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"Bush the kid" for ever ... mais bientôt tous "résistants"...

Article lié :

Francis

  10/04/2008

Le dessinateur et chroniqueur Jeff Danziger estime que Bush est désormais devenu un personnage pratiquement inexistant, qui parle dans le vide et auquel plus personne ne s’intéresse. Il s’en prend aussi à la presse, qui l’a trop longtemps et trop servilement soutenu.
...
Nous sommes parvenus à un stade où le président des Etats-Unis, l’homme présumé le plus puissant de la planète, n’a plus qu’une existence immatérielle.

... La situation est devenue si épouvantable qu’on ne plaisante même plus au sujet de George Bush.

... Si, aujourd’hui, la presse américaine commence à revenir sur le passé, ce n’est pas parce qu’elle regrette son attitude, mais pour se délecter d’une bonne histoire. Il y a un certain cannibalisme chez les journalistes politiques. Comme en politique, certaines carrières se font aux dépens des autres. Les rivalités sont d’autant plus fortes que le nombre et l’intérêt des emplois dans le journalisme déclinent. Le camp de Bush et de la guerre sent le vent tourner et commence, comme on dit, à prendre ses distances….

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=84339

Article lié : Victoire par l’Afghanistan

Stephane

  10/04/2008

Il suffit de lire “Synthetic terrorism” de Webster Tarpley pour voir que la Russie ne demandait deja qu’une chose, le jour du 11 septembre 2001 ou Bush appelle Poutine pour lui dire qu’ils arrivaient en Asie Centrale: accueillir les occidentaux en Afghanistan.

Je suis etonne de n’avoir jamais vu un dessin humoristique representant Poutine avec un grand sourire, sur une epave de tank Russe en Afghanistan, brandissant une banderolle affichant “Welcome”, aux troupes occidentales.

Psycho-economie et une page qui ne saurait etre tournee

Article lié : L’Iran tient-il dans ses mains impies les élections présidentielles US?

Stephane

  10/04/2008

Je vois bien les dirigeants iraniens en train de sourire devant l’avancee de la crise economique aux etats-unis et dans le monde occidental en general.

Cet affaiblissement des puissances occidentales ne peut que beneficier a l’une des plus ancienne diplomatie de l’histoire.

Il ne faut donc, pour les iraniens, surtout pas provoquer de perturbation qui pourrait arreter ce pourrisement de situation psycho-economique.

Les iraniens ne se souhaitent pas une victoire strategique qui obligerait les occidentaux a admettre la defaite et leur permettrait de tourner la page. A Teheran, on ne doit pas permettre a cette page d’etre tournee.

La crise psycho-economique dans laquelle sont empetree les puissances occidentales sont le meilleur gage de securite de l’Iran.

Ceci vaut aussi pour toutes les autres nations non occidentales.

Le mal-etre dont souffre l’occident, qui est pour beaucoup le resultat d’une operation psychologique reussie un beau jour de septembre 2001, ne doit pas etre resorbe.

Le source meme de ce mal, la faiblesse de la psychologie face au mythe du 11 septembre, ne doit pas etre evoquee.

A t’on vu la Russie ou l’Iran denoncer ce mythe..?

Il leur profite trop.

Correction

Article lié : L’attaque par le langage

dedefensa.org

  10/04/2008

Correction faite, avec nos excuses. Merci.

European Parliament Scared By Fragmenting Overstreched Union

Article lié :

Stassen

  10/04/2008

MEP report seeks to put brake on further EU enlargement
09.04.2008 - 17:38 CET | By Honor Mahony

EUOBSERVER / BRUSSELS - The European Parliament is preparing a report that argues in favour of significantly slowing down the process of further enlargement of the EU, warning that hurried expansion will lead to a fragmented Union.

Prepared for the foreign affairs committee by German centre-right MEP Elmar Brok, the draft report says: “Further enlargement without adequate consolidation could lead to a Union of multiple configurations, with core countries moving towards closer integration and others lying at its margins.”

The draft, which is due to be voted on in committee in May and by the wider plenary the following month, suggests that aspiring EU members should be offered a wider choice of political relations with the EU.

