Cycloid
21/04/2005
Décidément, les journalistes de “de defensa” n’ont pas fini de m’étonner.
Quelle belle mise au point !!!
Stassen
21/04/2005
The missing energy strategy
The New York Times Wednesday, April 20, 2005
The U.S. House of Representatives is moving quickly and with sad predictability toward approval of yet another energy bill heavily weighted in favor of the oil, gas and coal industries. In due course the Senate may give Americans something better. But unless President George W. Bush rapidly elevates the discussion, any bill that emerges from Congress is almost certain to fall short of the creative strategies needed to confront the two great energy-related issues of the age: America’s increasing dependency on imported oil, and global warming, which is caused chiefly by the very fuels the bill so generously subsidizes.
What’s maddening about this is that there is no shortage of ideas about what to do. Step outside the White House and Congress, and one hears a chorus of voices begging for something far more robust and forward-looking than the trivialities of this energy bill. It is a strikingly bipartisan chorus, too, embracing environmentalists, foreign policy hawks and other unlikely allies. Last month, for instance, a group of military and intelligence experts who cut their teeth on the cold war - among them Robert McFarland, James Woolsey and Frank Gaffney Jr. - implored Bush as a matter of national security to undertake a crash program to reduce the consumption of oil in the United States.
The consensus on the need for a more stable energy future is matched by an emerging consensus on how to get there. In the last two years, there have been three major reports remarkable for their clarity and convergence, from the Energy Future Coalition, a group of officials from the Clinton and the first Bush administrations; the Rocky Mountain Institute, which concerns itself with energy efficiency; and, most recently, the National Commission On Energy Policy, a group of heavyweights from academia, business and labor.
Homage is paid to stronger fuel economy standards, which Congress has steadfastly resisted. But all three reports also call for major tax subsidies and loan guarantees to help the U.S. automobile industry develop a new generation of vehicles, as well as an aggressive bio-fuels program to develop substitutes for gasoline.
The main virtue of moving to more efficient vehicles is that they would reduce oil imports (transportation accounts for two-thirds of the oil that Americans consume). But they would also reduce emissions of carbon dioxide, the main cause of global warming. Here is another issue where the rest of the world seems to be rushing past Bush. In January, Europe imposed emission quotas on thousands of power plants and other industrial sites in an effort to meet its obligations under the Kyoto Protocol, the international agreement repudiated by Bush in 2001. And last week, Canada unveiled its own strategy for meeting its commitments by cutting emissions from power plants and automobiles.
There is also a growing number of American global warming initiatives at the state level. They include California’s aggressive plan to limit carbon dioxide emissions from automobiles, and efforts by Governor George Pataki of New York to organize a consortium of Northeastern states to begin reducing power-plant emissions.
Even the coal-fired utilities, the companies Bush sought to protect by rejecting the emissions targets specified in the Kyoto Protocol, are getting religion. The most recent convert is Cinergy, a powerful Midwestern utility that now seems willing to accept mandatory caps on emissions and to put money into advanced “clean coal” technologies.
Yet no company, and no state, can go it alone. Changing the way the United States produces and uses energy will require a determined national effort organized by the president, but Bush, so far, has been content to remain at the rear of a parade he ought to be leading. It will also require a far more adventurous approach from a Congress whose solicitude for special interests has greatly exceeded its concern for the national interest.
http://www.iht.com/bin/print_ipub.php?file=/articles/2005/04/19/opinion/edenergy.html
skyrl
21/04/2005
Toutes les sociétés fachistes, de l’histoire à la science-fiction, ne marchent qu’en faveur de règles très strictes. Et à la capacité des hommes faibles à s’y conformer, non par probité citoyenne, mais par un abrutissement général à la pinocchio et besoin de soumission pour se laver de la culpabilité permanente qu’il est d’être un Homme digne dans ce monde où tous les jours on nous apprends à fermer les yeux sur l’injustice.
