais le Premier ministre est aussi intimement convaincu que la civilisation américaine est supérieure à toute autre, qu’elle constitue l’archétype même de la modernité et du progrès humain. Il fut choqué de constater que sa vision du monde n’était guère partagée par les leaders des grandes puissances occidentales, qui, au contraire, estiment qu’un monde multipolaire offre une garantie de stabilité et non pas l’unilatéralisme guerrier des néoconservateurs américains.

Le tropisme américain de Tony Blair fournit la grille de lecture nécessaire qui donne sens à une stratégie européenne qui, à défaut, frappe par ses contradictions et ses incohérences. Ainsi, l’alliance très publique qu’il a nouée avec José Maria Aznar et Silvio Berlusconi pour une Europe des marchés, de la flexibilité et des privatisations, n’est ni une erreur de parcours ou une aberration. Elle est, pour Tony Blair, idéologiquement logique et politiquement souhaitable. Les efforts inouïs du gouvernement Blair pour vider la Constitution européenne de ses dispositions sociales renvoient au coeur du projet blairiste : l’établissement d’une Europe atlantiste sur le plan politique et diplomatique, et économiquement néolibérale.

Evoquer la «relation spéciale» pour expliquer le proaméricanisme inconditionnel de Tony Blair n’est guère suffisant. Harold Wilson avait catégoriquement refusé d’envoyer des troupes au Vietnam en dépit des demandes pressantes de Lyndon B. Johnson. Margaret Thatcher n’avait pas hésité à reprendre les Malouines, sans le soutien de Ronald Reagan, qui voyait dans la dictature argentine un rempart contre la «menace communiste». Le soutien zélé de Tony Blair à George W. Bush est motivé par une lecture idéologique du monde : il considère que la «modernisation» de l’économie et des services publics doit impérativement se faire en copiant le modèle capitaliste américain. Pour le champion de la «troisième voie», quiconque résiste à l’américanisation du monde est une force «archaïque» qui tente de ralentir la marche inexorable de l’Histoire.

Le mythe de «Blair l’Européen» aura survécu de manière plus ou moins plausible jusqu’à l’épisode irakien. Des dossiers falsifiés et l’amitié encombrante de néoconservateurs américains l’ont fracassé.



A quelques mois de la présidentielle américaine, la situation à Bagdad divise l’opinion et le Congrès.
Irak : un air de Vietnam
Par Jacques AMALRIC

jeudi 28 août 2003


Jacques Amalric est ancien directeur
de la rédaction de «Libération». 
Associer les Nations unies à la renaissance de l’Irak serait une solution mais la toute-puissance américaine l’interdit. 

  Les analogies historiques sont souvent abusives, rarement pertinentes. Difficile pourtant, à quatorze mois de l’élection présidentielle américaine, de ne pas se remémorer les débats et les interrogations qui divisaient les Etats-Unis au début des années 60. Il n’était pas question de l’Irak, à cette époque, mais bien sûr du Vietnam où plusieurs milliers de «conseillers» militaires américains, chargés d’entraîner et de motiver une armée sud-vietnamienne peu performante, commençaient à enregistrer pertes et insuccès. On connaît la suite : bien que rempli de doutes sur la finalité de l’aventure, Lyndon Johnson, qui termine le mandat de John Kennedy, se laisse convaincre notamment par son secrétaire à la défense Robert McNamara d’engager plus avant les Etats-Unis dans le conflit, aux côtés du régime sud-vietnamien, aussi corrompu qu’autoritaire. Elu brillamment en 1964 sur un programme de réformes sociales intérieures, il franchira le Rubicond en 1965 en portant les effectifs du corps expéditionnaire à plusieurs centaines de milliers d’hommes. Cinquante mille GI laisseront la vie dans cette guerre. En vain.