At the moment, the EU offers only full membership or a neighbourhood policy - a neighbourly agreement without much political bite.

Enlargement strategy should “be flanked by a more diversified range of external contractual frameworks.” Countries could then graduate to more integrated agreements if they fulfilled certain conditions.

The report welcomes France’s plans for a Union for the Mediterranean, seeing it as a way of binding southern countries to the EU and offers eastern neighbours – which have a “clear” European perspective – a sort of half-way house between full membership and the current neighbourhood policy.

This could take the form of a “European Commonwealth.”

Despite the proposal for a stronger political relationship with the EU, the report’s emphasis on its own ability to absorb new member states represents a blow to countries such as Ukraine and Georgia which have been strongly lobbying Brussels for hints that they can eventually join the club.

Turkey, as a candidate EU member, is also not happy with the report, and is lobbying to have it altered. In an apparent veiled reference to Turkey – which is large and poor - the report says that each new member state could have an “impact” on Union policies and the budget and “affect the nature of the Union itself.”

According to a European Parliament official, the enlargement-wary report has received broad cross-party backing by MEPs from several pre-2004 member states in the committee.

However, MEPs from newer member states who favour Ukraine’s EU membership do not like its tone.

At a recent hearing in the European parliament on the issue, Andres Kasekamp, director of the Estonian foreign policy unit, said: “The history of previous enlargements proves that widening versus deepening is a false dilemma.”

“Enlargement has always been a catalyst for strengthening the functions and institutions of the Union,” he noted adding that the EU, while no longer a “cosy club”, is “functioning adequately.”

At the moment, two countries have candidate status to join the EU - Croatia and Turkey, while Albania, Serbia, Montenegro, Macedonia, Kosovo, and Bosnia and Herzegovina have all been promised EU membership in the long run.

The EU expanded by 10 member states in 2004 and took on Bulgaria and Romania in 2007.

Speaking about the relative success of previous enlargements, the report says: “This is no guarantee that such accelerated pace can be sustained further.”

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© EUobserver.com 2008
Printed from EUobserver.com 10.04.2008

The information may be used for personal and non-commercial use only.

This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/25949

faute d'orthographe

Article lié : L’attaque par le langage

isabelle cauzard

  10/04/2008

Juste pour l’administrateur:
Une petite faute d’orthographe dans cet excellent article:
La question…
Paragraphe 1, ligne 8: ... situation mais poursuivent son(t) éxecution…

http://royalartillerie.blogspot.com/

Article lié : Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

Catoneo

  09/04/2008

Rebond de votre excellent article sur Royal-Artillerie sous le titre “De la médiocratie en Amérique”;
Serviteur.

Et la proposition d'Obama ∫

Article lié : Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

egdltp

  09/04/2008

Vous ne semblez pas connaitre la proposition d’Obama telle que rapportée par Le Monde, http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/04/09/barack-obama-propose-d-associer-teheran-a-un-reglement-en-irak_1032513_829254.html#ens_id=829615.
Un simple oubli, ou vous avez une analyse contradictoire de ces faits, ou parce qu’il ne cadre pas avec votre vision de la situation, vous préférez la passer sous silence ?

(très) long terme

Article lié : L’OTAN entre baby-sitting et infantilisme

Philippe Le Baleur

  08/04/2008

Il y a dans ces séries de décisions en apparence stupides, quelque chose de supra-humain, comme un plan à très long terme dont la trame ne serait perceptible que par des personnages immortels.
Nous pauvres êtres humains avons tendance à limiter notre action à ce dont nous pouvons voir les résultats dans les limites d’une vie.
Mais là, mis en présence d’actions aussi incohérentes, nous avons le choix entre penser qu’elles sont vraiment stupides, ou bien qu’elles sont de petites pièces de jigsaw puzzle, font partie d’un ensemble que nous avons peine à imaginer parce qu’il s’inscrit dans la durée.
A défaut de personnage immortel, genre dieu ou démon, nous pouvons aussi imaginer une puissante société secrète dont les membres se renouvelleraient de génération en génération, avec des buts à très long terme.
Cette hypothèse peut sembler farfelue, mais en tout état de cause elle l’est moins que de croire aussi bête l’élite des politiciens de la planète. Ces gens ne sont pas idiots: ils obéissent aveuglément à des ordres dont ils ne comprennent que partiellement des enjeux.

a propos de la valeur des choses...

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

FB

  08/04/2008

Tout en relisant votre article, je n’ai pas pu m’empècher de rire sur les évaluations officielles portant sur l’inflation depuis 1941 ou 45 (peu importe)..
C’est toujours surprenant de lire des évaluations officielles sur la valeur de certaines choses, ramenées à de la monnaie (papier)!
Si on résume, le décalage entre cout d’un avion à capacité “concurrentielle” entre 1941/45 et aujourd’hui présente un dérapage de 1 à 15..

Le cout comparatif des avions de chasse est sans doute plus près de la réalité que les statistiques officielles!

L’argent, et surtout le controle de l’argent, sont des choses importantes!
Certains s’en rendent compte:
http://www.safehaven.com/article-9890.htm

Afghanistan: Une motion "tristement partisane" (Fillon)

Article lié :

Stéphane

  08/04/2008

François Fillon a fustigé aujourd’hui la motion de censure “tristement partisane” de la gauche contre le renforcement du contingent français en Afghanistan.

“A la lecture de cette motion, je ne vois rien qui indique un plan parallèle, un plan sérieux pour l’Afghanistan”, a lancé le premier ministre lors du débat à l’Assemblée sur la motion de censure déposée contre la “politique d’alignement atlantiste” de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

Défendant longuement la décision de Nicolas Sarkozy d’envoyer 700 soldats supplémentaires en Afghanistan, M. Fillon a sommé la gauche d’“exposer clairement ses arguments et sa stratégie alternative”, et de “s’en faire l’interprète auprès de la communauté internationale, auprès des 25 Etats européens engagés en Afghanistan à nos côtés, dont 15 dans lesquels des socialistes ou des sociaux-démocrates sont au pouvoir”.

Pour lui, “le sujet est suffisamment grave pour ne pas se lancer dans des recommandations peu étayées. Si elles le sont, je les écouterai avec intérêt. Sinon, il faudra considérer votre initiative comme une affaire tristement partisane”.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/04/08/01011-20080408FILWWW00509-une-motion-tristement-partisane-fillon.php

***

Le parti socialiste pris au piège de ses contradictions? On pourrait reformuler l’intervention de Fillon ainsi: “cessez de critiquer notre engagement sous prétexte de différence de partis, car au fond nous sommes tous américanistes.”

prix F22 vs. prix Mustang

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

Philippe Roger

  08/04/2008

Chère DeDefensa :

Merci de maintenir un haut niveau de débat et de franc-parler sur la place francophone !

Quelques commentaires sur l’article sur le prix des avions à travers les âges ,dont vous ne relevez pas l’aspect à mon avis un peu trop simple .
Les sauts dans le temps sont plus délicats que cela !

Tout d’abord il y a aussi dans cet exemple un saut dans l’espace : non content d’en faire plus que le P51 , ce qui , comme vous le relevez , n’est pas le sujet , le F22 , comme le JSF , remplace plusieurs appareils spécialisés . Il faudrait donc comparer leur coût de développement à la somme des coûts de développement du P51 ,du P38 ,du P39 , du P40 , du P47, et sans doute , au moins pour le JSF , des B25 ,B26 et des appareils anglais correspondants .
D’autre part le coût de développement du P51 semble tellement faible , même pour l’époque , qu’on peut penser qu’il n’inclut pas le développement des deux moteurs de cet avion ;il faudrait alors comparer au développement de la cellule seulement du F22.
Tout cela , à la louche , pourrait réduire d’un facteur 5 à 10 le ratio brut observé , mais il resterait quand même une forte hausse .

Pourquoi donc ce type d’évolution ?
Il y a plusieurs pistes .

On a observé en France dans l’après-guerre que d’une génération à l’autre d’un type de navire donné (frégate , sous-marin ) le prix à la tonne évoluait comme le PIB pour les navires tête de série (puis il y a une dégressivité dans chaque série).Tout se passe comme si “on” consacrait une part constante du PIB à chaque navire , sans qu’on sache l’expliquer .
Dans le même ordre d’idées , on observe que le ratio PIB / dépenses d’armement évolue très lentement dans chaque pays , et reste dans la fourchette de 0,4 à 0,8 % dans la plupart des pays qu’ils soient producteurs ou importateurs.
Cela ressemble un peu à un taux de prime d’assurance qui serait universellement admis .

Je n’ai pas de tables du PIB américain en $ constants , mais ça serait intéressant de regarder si la hausse Raptor/Mustang après corrections ne ressemble pas tout bêtement à celle du PIB , auquel cas la partie aéronautique du lobby militaro-industriel américain n’aurait pas obtenu un “part du gateau ” exorbitante .

Mais il faut aussi et surtout s’intéresser à la compétition opérationnelle entre les Etats-Unis et l’URSS , qui a fixé le niveau technologique , et son évolution , dite “course aux armements”. C’est elle , avec ses appréciations plus ou moins exactes de la force future de l’ennemi , où peut être entrée une forte dose de lobby ,qui a fait qu’en plusieurs générations le F22 n’a plus rien à voir avec le P51 , et que le Shukoi 27 n’est pas un Polikarpov de 1941.
Le fait que le P51 ait été de la classe du Me109 ou du FW190 en 1944 ne permet en rien de justifier que le F22 aurait dû être au prix du P51 en dollars constants en 2005:le prix du F22 n’est fixé que par son combat avec le Su27.
On peut considérer que le Shukoi a justifié le F22 comme le Me 109 a justifié le Mustang.
Reste à se demander si le F22 est “gold-plated” pour de mauvaises raisons , en fait trop (“overkill”)... c’est plus difficile à dire ; et même si le Su 27 est moins virulent aujourd’hui en Russie (ce que les concepteurs du F22 ne pouvaient prévoir),il y en aura demain des centaines en Chine…

Il faut noter aussi qu’à besoin militaire égal les normes de la société civile , et en particulier l’aversion au risque , ont un impact sur les coûts de développement et de série des armements qui était totalement inconnu au temps du P51 ; il faudrait comparer l’indice des coûts de l’armement à celui de la part des lawyers dans le PIB américain , ce serait sûrement amusant .

Pour l’avenir , il sera très intéressant de suivre dans le budget du Pentagone tout autre chose : l’évolution du ratio R&D/(R&D+production), qui mesure à mon avis la volonté d’avance ou de domination technologique des Etats Unis , mais aussi l’équilibre entre les forces opérationnelles , qui veulent qu’on leur livre des armes , et le reste de la communauté militaro-industrielle . Depuis de nombreuses années , ce ratio est de 50% , ce qui paraît énorme , la production restant très forte et la course aux armements ayant plutôt des raisons de ralentir .
Pourquoi ce fardeau de l’homme américain ?

Tout cela étant dit , et même si vous regrettez souvent que leurs dirigeants ne fassent pas un usage réfléchi de leurs armes , n’oublions pas que des Etats-Unis désarmés , cela n’a jamais été bon pour notre santé !

Philippe Roger
Ingénieur Général de L’Armement (2é.S.)

complexification progressive de tous système

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

Desmazieres

  08/04/2008

Bonjour,

vous soulevez dans cet article quelque chose de fort intéressant, mais qui n’est pas particulier à l’armée américaine ou au domaine militaire en général.

Ce processus de complexification progressif, qui entraine une augmentation exponentielle des coûts, peut être observé dans toutes les réalisations de notre système moderne; il est chaque jour observable à plus petite échelle dans l’équipement de consommation mis à notre disposition.

Prenez l’exemple d’une voiture; une voiture aujourd’hui remplit la même fonction qu’il y a quarante ans.

Mais ce n’est plus vraiment le même outil, son équipement, ses performances, sa complexité, et les normes, de sécurité en particulier,  auquelles elle est soumise ne sont plus les mêmes, ce qui a fortement multiplié son prix.

Cette principe est même connu et suivi par les organismes qui définissent les statistiques d’augmentation du coût de la vie, pour le neutraliser en partie: considérant que les véhicules récents, par exemple, sont plus performants, et qu’ils assurent plus de services que les anciens, et qu’il faut donc rectifier la comparaison, on pondère l’augmentation de leur prix par un indice pour la minorer.

Mais, en réalité, les “améliorations” nouvelles sont de plus en plus superflues, superficielles, de confort, et éloignées de la fonction originelle.

D’une part, l’esprit technique actuel est de plus en plus incapable de “faire simple quand on peut faire compliqué”, et, d’autre part, le système commercial encourage cette complexification; il n’a pas intérêt à faire du simple et basal, mais au contraire à vendre plus de valeur ajoutée: du haut de gamme complexe et surchargé d’options “de séries”.

Soumis à la publicité, nous sommes aussi complices car il n’est pas sûr que nous nous satisferions de matériel et de confort d’il y a quarante ans…

Ce processus est peut-être même plus profond que celà et il paraît inhérent à la trame même de la dynamique de développement de notre système: On le retrouve partout, des méthodes de fabrications industrielles (en passant par exemple par les normes successives de qualité “iso”)et dans les nécessités de “suivi” et de traçabilité, jusqu’à l’administration en général, et a la croissance des corpus juridiques des pays.

Chaque nouveauté est une couche de plus sur la pyramide, sans que l’on puisse effacer l’ancienne, puisqu’elle est intégrée au fondement; on pourrait alors s’attendre à un développement régulier, mais, en réalité, les interactions entre ces “couches” de plus en plus nombreuses se multiplient selon un rythme exponentiel…

On le constate aussi dans le domaine informatique: les nouveaux logiciels nécéssitent de la part de l’ordinateur une augmentation de puissance de plus en plus grande, d’une échelle sans rapport avec ce qu’ils proposent en fait de nouvelles fonctions…

Et quand vous décrivez la décadence de ce grand système qu’est l’OTAN, on a l’impression d’y être…

Ce phénomène a sûrement déjà été étudié; Jacques Ellul l’a mentionné d’une manière générale dans ses livres, si j’ai bonne mémoire.

Serait-ce dans ce genre de processus de croissance de tout système, peut-être lié aux théories du chaos, qu’il faudrait trouver l’annonce de la “limite” du développement moderne?

Dans les années soixantes, je crois, le Club de Rome avait déjà prédit la chute du modernisme par une trop lourde complexification des techniques et des systèmes; et puis la micro-informatique est arrivée, qui a repoussé les limites que l’on croyait apercevoir…

Cordialement Thierry

USA - Turquie - UE

Article lié : L'Afghanistan, ou le désordre (suite)

Ilker

  07/04/2008

La Turquie n’a pas donné suite à la demande américaine d’envoyer plus de soldats en Afghanistan, alors que d’habitude elle ne faisait pas de vagues quant à l’envoi de troupes.

En voulant des bases militaires en Georgie et en Ukraine contre la Russie, et en Irak (région kurde) pour contrôler la région du MO, les Etats-Unis court-circuitent la Turquie, qui se demande à quoi sert son “alliance” avec les Américains.

Grâce à la politique de Bush les Etats-Unis sont en train de perdre un allié de longue date.

Bref si une politique européenne de défense existait, ça aurait été le bon moment pour que l’UE se rapproche de la Turquie.

à propos de l'OTAN

Article lié : Description d’une crise à peine dissimulée par un sommet de l’OTAN

FB

  06/04/2008

Il y a un joli papier de William Pfaff à ce sujet:
http://www.williampfaff.com/modules/news/article.php?storyid=303

Le fait est qu’après avoir lu la somme universitaire de Daniele Ganzer sur l’OTAN et les réseaux Gladio, il est difficile d’imaginer les raisons -autre que la crainte- qui poussent les gouvernements des pays d’Europe à vouloir continuer de soutenir cette organisation désormais monstrueuse.

Si quelqu’un peut donner des explications sur les choix et engagements de notre président blingbling, ce serait bien!