Ce genre de situations est un très bon exercice pour les scribes qui se font l’essai de construire la Synarchie mondiale qui est à l’oeuvre.
skyrl
21/04/2005
C’est Clemons et non Clemond… Tout le monde aura corrigé.
Clemons est-il téléguidé? et par qui?
skyrl
21/04/2005
Désolé d’être simpliste, mais si le deal est “win-win”, pourquoi les chinois ne négocieraient-ils pas davantage?
Alter-question: Se pourrait-il que les américains maintiennent l’embargo Chinois uniquement parce qu’ils souhaitent que l’Europe ne bénéficie pas de ce marché pendant qu’ils exercent leur containment? En quelque sorte, l’embargo à l’import chinois serait-il un embargo à l’export européen?
skyrl
21/04/2005
Un préalable: remplacer “technologies stealth” par “technologies issues du retro-engineering” soit tout simplement “technologies Ovni”.
Ensuite, si les américains ne veulent pas que l’Europe vendent des armes à la Chine sous prétexte de JSF, c’est que quelque part, nous devons bien détenir des armes stratégiques qui intéresseraient les Chinois. La question est: lesquelles?
Si quelqu’un a de l’eau a apporter au moulin, je suis preneur.
Alexis
19/04/2005
Je ne sais pas qui est cette personne avec qui vous avez parlé, laquelle avait entendu un scientifique américain à la retraite croyant savoir que les Etats-Unis auraient donné la bombe à la France pour qu’elle puisse la refiler à Israël.
Je note que cette allégation va à l’encontre de toutes les informations fournies par ailleurs, de sources quant à elles vérifiées. Elle ne correspond pas non plus à l’attitude réelle des Etats-Unis vis-à-vis de la bombe israélienne : ils y étaient opposés, et Français et Israéliens durent mener une opération de couverture afin de dissimuler la véritable nature de l’ “usine de pantalons Ben Gourion”, que la France a construit pour le compte d’Israël et qui est connue aujourd’hui sous le nom de centre nucléaire de Dimona.
Notons également que la Grande-Bretagne, qui apporta une contribution importante à la naissance même de la bombe lors du projet Manhattan, a pourtant perdu une grande part de son indépendance en la matière du simple fait qu’elle s’est trop appuyée sur l’expertise et l’aide venue d’outre-Atlantique. C’est-à-dire qu’un pays qui au départ en savait davantage que la France s’est retrouvé dépendant, tandis que la France a la maîtrise de l’arme nucléaire, au meilleur niveau et en toute indépendance. Comment se pourrait-il que la Grande-Bretagne ait été “traitée” beaucoup plus mal que la France ... si la France elle aussi avait accepté la dépendance ?
Bref, je crois que le genre de rumeur qui vous a été rapporté n’est que cela ...
skyrl
19/04/2005
Cette politique est clairement expliquée dans “An End to Evil”, le bouquin de Frum et Perle qui explique, à l’instar de “The axis of Evil”, la politique de la maison blanche pour les 4 années à venir
skyrl
19/04/2005
J’ai l’impression que ça arrangerait tout le monde en GB que les français votent non. Ca les éviteraient eux-même de se confronter à la crise populaire.
En effet que la GB soit dedans ou dehors, ça ne changera rien à l’Europe. Ce qui pourrait changer, ce serait que la GB choisisse une bonne fois pour toute l’Europe dans son coeur et son âme. Et ça, ce serait finalement le plus grand risque d’un référendum en GB. Que le peuple signale à ses dirigeants qu’il n’est pas aussi eurosceptique que leurs interêts atlantistes le souhaitent!
skyrl
19/04/2005
J’ai discuté avec une personne avant-hier, qui m’a appris que le nucléaire français militaire, déjà sous de Gaule, est né grâce à un partenariat avec les USA. Il tenait l’information d’un scientifique américain ayant travaillé sur ces aspects, à la retraite. Le but de la manoeuvre—outre une naturelle escalade des prix et une saine émulation de la performance—était de permettre à une puissance tierce de l’OTAN de pouvoir commercialiser elle-même des technologies pour fournir Israël en seconde main, ainsi que d’autres clients selon les opportunités où les USA n’auraient pas souhaiter s’impliquer directement. Cela contredit l’image d’une France qui s’est constitué sous la férule seule d’un de Gaule farouchement opposé à l’allégeance US. D’un autre côté, on se doute que le plan Marshall devait s’accompagner de quelques renoncements.