Autre conflit, même débat aujourd’hui. Sauf qu’il ne s’agit pas cette fois-ci de gagner la guerre d’Irak (elle l’a été, et rapidement) mais de gagner la paix. Et quelques mois après la chute de Saddam Hussein, la tâche apparaît bien plus hasardeuse qu’elle n’avait été décrite par la poignée d’idéologues qui ont convaincu George W. Bush de venger les morts du 11 septembre 2001 en libérant Bagdad de la tyrannie : l’insécurité règne dans le pays, à l’exception du Kurdistan et les 139 000 soldats américains qui y sont stationnés consacrent l’essentiel de leur temps non pas à améliorer la vie quotidienne des Irakiens mais à se protéger des attentats et à éviter les embuscades. En dépit d’un engagement américain dont le coût actuel est d’un milliard de dollars par mois (mais évalué à vingt milliards de dollars par an et pendant cinq ans pour être efficace), la reconstruction du pays stagne : l’insécurité est générale, l’électricité manque, l’eau reste rare, la production de pétrole peine à reprendre faute des investissements massifs nécessaires et du fait de sabotages, la situation sanitaire est de plus en plus critique, le chômage la règle générale.

La reconstruction politique de l’Irak, c’est-à-dire le transfert du pouvoir aux Irakiens, est également en panne. Paul Bremer, le proconsul américain, peut bien évoquer l’organisation d’élections dans un an, personne n’y croit vraiment. Encore faudrait-il en effet que le pays dispose d’ici là d’une constitution adoptée par une assemblée constituante légitime. On en est loin à voir les profondes divisions qui paralysent le Conseil gouvernemental provisoire irakien mis en place par Paul Bremer ; des divisions qui concernent aussi bien le principe du fédéralisme (auquel les Kurdes sont bien plus attachés que les chiites, majoritaires) que de l’espace à réserver à la religion (ce sont ici les chiites qui sont les plus virulents, même si une partie d’entre eux n’est pas hostile à une certaine sécularisation).

Le renvoi dans leurs foyers des centaines de milliers de soldats de Saddam Hussein n’a fait qu’ajouter à la crise de confiance entre Américains et Irakiens et a sans doute fourni nombre de volontaires aux partisans de la résistance armée. Certains experts estiment également qu’en intervenant en Irak, les Etats-Unis ont ouvert un nouveau champ du jihad et que des terroristes islamistes non-irakiens ont rejoint dans leur combat les nostalgiques du régime de Saddam Hussein. Ils en veulent pour indice le sanglant attentat perpétré contre le quartier général des Nations unies à Bagdad mais les preuves manquent encore pour étayer ces affirmations.

Quoi qu’on en dise à la Maison Blanche et au Pentagone, l’idée que les Etats-Unis se sont engagés dans une impasse en Irak, sous prétexte de guerre contre le terrorisme et de menace (toujours non avérée) d’armes irakiennes de destruction massive, progresse tout aussi bien dans l’opinion publique américaine (les sondages, jusqu’à présent favorables à George W. Bush, viennent de s’inverser) qu’au Congrès. C’est ainsi qu’au retour d’une mission d’inspection sur le terrain, trois sénateurs influents ­ deux Républicains, John McCain (Arizona) et Lindsey Graham (Caroline du Sud) ­ et un démocrate, ­ Joseph Biden (Delaware) ­ viennent de recommander l’envoi de renforts en Irak. Une idée qui répugne tant à George Bush junior (crise nord-coréenne oblige ; et on est pratiquement en année électorale alors que le président sortant avait initialement promis de réduire dès septembre la présence militaire américaine en Irak) qu’au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, même si elle est défendue en catimini par nombre de responsables militaires, prompts à reconnaître que si la machine de guerre américaine est satisfaisante, l’armée n’a aucune compétence pour les tâches de reconstruction.

L’autre solution consisterait bien sûr à revenir devant le Conseil de sécurité pour associer les Nations unies aux tentatives de renaissance de l’Irak. Mais là encore l’idéologie dominante à Washington s’oppose à ce qui relèverait du simple bon sens. Au nom de la toute-puissance et de l’infaillibilité américaines. Même si l’arc de vertu démocratique qui devait aller d’Israël à l’Afghanistan (lui aussi au bord du gouffre) en passant par l’Irak, a vécu avant même de voir le jour.

Philippe Grasset serait -il stipendié par l'Opus Dei ∫

Article lié : Révolution par l'Église — Rubrique Analyse, de defensa Volume 18, numéro 20 du 10 juillet 2003

Cycloid

  30/08/2003

La lutte contre le Gargantua américain exige d’autres combattants que
ce picrocholesque scribouillard !

Tout ira mieux lorsque Blair sera converti au catholicisme

Article lié : Bravo l’artiste mais à quoi bon (suite funèbre)

Cycloid

  30/08/2003

Comme le laisse entendre l’article non signé extrait de “de defensa”.
Stupide !

commentaire à l'apologie de JP II

Article lié : Révolution par l'Église — Rubrique Analyse, de defensa Volume 18, numéro 20 du 10 juillet 2003

Cycloid

  30/08/2003

Le site “de defensa” ressemble de plus en plus à celui d’ “Anti-war ” :
des citations de la presse internationale pleines d’intérêt, assaisonnées
des commentaires grotesques de Justin Raimondo.

De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001

Article lié : De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001

François

  30/08/2003

Voici l’article en question:
http://fr.news.yahoo.com/030827/5/3dap1.html

Le matériel de bureau a alimenté les incendies au World Trade Center, selon une enquête

GAITHERSBURG, Maryland (AP) - Les ordinateurs et d’autres équipements de bureau ont alimenté les incendies au World Trade Center (WTC) après que les tours eurent été percutées par les avions-suicide, selon une enquête des autorités américaines qui laisse entendre qu’une révision des mesures de prévention anti-feu dans les immeubles de bureau modernes aux Etats-Unis pourrait être nécessaire.

L’Institut national des normes et de la technologie (NIST), qui enquête sur les causes de l’effondrement du WTC le 11 septembre 2001, a créé une simulation de l’incendie qui a ravagé les tours jumelles.

Les enquêteurs ont découvert qu’alors que le kérosène et le contenu des avions ont brûlé en quelques minutes, l’intérieur des bâtiments, dont de nombreux espaces de bureaux situés aux étages supérieurs, a continué à se consumer jusqu’à l’effondrement des structures.

Le NIST, un division du département du Commerce, cherche à créer un modèle informatique de la tragédie. Le but est de comprendre exactement comment le feu s’est comporté dans les tours et les facteurs qui ont contribué à leur effondrement. “Ce que nous essayons de modéliser, c’est la propagation d’un incendie dans le bâtiment”, a précisé Shyam Sunder, un responsable de l’enquête.

Les feux qui ont brûlé dans le WTC doivent être comparés à des tests réalisés ces dernières décennies pour que le NIST puisse proposer un changement des règles de prévention contre les incendies, a-t-il indiqué. Dans de nombreuses villes américaines, ces règles sont basées sur des tests menés sur des types de bureaux plus anciens, où les ordinateurs et d’autres équipements sophistiqués étaient moins présents.

Les enquêteurs prévoient de commencer le mois prochain à interviewer des rescapés des attentats afin de mieux comprendre ce qui s’est passé lors de l’évacuation, et d’apporter éventuellement des améliorations sur des points comme la taille des escaliers et les procédures d’évacuation. AP
—————————-

Canicule et crise de société

Article lié : La crise climatique, ou comment appeler un chat un chat

Jean-Paul de Beauchêne

  29/08/2003

Ne pourrait-on pas aussi prendre en compte le grand allongement de l’espérance de vie, et donc le plus grand nombre de personnes fragiles dont la survie est due à l’amélioration des soins, par rapport à la dernière canicule enregistrée, en 1947 ?

De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001

Article lié : De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001

François

  28/08/2003

Bonjour,

Je suis tombé hier sur un article de l’Associated Press (AP) au sujet d’une enquête qui laisse entendre qu’une révision des mesures de prévention anti-feu dans les immeubles de bureau modernes aux Etats-Unis pourrait être nécessaire (suite aux attaques du WTC).

Je trouve que la lecture de cet article renforce la pertinence de votre analyse (de sa conclusion en particulier): “De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001 “

L’article en question:
http://fr.news.yahoo.com/030827/5/3dap1.html

Condoleeza Rice

Article lié :

boursan

  27/08/2003

Quelle est la vie privée de cette femme?
Elle pourrait devenir le maillon faible de GWB car elle serait membre de l’American Illuminati qui est une secte satanique, pas mariée, pas d’enfant vraiment un pedigree bien louche.

u.s.of a. sit.int.

Article lié : Washington et la “vietnamisation” de Washington

serjio torres-abelaira.

  27/08/2003

  En rigor,depuis 989,les
u.s.of a.sont reste sans
strategie.Ils ont garde une
certain image.Mais,le 001-09
-11,l"image de superstar est
finie.
    10.000 bombes atomi-
que ne font pas non plus
une ( strategie ).
    Je vous remercie.

          003-08-26.
          epulev.

Consequences de l'attentat anti-UN: les Nations Unies se radicalisent.

Article lié :

fidelix

  23/08/2003

Contrairement à ce que certains observateurs laissaient entendre, le récent attentat à Bagdad n’a pas poussé l’ONU dans les bras de l’administration US, et Koffi Annan le fait vertement savoir:

http://www.nytimes.com/aponline/international/AP-UN-Iraq.html?hp

U.N. Members Push Back on Call to Share More of Iraq Burden

En substance, et en présence du ministre des affaires étrangères britannique, Annan déclare:

“Il n’est pas exclu que le conseil puisse décider de transformer l’opération [ndt: de la coalition actuelle] en une force multinationale pourvue d’un mandat de l’ONU, et que d’autres gouvernements puissent la rejoindre.
.../...
Cela impliquerait non seulement le partage du fardeau mais aussi du pouvoir de décision et des responsabilités incombantes.
.../...
Si cela devait se passer autrement, je pense qu’il deviendrait très difficile d’obtenir une seconde résolution qui satisfasse tout le monde.”


Cela ressemble tellement à un camouflet administré en direct à ce pauvre Jack Straw, qu’on ne peut s’empecher de se demander si les britanniques ne sont pas imperceptiblement en train de changer de position. Mais ce n’est peut être qu’une giffle de plus.

Cependant, la position des opposants au projet anglo-britannique est très délicate: on comprendrait mal qu’ils puissent refuser plus de sécurité aux irakiens quand bien même une opération sous l’égide des américains serait vouée d’avance à l’échec. On peut donc s’attendre à un nouveau round de “spin” et de démonisation.
Il n’est pas certain non plus que quiconque, même animé des meilleures intentions, puisse remèdier à cette situation et sortir l’Irak de cette crise en un seul morceau.

Quand les tabloïdes peuvent se permettre de faire la leçon à la BBC

Article lié :

fidelix

  22/08/2003

http://www.mirror.co.uk/news/allnews/content_objectid=13320863_method=full_siteid=50143_headline=-NOW%2DWE%2DARE%2DTHE%2DIRAQ%2DEXTREMISTS-name_page.html

NOW WE ARE THE IRAQ EXTREMISTS

John Pilger
 
THE “liberation” of Iraq is a cruel joke on a stricken people. The Americans and British, partners in a great recognised crime, have brought down on the Middle East, and much of the rest of the world, the prospect of terrorism and suffering on a scale that al-Qaeda could only imagine.

That is what this week’s bloody bombing of the United Nations headquarters in Baghdad tells us.

It is a “wake-up call”, according to Mary Robinson, the former UN Humanitarian Commissioner.

She is right, of course, but it is a call that millions of people sounded on the streets of London and all over the world more than seven months ago - before the killing began.

And yet the Anglo-American spin machine, whose minor cogs are currently being exposed by the Hutton Inquiry, is still in production.

According to the Bush and Blair governments, those responsible for the UN outrage are “extremists from outside”: Al-Qaeda terrorists or Iranian militants, or both.

Whether or not outsiders are involved, the aim of this propaganda is to distract from the truth that America and Britain are now immersed in a classic guerrilla war, a war of resistance and self-determination of the kind waged against foreign aggressors and colonial masters since history began.

For America, it is another Vietnam. For Britain it is another Kenya, or indeed another Iraq.

In 1921, Lieutenant-General Sir Stanley Maude said in Baghdad: “Our armies do not come as conquerors, but as liberators.”

Within three years 10,000 had died in an uprising against the British, who gassed and bombed the “terrorists”.

Nothing has changed, only the names and the fine print of the lies.

As for the “extremists from outside”, simply turn the meaning around and you have a succinct description of the current occupiers who, unprovoked, attacked a defenceless sovereign country, defying the United Nations and the opposition of most of humanity.

Using weapons designed to cause the maximum human suffering - cluster bombs, uranium-tipped shells and firebombs (napalm) - these extremists from outside caused the deaths of at least 8,000 civilians and as many as 30,000 troops, most conscripted teenagers. Consider the waves of grief in any society from that carnage.

AT their moment of “victory”, these extremists from outside - having already destroyed Iraq’s infrastructure with a 12-year bombing campaign and embargo - murdered journalists, toppled statues and encouraged wholesale looting while refusing to make the most basic humanitarian repairs to the damage they had caused to the supply of power and clean water.

This means that today sick children are dying from thirst and gastro-enteritis, that hospitals frequently run out of oxygen and that those who might be saved can not be saved.

How many have died like this?

“We count every screwdriver,” said an American colonel during the first Gulf war, “but counting civilians who die along the way is just not our policy.”

The biggest military machine on earth, said to be spending up to $5billion-a-month on its occupation of Iraq, apparently can not find the resources and manpower to bring generators to a people enduring temperatures of well over the century - almost half of them children, of whom eight per cent, says UNICEF, are suffering extreme malnutrition. When Iraqis have protested about this, the extremists from outside have shot them dead.

They have shot them in crowds, or individually, and they boast about it.

The other day, Task Force 20, an “elite” American unit murdered at least five people as they drove down a street.

The next day they murdered a woman and her three children as they drove down a street.

They are no different from the death squads the Americans trained in Latin America.

These extremists from outside have been allowed to get away with much of this - partly because of the web of deceptions in London and Washington, and partly because of those who voluntarily echo and amplify their lies.

In the current brawl between the Blair government and the BBC a new myth has emerged: It is that the BBC was and is “anti-war”.

This is what George Orwell called an “official truth”. Again, just turn it around and you have the real truth; that the BBC supported Blair’s war, that day after day it broadcast and “debated” and legitimised the charade of weapons of mass destruction, as well as nonsense such as that which cast Blair as a “moderating influence” on Bush - when, as we now know, they are almost identical warmongers.

Who can forget the BBC’s exultant Chief Political Correspondent Andrew Marr, at the moment of “coalition” triumph. Tony Blair, he declared, “said that they would take Baghdad without a blood bath, and that in the end the Iraqis would be celebrating. And on both those points he has been conclusively proved right.”

If you replace “right” with “wrong”, you have the truth. To the BBC’s man in Downing Street, up to 40,000 deaths apparently does not constitute a “blood bath”.

According to the independent American survey organisation Media Tenor, the BBC allowed less dissent against the war than all the leading international broadcasters surveyed, including the American networks.

Andrew Gilligan, the BBC reporter who revealed Dr David Kelly’s concerns about the government’s “dodgy dossier” on Iraq, is one of the very few mavericks, an inconvenient breed who challenge official truth.

One of the most important lies was linking the regime of Saddam Hussein with al-Qaeda.

As we now know, both Bush and Blair ignored the advice of their intelligence agencies and made the connection public.

It worked. When the attack on Iraq began, polls showed that most Americans believed Saddam Hussein was behind September 11.

The opposite was true. Monstrous though it was, Saddam Hussein’s regime was a veritable bastion against al-Qaeda and its Islamic fanaticism. Saddam was the West’s man, who was armed to the teeth by America and Britain in the 1980s because he had oil and a lot of money and because he was an enemy of anti-Western mullahs in Iran and elsewhere in the region.

Saddam and Osama bin Laden loathed each other.

His grave mistake was invading Kuwait in 1990; Kuwait is an Anglo-American protectorate, part of the Western oil empire in the Middle East.

The killings in the UN compound in Baghdad this week, like the killing of thousands of others in Iraq, form a trail of blood that leads to Bush and Blair and their courtiers.

It was obvious to millions of people all over the world that if the Americans and British attacked Iraq, then the fictional link between Iraq and Islamic terrorism could well become fact.

The brutality of the occupation of Iraq - in which children are shot or arrested by the Americans, and countless people have “disappeared” in concentration camps - is an open invitation to those who now see Iraq as part of a holy jihad.

When I travelled the length of Iraq several years ago, I felt completely safe.

I was received everywhere with generosity and grace, even though I was from a country whose government was bombing and besieging my hosts.

Bush’s and Blair’s court suppressed the truth that most Iraqis both opposed Saddam Hussein and the invasion of their country.

The thousands of exiles, from Jordan to Britain, said this repeatedly.

But who listened to them? When did the BBC interrupt its anti-Christ drumbeat about Saddam Hussein and report this vital news?

Nor are the United Nations merely the “peacemakers” and “nationbuilders” that this week’s headlines say they are.

There were dedicated humanitarians among the dead in Baghdad but for more than 12 years, the UN Security Council allowed itself to be manipulated so that Washington and London could impose on the people of Iraq, under a UN flag, an embargo that resembled a mediaeval siege.

It was this that crippled Iraq and, ironically, concentrated all domestic power in the hands of the regime, thus ending all hope of a successful uprising.

The other day I sat with Dennis Halliday, former Assistant Secretary General of the United Nations, and the UN in New York. Halliday was the senior UN official in Iraq in the mid-1990s, who resigned rather than administer the blockade.

“These sanctions,” he said, “represented ongoing warfare against the people of Iraq. They became, in my view, genocidal in their impact over the years, and the Security Council maintained them, despite its full knowledge of their impact, particularly on the children of Iraq.

“We disregarded our own charter, international law, and we probably killed over a million people.

“It’s a tragedy that will not be forgotten… I’m confident that the Iraqis will throw out the occupying forces. I don’t know how long it will take, but they’ll throw them out based on a nationalistic drive.

“They will not tolerate any foreign troops’ presence in their country, dictating their lifestyle, their culture, their future, their politics.

“This is a very proud people, very conscious of a great history.

“It’s grossly unacceptable. Every country that is now threatened by Mr Bush, which is his habit, presents an outrage to all of us.

“Should we stand by and merely watch while a man so dangerous he is willing to sacrifice Americans lives and, worse, the lives of others.”

John Pilger’s documentary on Iraq, Afghanistan and the war on terror will be shown on ITV on September 22.
(Note au webmaster de DeDefensa.org: pouvez vous indiquer sur votre site un moyen de vous envoyer des liens sans passer par la rubrique forum?)

vos choix.

Article lié : Un enchaînement de violences qui n’est surprenant que par sa rapidité

serjio torres-abelaira.

  21/08/2003

  Resultaria de gran utilidad ampliar y profundizar respecto la si-
tuacion interna u.s.of a.y
del llamado estado de
isrrael.Tambien tienen poco
tratamiento los ambitos in-
ternos de las N.U.
    Sus actuaciones tienen
repercuciones de alcance
mundial; repercuten en las
condiciones y materiales de
varios millones de Seres
Humanos.
    Que podais continuar
vuestro valioso trabajo.
    Tambien agradecido por
este espacio.
    Solidariamente.

    “003-08-20-p/m.epulev.