Qui a des informations sur ce point?
Cela pourrait éclairer l’affirmation que des représailles pour rompre le partenariat de transfert technologique de l’USA vers l’UE serait de toutes façons sans conséquence, vu que ce transfert est nul.
skyrl
19/04/2005
Mini-sondage. Que lisez-vous quand on parle de “technologies avancées”? Que cache le programme JSF? De quelles technologies si avancées s’agit-il pour mettre en place un tel système?
Stassen
19/04/2005
Belgian mayors raise voices against nukes
19.04.2005 - 09:56 CET | By Elitsa Vucheva
Some two hundred Belgian mayors have responded positively to the call for the worldwide abolition of all nuclear weapons by 2020, and for the withdrawal of US nukes from Europe.
The Belgian mayors are calling on their government to focus on its own disarmament obligations, but also on the need for nuclear disarmament in general, during the nuclear Non-Proliferation Treaty review conference, which begins 2 May, in New York.
Moreover, they would like to see Belgium being the initiator of an international conference aiming to negotiate a worldwide ban on nuclear weapons.
The mayors are also calling for a removal of US nuclear weapons from Kleine Brogel (Belgium) and Europe in general.
The US is the only country to have nuclear weapons stationed in the territory of other countries.
The initial call came from the mayors of Hiroshima and Nagasaki.
Hiroshima’s mayor, Mr Tadatoshi Akiba, visited Belgium at the beginning of this year, explaining his “2020 vision”, and asking for support for a complete abolition of nuclear weapons by 2020.
Following Mr Akiba’s visit, some Belgian mayors called on all of their colleagues to join the network of the Mayors for Peace World Conference, presided by Mr Akiba.
Currently, some 1 000 mayors worldwide are said to have joined it.
A delegation of Belgian mayors will meet the Belgian Minister of Foreign Affairs Karel De Gucht today (19 April), before some of them leave for the Non-Proliferation Treaty review conference in New York.
Hubble
18/04/2005
Si la France votait non (comme nous sommes très nombreux à le souhaiter, entre gens d’une gauche véritable), le ballon néo-capitaliste, de provenance américaine, qui essaie de s’arrimer en Europe, après la création de bases US solides sur ce continent (par exemple Camp Bondsteel), serait condamné à errer sans attaches.
Car la Constitution européenne de Giscard, légèrement revue par une “élite” de la Gauche européenne, contient une structure politique sans précédent, prônant par exemple une
“libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire en vertu de la loi-cadre européenne adoptée en application de l’article III-147, paragr; I…( Constitution Européenne, Article III-148).
L’ OTAN est nommée (sous son sigle !) dans l’article 1-140 paragraphe 2), et ainsi de suite.
Cette Constituttion nous lie aux USA.
Cette “défection” française, que nous souhaitons tous, nous, les citoyens des pays d’Europe non consultés, contraindrait les dirigeants télécommandés actuels à déposer leurs mandats.
Quel bouleversement dans les partis de gauche qui ont accepté sans barguigner l’attaque de la Serbie en mars 1999, et participé (hormis la France et la Belgique), à l’invasion de l’Irak en 2003.
Bruno Hanzen
17/04/2005
Lire, dans Cash (le supplément à Trends/Tendances) les commentaires de Woody Brock (http://www.sedinc.com) sur lorigine européenne (un peu) et asiatique (beaucoup-spécialement la Chine)des malheurs économiques américains.
Stassen
15/04/2005
Poussée de fièvre nationaliste
NÜKTE V.ORTACQ
Mis en ligne le 13/04/2005
- - - - - - - - - - -
Les actions violentes contre l’extrême gauche, proche des Kurdes, se multiplient. Certaines autorités sont accusées de passivité. Des intellectuels mettent en garde.
AP
CORRESPONDANTE À ISTANBUL
Deux cents intellectuels, écrivains, journalistes et syndicalistes ont rendu public, dimanche, un communiqué pour manifester leur «inquiétude et prévenir le gouvernement et la population» face à la poussée de réactions nationalistes depuis plus d’un mois. Ils s’inquiètent de ce qu’ «on essaye d’empêcher le développement de la démocratie, du pouvoir civil et du processus de paix. On tente d’entraîner à nouveau le pays vers les combats et la violence».
Le déclencheur de cette poussée de fièvre nationaliste a été la tentative par 3 adolescents de mettre le feu au drapeau turc lors des célébrations de Newroz, la fête kurde de retour de printemps qui à lieu chaque 21 mars. Les gens se mirent à accrocher des drapeaux turcs de toutes tailles à leurs fenêtres, sur leur voiture. Chaque dimanche, depuis cet événement, des manifestations sont organisées dans tout le pays pour affirmer le caractère indivisible du pays.
Tentatives de lynchage
Alors que l’atmosphère semblait vouloir se détendre, une nouvelle dimension a été ajoutée à la crise avec la tentative de lynchage dont ont été victimes de jeunes militants d’extrême gauche faisant une distribution de tracts à Trabzon, une grande ville de la mer Noire située à l’est du pays. Réputés pour leur penchant nationaliste, les jeunes de la ville se sont déversés dans les rues notamment après que des chaînes de télévision locales aient annoncé que des drapeaux du PKK, l’organisation séparatiste kurde, avaient été déployés. Les policiers sont parvenus à sauver de justesse les jeunes du massacre. Cette réaction, s’étendant comme un feu de paille, a fait naître les soupçons d’une possible provocation organisée. A la suite de cet incident, les jeunes distribuant les tracts furent écroués pour manifestation non autorisée, mais aucune mesure n’a été prise contre leurs assaillants.
Un scénario similaire s’est déroulé à nouveau dimanche dernier, lors d’une manifestation, organisée par l’Association des familles de détenus, une organisation d’extrême gauche. Là encore, les manifestants ont été agressés sans que la police arrête qui que ce soit dans les rangs des assaillants.
Un écrivain pris pour cible
Dans leur communiqué, les intellectuels ont dénoncé cette attitude jugée partiale craignant qu’il ne s’agisse d’un appui donné de fait par certaines sphères de l’Etat à une plate-forme raciste et nationaliste. Un autre aspect de la crispation nationaliste est les violentes réactions dont est la cible Orhan Pamuk, l’un des plus célèbres écrivains turcs après qu’il ait déclaré à un journal suédois que les Turcs ont «tué un million d’Arméniens et 30000 Kurdes». La formule, destinée à ouvrir le débat par une sorte de mea culpa, s’est rapidement retournée contre lui. Dans une petite ville d’Anatolie centrale, un jeune sous-préfet a ordonné le retrait de toutes les livres de l’auteur des rayons des bibliothèques publiques. Le ministre de l’Intérieur a ouvert une enquête à l’encontre du sous-préfet.
Pour le professeur Mehmet Altan, signataire de la déclaration des intellectuels, celle-ci est un appel au secours lancé à temps. «Après les événements des semaines dernières, nous nous sommes tous retrouvés sur une plate- forme commune et avons senti la nécessité de faire un appel au sang-froid et à la raison de chacun». Selon Altan, derrière cette poussée de nationalisme, se trouvent les cercles gênés par les changements amorcés par le processus d’intégration européenne. Salih Kapusuz, député influent du parti de la Justice et du Développement (AKP), au pouvoir à Ankara, a appuyé la démarche des intellectuels. Mais les signataires invitent le gouvernement et les ONG à se comporter prudemment et à montrer une plus forte volonté contre les réactions violentes.
© La Libre Belgique 2005
http://lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=215150
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier