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Iran

Article lié : Menaces de défense…

Roberto Fréchette

  04/05/2008

Bonjour
Je crois de moins en moins a une attaque américaine de l’Iran parce que aucune économie de la planète ne pourras résister longtemps avec un baril de pétrole a 250.$ voir 300.$ et plus.
L’Iran depuis que les soldats U.S. sont en Irak se préparent à une attaque, contrairement a l’Irak il y a une armée organisé puis même s’il y a une certaine contestation de la part du peuple vis-à-vis leur gouvernant il sont solidaires et prêt a défendre leur patrie contre l’invasion américaine, une autre chose que réserve les Iraniens a la flotte U.S. piégé dans le golfe Persique.
L’inconnu est la riposte de l’Iran en cas d’attaque.
Je ne crois pas que les U.S. se serviront de l’arme atomique, la porte ouverte pour les autres états pour réglé leurs problèmes.
En Irak il n’y a pas d’armée organisé que des résistants et la meilleure armée de tous les temps comptent 4,067 morts et 75,000 blessés et on n’en voit pas la fin.
Que fera la Chine sans le pétrole en cas de guerre ?
La guerre avec l’Iran c’est la crise économique mondiale assuré.

Roberto Fréchette

propagande occidentale: parmi les victimes colatérales, les féministes

Article lié :

Chibolet Léon

  03/05/2008

Un article intéressant, c’est si rare, dans “le monde”:

Le paradoxe du sarkozysme, par Christian Salmon
LE MONDE | 02.05.08 | 14h56 •  Mis à jour le 02.05.08 | 14h56

  Au cours de sa dernière intervention télévisée, Nicolas Sarkozy a justifié l’envoi de troupes en Afghanistan par l’impossibilité de dialoguer avec “des gens qui ont amputé d’une main une femme parce qu’elle avait mis du vernis à ongles”. Une référence à la cruauté des talibans si souvent répétée qu’on ne se soucie plus d’en vérifier l’authenticité, comme si la cruauté des châtiments - de la lapidation des femmes adultères à l’interdiction pour les jeunes filles d’aller à l’école - nous dispensait d’enquêter.

L’histoire circule sur Internet depuis des années dans d’innombrables versions. Parfois la victime est une petite fille de 10 ans. Parfois c’est une femme. Le plus souvent, on rapporte que les talibans se “contentaient”, si l’on ose dire, d’arracher les ongles. Dans la version présidentielle, on a amputé la main.
Il est étrange qu’aucune enquête sérieuse ne soit venue questionner les modes de diffusion d’une telle rumeur. Une source semble en être un rapport d’Amnesty International datant de 1997 dont les conclusions étaient bien plus modestes que les commentaires qu’elle a inspirés. “Dans un cas au moins, écrivait l’organisation humanitaire, les châtiments infligés ont pris la forme d’une mutilation. En octobre 1996, des talibans auraient sectionné l’extrémité du pouce d’une femme dans le quartier de Khair Khana à Kaboul. Cette “punition” avait apparemment été infligée à cette femme car elle portait du vernis à ongles.” Sam Gardiner, un colonel de l’armée américaine, qui a enquêté sur la communication de guerre des campagnes en Afghanistan et en Irak, a démontré récemment que “l’histoire des ongles arrachés” avait été choisie par Alastair Campbell, le conseiller de Tony Blair, pour illustrer les violences faites aux femmes par les “étudiants en théologie” et diffusée massivement pour convaincre l’opinion publique et les gouvernements européens qui hésitaient à se joindre à la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.
La même story fut diffusée à Washington et à Londres, en suivant des scénographies identiques, allant parfois jusqu’à utiliser les mêmes phrases. Dès novembre 2001, a révélé Sam Gardiner, “l’orchestration de la campagne en faveur des femmes afghanes témoignait de similitudes frappantes dans le timing et les scénarios utilisés à Londres et à Washington”. Le 17 novembre 2001, Laura Bush, la première dame des Etats-Unis, déclare : “Seuls les terroristes et les talibans menacent d’arracher les doigts qui ont les ongles vernis.” Et Cherie Blair, son homologue britannique, d’affirmer (à Londres le lendemain) : “En Afghanistan, si vous avez du vernis à ongles, vous pouvez avoir les ongles arrachés.”
Au cours d’une conférence à l’université de Strathclyde, en Ecosse (7-9 septembre 2007), Gardiner a décrit comment les scénarios quotidiens préparés par le centre d’information de la Maison Blanche étaient en fait alimentés par Alastair Campbell, du 10 Downing Street. Jim Wilkinson, qui travaillait à l’époque au bureau de la communication stratégique à la Maison Blanche, se félicita de l’efficacité de cette campagne, “la meilleure chose que nous ayons faite pour obtenir le soutien de pays où la coalition antiterroriste se heurtait à un grand scepticisme”.
En laissant autant d’influence aux “storytellers politiques”, a estimé le colonel Gardiner, Bush et Blair ont terni la “crédibilité” de leurs pays : “Ce sera un traumatisme plus grand encore peut-être que pour le Vietnam lorsque nous devrons nous retirer d’Irak. (...) Les hommes politiques se heurteront à une opinion qui refusera de les croire même s’ils disent la vérité.” Est-ce le début d’une prise de conscience en Grande-Bretagne des méfaits du storytelling ? Lors d’une visite en Irak en juin 2007, Gordon Brown a promis que les futures analyses de la situation militaire, présentées par les services de renseignement, seraient indépendantes du pouvoir politique.
Ignorant les leçons du blairisme, Nicolas Sarkozy, lui, continue d’imiter le couple Blair-Campbell, jusqu’à reprendre ses méthodes et son langage quand il s’agit de convaincre l’opinion de s’engager davantage en Afghanistan. Comme eux, il récolte les fruits de cette stratégie qui aboutit à faire de l’action gouvernementale une pure entreprise de communication et qui, loin de gagner la confiance des électeurs, généralise l’incrédulité.
Ce diagnostic s’impose en Grande-Bretagne alors que l’on entre dans l’après-Blair. “Bien avant que la brouille due à la guerre en Irak ne ternisse complètement la réputation du gouvernement en matière de vérité, écrit par exemple le spécialiste des médias Raymond Kuhn dans un livre bilan des années Blair (Blair’s Britain sous la direction d’Anthony Seldon), l’une des caractéristiques des années pendant lesquelles Blair a dirigé le New Labour a été aux yeux de nombreux électeurs l’association avec les petites phrases et le spin.” En somme : trop de communication tue la communication.
“Vers le milieu du premier mandat de Blair, ajoute Kuhn, les articles critiques envers les tentatives du gouvernement de contrôler l’agenda médiatique ont commencé à remplacer les commentaires qui, jusqu’alors, faisaient l’éloge du professionnalisme de la machine médiatique du New Labour.” Une inflexion qui semble inspirer le changement d’attitude de la presse française à l’égard de M. Sarkozy. Et expliquer sa chute dans les sondages. L’inflation d’histoires ruine la crédibilité du narrateur. L’habileté, à trop s’avouer, se dément. C’est le paradoxe du sarkozysme.

drôles d'avions (suite)

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miquet

  03/05/2008

Dommage que dedefensa dans son analyse parte du principe que le drone géorgien a bien été abattu, alors que tout devrait être pris avec beaucoup de circonspection et que tout concourt d’ailleurs à supposer que cet “incident” n’est qu’une construction de plus de la part de la Géorgie et/ou des puissances dont elle est le jouet. A l’époque de l’mage de synthèse généralisée, “voir” une video n’est pas un élément plus concluant que voir les fioles exhibées par Colin Powell devant l’ONU avant la guerre d’Irak.

Les buts de l’opération sont clairs: faire passer la Russie pour l’agresseur et justifier qui une guerre, qui des contingents militaires internationaux, ou que sais-je encore.

Il n’est jamais trop tôt pour commencer à saboter les jeux Olympiques de Sotchi (Sotchi se trouve à 50 km de l’Abkhasie).

Ainsi cette video “montre” que, contrairement à la plus élémentaire procédure, le pilote du Mig a eu l’amabilité de bien s’dentifier avant que le drone ne soit détruit, en se plaçant précisément dans l’angle de vision de la caméra, qui par hasard regardait exactement dans cette direction quand le “tir” a eu lieu. Vu l’angle de champ de la caméra à cette magnification…

Si vous y croyez, vous!

Drone géorgien: les preuves vidéo sont un “montage” (Moscou)

MOSCOU, 29 avril - RIA Novosti. L’enregistrement vidéo qui sert à Tbilissi de preuve qu’un drone géorgien a été abattu par un avion russe dans le ciel de l’Abkhazie est un “montage”, a affirmé mardi la diplomatie russe.

“Les prétendues preuves vidéo ne méritent pas la confiance et suscitent nombre d’interrogations”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

“La liste est longue des contradictions dans cet enregistrement vidéo qui n’est qu’un montage évident”, a constaté la diplomatie russe.

Des spécialistes russes notent, entre autres, le comportement bizarre du pilote qui semble s’être délibérément trahi car l’avion a “plongé” sous le drone avant de l’attaquer, tandis que les drones ne peuvent pas scanner le ciel au-dessus de leur fuselage.

L’enregistrement géorgien montre également des missiles décollant des points d’accrochage situés aux extrémités des ailes, tandis que les MiG-29 russes n’en disposent pas.

En analysant l’enregistrement, les experts militaires russes notent la trace blanche laissée par le missile. Les traces de ce type ne sont laissées que par des missiles sol-air, jamais par les missiles air-air.

Enfin, l’enregistrement laisse voir deux routes parallèles au littoral de la mer Noire, tandis dans la région en question il n’y a pas de routes longeant la mer. Au contraire, le rivage est bordé d’une plage de 100 mètres de large, visible même à partir de satellites, ce que les preuves vidéo géorgiennes ne montrent pas.

Par ailleurs, selon le communiqué russe, la Géorgie a refusé de projeter officiellement cet enregistrement lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pourtant convoquée à sa demande le 23 avril dernier.

Tbilissi, qui a plus d’une fois accusé la Russie de violer son espace aérien, prétend qu’un drone géorgien a été abattu le 20 avril par un MiG-29 russe au-dessus de l’Abkhazie, république autoproclamée qui revendique son indépendance par rapport à la Géorgie. L’armée de l’air russe a qualifié ces assertions de “fiction”, l’Abkhazie affirmant que le drone a été abattu par son système de défense antiaérienne.

Le ministère russe des Affaires étrangères a par ailleurs souligné que des vols de drones géorgiens au-dessus de la zone du conflit déstabilisaient la situation dans la région.

“Les vols de drones constituent dans tous les cas un facteur déstabilisateur. D’abord, il s’agit d’activités de reconnaissance militaire, ensuite les aéronefs de ce type permettent de corriger les tirs”, a-t-il expliqué.

L’accord de cessez-le-feu signé le 14 mai 1994 à Moscou interdit la présence de forces armées dans la zone de sécurité, tandis que la résolution 1808 du Conseil de sécurité de l’ONU, en date du 15 avril 2008, interdit toute activité militaire dans la zone de sécurité et la zone de limitation des armements.

Les républiques sécessionnistes d’Abkhazie (nord-ouest), d’Adjarie (sud-ouest) et d’Ossétie du Sud (nord) ont proclamé leur indépendance après la chute de l’URSS, mais seule l’Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de 1992 et n’ont cessé qu’après l’intervention d’une force internationale de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l’autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.

ils n'hésitent pas

Article lié : Menaces de défense…

CdC

  02/05/2008

à se contre-dire, de sorte qu’ils auront toujours raison.

trouvé sur le net

... Mais tous ces bavardages des uns et des autres doivent être rapprochés de cette réalité dépeinte par Robert Gates le 21 avril dans un discours tenu à l’académie militaire de West Point et interprétés selon elle.
« Une autre guerre au Moyen-Orient est bien la dernière chose dont nous ayons besoin. Je crois qu’elle serait un désastre à de très nombreux niveaux ».
La capacité militaire des US(a) a été mise à nu depuis qu’ils se sont lancés dans leur insensée guerre contre un terrorisme tout droit sorti de leurs think tank.

Opera-bouffe

Article lié : Avec du caviar et un peu de vodka, une cravate peut être succulente (proverbe géorgien?)

Ando

  02/05/2008

Si l’on résume, nous avons:

Un régime georgien autoritaire qui cherche une supposée protection auprès du grand-frère otanien. Un grand-frère otanien qui ne fera rien pour protéger une Georgie qui prend pourtant ses consignes sur les rives du Potomac. Un supposé agresseur russe qui, dans le fond, se moque comme d’une guigne de la Georgie elle-même et ne s’interesse surtout qu’à bloquer l’avancée de l’OTAN dans le Caucase, son “proche étranger” depuis Catherine II. La Russie applique dans le Caucase une politique de fait, exactement comme l’OTAN a appliqué une politique du fait accompli en Yougoslavie. Une menace russe phantasmatique puisque la Russie ne représente de menace pour personne, hormis pour les “journalistes” de FOXNEWS nourris au lait de la guerre froide.

La Russie n’attaquera personne, la Georgie continuera de saborder ses prétentions territoriales dans sa dépendance de pion à l’égard de Washington, l’OTAN ne soutiendra pas militairement les vélléités de coups de force de Tbilissi en Ossétie et Abkhazie. Quand aux principes supposés servir de fondement à ces actions potentielles, du coté de l’OTAN et des Etats-Unis, nous avons celui du respect de l’intégrité territoriale des Etats dont on a vu le mépris dans lequel il était tenu depuis l’invasion de la Yougoslavie par l’OTAN et la secession forcée de la province serbe du Kosovo, l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan. Du côté russe, il y a le souci trés humanitaire de protéger des ressortissants russes trés probablement non menacés et de servir de tampon entre des belligérants dont il fait précisément partie…

En bref, des acteurs dont aucun n’ira au bout de la logique que les médias mainstream leur prêtent et qui se moquent des principes qu’ils affichent généreusement et médiatiquement.


 

Sarkozy ... le dynamisme du retard

Article lié :

Francis

  02/05/2008

... De fait, s’il est un secteur décrépit aux Etats-Unis, c’est celui des transports. Le trafic aux abords des grandes villes est congestionné, 800 ponts menacent de s’écrouler et le réseau routier est mal entretenu. Parallèlement, le transport aérien est plus dégradé que jamais et le réseau ferroviaire d’une vétusté antédiluvienne. “Nos trains ont été lancés au XIXe siècle, Roosevelt a construit des routes et Eisenhower des aéroports.

Mais depuis Reagan, plus rien” : Loren Thompson, spécialiste de la défense et du transport aérien du Lexington Institute, porte un regard très critique sur les effets du désinvestissement public. Dans un système où l’entreprise privée, sous la pression d’actionnaires qui scrutent ses résultats trimestriels, n’a pas les moyens d’investir sur le long terme, les infrastructures ne peuvent que “péricliter” sans régulation et sans investissements de l’Etat, dit-il.

M. Thompson est un admirateur du réseau ferroviaire européen, en particulier du TGV.

Quand on lui dit que le président français vante le “dynamisme” du modèle économique américain, il rétorque par une boutade : “Dans les soirées, il y a toujours des invités qui arrivent à la fin, quand les premiers venus commencent à partir.”

LE MONDE 30.04.08 Greenspan, Reagan : la chute des idoles, Sylvain Cypel

conformisme et terreut

Article lié : Galéjades pour une tempête

Michel Tibon-Cornillot

  02/05/2008

J’ai apprécié votre dernier texte “Galéjade pour une tempête” et plus précisément ce passage que je me permets de recopier:

” Cette campagne, à la fois inconsistante et extraordinaire de tension, arrangée par avance et absolument incertaine comme l’on plonge dans le trou noir de l’inconnu,est une image parfaite de la crise qui accélère; crise des USA, crise de notre civilisation et tout le reste, avec l’impuissance épouvantable à supporter d’une pensée enchaînée au conformisme et qui écarte l’inéluctable appréciation eschatologique de
cette crise. Il est assuré que tout le monde est sur le pont où gronde la tempête, mais pas pour lutter contre la tempête; tout le monde est sur le pont pour s’assurer que personne ne dit rien d’important à propos de la tempête, et qu’à tout moment, dans le vent de la tempête déchaînée, une parole importante ne puisse échapper à l’un ou
l’autre. La campagne est engagée dans une entreprise titanesque de déni de la réalité et, à chaque instant, menace de basculer dans les griffes de la réalité.Dans cette entreprise,
Obama, qui est le plus jeune de la bande, semble assez inexpérimenté pour faire craindre plus que les autres un trébuchement intempestif.

Tous ces candidats sont évidemment “maistriens”. Cela ne signifie certainement pas,contrairement à ce qu’interprète faussement tel ou tel lecteur, qu’ils soient grands,historiques ou remarquables. (Pour l’instant, réservons notre jugement.) Cela veut dire qu’ils sont ballotés, secoués,emportés, incapables de saisir la substance des choses, effrayés à l’idée de le faire par inadvertance, à la fois résignés et furieux, et montrant par contraste la puissance du courant historique qui nous secoue. Ces personnages sont impuissants à repousser la tentation de la calomnie et impuissants à s’empêcher, à tel ou tel moment, de clamer une vérité par inadvertance. Ils sont les jouets de l’ébranlement du monde, chargés de décrire cet ébranlement comme étant le signe
évident d’une démocratie en bonne santé as usual, de répéter chacun qu’il loves America, que le système est near perfect, et pourtant assez faibles pour parfois laisser voir qu’ils craignent le pire. C’est bien la quadrature du siècle, – de notre siècle: leur faiblesse est la condition impérative de leur présence là où ils sont («If Sen. Obama did not say what he said, he would not get elected») et leur faiblesse fait craindre ce “trébuchement intempestif” d’une parole révélant la vérité de la réalité du monde.
Euh… Finalement, le plus sérieux dans cette affaire ne serait-il pas le révérend Wright?.. “

  Cela m’a fait penser à ce passage de Hegel:
  ” Du reste il n’est pas difficile de voir que notre temps est un temps de naissance et de
transition à une nouvelle période. L’esprit a rompu avec ce qui était jusque-là le monde,celui de son être-là et de sa représentation; il est sur le point d’engloutir tout cela dans le passé et il est dans le travail de sa con­ception. En vérité l’esprit n’est jamais en repos, mais il
est conçu dans un mouvement toujours progres­sif. Mais il en est comme dans le cas de l’en­fant, après une longue et silencieuse nutrition, la première respiration, dans un saut qualificatif, brise cette continuité d’un progrès seulement quantitatif, et c’est alors que l’enfant est né. Ainsi l’esprit qui se cultive mûrit lentement et silencieusement jusqu’à la nouvelle figure, désintègre fragment par fragment l’édifice de son monde précédent. L’ébranlement de ce monde est seulement indiqué par des symptômes sporadiques; l’insouciance et l’ennui qui envahissent ce qui subsiste encore, le pressentiment vague d’un inconnu sont les signes précurseurs de quelque chose d’autre qui se prépare. Cet émiettement qui n’altérait pas la phy­sionomie du tout, est inter-
rompu par le lever du soleil qui, en un éclair, esquisse en une fois l’édifice du nou­veau monde…”
 
  Votre analyse contient cependant plus que le point de vue optimiste de Hegel, car au fond,
c’est un Aufklärer, un optimiste à tout crin, malgré le mouvement dialectique qu’il a introduit,
fondé sur la négation et la négation de la négation. Si je vous ai bien compris, je partage avec vous l’inquiétude profonde que cette nouvelle période ne soit plus horrible que celle que nous quittons car Hegel ne pouvait concevoir notre situation post-historique, l’arrêt de tout mouvement dialectique, de toute histoire, une fois congelée par la mise au point des arsenaux thermo-nucléaires!

Pour l'Iran, la page Bush est déjà tournée.

Article lié : Menaces de défense…

Stéphane

  01/05/2008

L’Ayatollah Khamenei, a participé jeudi 2 mai, aux cérémonies de défilé des forces armées de la province de Fars, et a y prononcé un discours très important.

Dans son discours le Commandant en chef des forces armées iraniennes a appelé les forces armées comme la forteresse de sécurité et de paix de la nation et souligné que” elle doit se renforcer par l’innovation et la créativité de jour en jour.”

Le Guide suprême de la Révolution a considéré la défense vigilante de la nation et les forces armées iraniennes pendant la Guerre imposée la preuve de la puissance de la République islamique sur les scènes internationales et a ajouté que ” la République islamique même quand elle était sous les attaques du régime de Saddam et ses alliées n’a jamais pensé à l’occupation militaire d’un autre pays, donc la fortification des forces armées ne se traduisent aucunement par des intentions belliqueuses ou agressives, néanmoins les politiques agressives des dominateurs mondiaux avertissent les autres nations de renforcer leurs fondements.”

Le Commandant en chef des forces armées a qualifié les menaces et les déclarations hostiles des autorités de l’arrogance de la guerre psychologique et a précisé que ” tout le monde sait que les ennemis de la nation iranienne n’ont pas le courage de l’attaquer parce qu’ils entrent dans un champ dont la sortie est impossible, cependant les forces armées doivent accroître de plus en plus leur capacité et leur vigilance.”

Le Guide suprême de la Révolution a également fait allusion à l’occupation militaire de l’Irak et de l’Afghanistan par les occupants américains et a déclaré que ” les envahisseurs se sont rendu en Irak avec le message de paix et de liberté alors que durant ces cinq ans les Irakiens ont supporté les pires années de leur vie et cela parce que la nature des forces occupantes s’appuient sur l’insécurité et l’impiété et les oppositions raisonnables et fermes de République islamique viennent de sa connaissance de cette nature.”

Le commandant en chef des forces armées iraniennes a estimé la présidence de George W. Bush comme le temps le plus troublé de l’Histoire contemporaine et a exposé que ” Bush va terminer son mandat dans quelques mois et va laisser en héritage les problèmes qu’il a produits mais la marque noire de l’Histoire s’est liée à son nom, et son dossier sinistre de généralisation du terrorisme et de crime contre l’humanité reste pour toujours ouvert.”

DRONE MIG29 GEORGIE IRAN IRAK etc...

Article lié :

Martsafi

  01/05/2008

Pour le prix de qq. missiles, double avertissement de POUTINE à Uncle Sam :

-La Géorgie et l’ éventuelle (ou virtuelle) extension de l’OTAN,
-L’ Iran et un éventuel (ou virtuel) lâcher de drones sur Téhéran.

Suivez les projets d’oléoducs, e.g Bakou-Tbillisi-Ceyrnik, aka “BTC” via Gazprom.

Tot ça avec de “vieux” missilles, tirés à partir de “vieux” chasseurs, et de “vieux” systèmes de C4IIR.

Ou de l’ art de faire du neuf, comme p. ex. avec de “vieux” bombardiers Tupolev qui ont flanqué une belle trouille à la vielle RAF (sans guillemets cettte fois) il y a quelques mois.

CONCLUSION : Le maître plan de la Russie est un effondrement À COURT TERME des USA. Aucuns des dirigeants de l’ex-URSS n’aurait procédé à de telles “provocatsyié” sans avoir un diagnostic sérieux. Les leçons de la crise des missilles à Cuba ont donc été  parfaitement integrées par POUTINE.

rev. Wright

Article lié : Galéjades pour une tempête

tjaback

  01/05/2008

félicitation pour votre texte et je suis d’accord avec votre conclusion. Le plus sérieux c’est le rev. Wright. Mais il n’a pas compris qu’être sérieux tout le temps peut être nuisible. En public, les Noirs doivent toujours faire plus attention que les autres surtou que les Blancs ont souvent tendance à oublier qu’ils sont des Hommes comme tout le monde. Les commentaires et les analyses faits à leur endroit sont très souvent biaisés. Il faut savoir se taire pour atteindre un objectif(même s’il faut des fois mentir) pour améliorer l’humain que nous sommes. La foule est très souvent comme un enfant. Un petit mensonge est souvent nécessaire pour sa sécurité. Pourtant ici, le rev. Wright aurait dû se taire, ou réagir de façon modérer pour ne pas descendre son “fils” qui a certainement beaucoup à donner à l’Amérique et au monde entier.

Merci à vous.

sens, totalitarisme... Bush

Article lié : La fabrique du virtualisme

yodalf

  01/05/2008

En effet nous sommes d’accord
Mais

1 – je voulais mettre en exergue la production de sens par le « pouvoir » au moyen d’une maîtrise des moyens de communication ( pouvoir, argent, etc…), soit par une manipulation, - consciente qui plus est

2 – je voulais aussi poser l’hypothése d’une équivalence entre la maniére dont les nazis ont fait accepter á la population l’antisémitisme, justement en disant que le Juif était la cause des malheurs allemands, ce qui leur donnait une explication, et par conséquent une signification,  et les méthodes de couverture de la guerre d’Irak par le Pentagone, En ce cas,  des dérives comme Abou Ghraib, Guantanamo, ou l’autorisation de certaines tortures par GW Bush se présenteraient comme des produits dérivés, car le monolithisme de ce processus enferme aussi ses propres producteurs. En les faisant sortir si loin des nuances de la Réalité, ils en viennent á perdre de vue l’Humanité (de leurs adversaires). Ce sont des formes de totalitarismes, terme dont l’usage et la définition ont été élaborés par Mussolini lui même dans son encyclopédie du Fascisme. Au lieu de donner une représentation á la réalité, représentation qui nous permettrait de nous y adapter, il impose sa volonté d’adapter la réalité á ses représentations.

3 – Si la fabrication des représentations aux XX-XXI émes siécles atteint cet extrême-lá, les représentations anciennes ( traditionnelles) laissaient-elles les hommes plus libres ? Et plus proches de la réalité ou de l’humanité? C’est loin d’être certain.

Donc je pense plutôt -et avec dedefensa, peut être-  que le néolibéralisme, inauguré sur la scene internationale en 1982, maintenant, aprés une génération, a évolué vers une forme de totalitarisme, en ce sens (sic) qu’il voit la réalité au travers de ses propres prismes déformants, mais aussi cherche á imposer son sens á l’histoire - par exemple imposer le concept de démocratie dans des pays divisés et claniques comme l’Irak ou l’Afghanistan. Ou la foi en toute puissance et la toute bonté du marché...

Mais aussi on voit que divers totalitarismes ont été abattus. Il y a sans doute par conséquent quelque chose á faire…
Yodalf.

Libertés comparées

Article lié : Obama, Gorbatchev, Orwell et la liberté

Ando

  30/04/2008

C’est une approche un peu conceptuelle des choses. C’est vrai qu’il est étrange qu’une classe politique et intellectuelle étasunienne qui se présente comme l’apôtre local et international de la Liberté repose sur un système politique où le choix n’existe pas: deux partis en tout et pour tout, animés par des personnalités issues pratiquement toujours des mêmes milieux, formés aux mêmes écoles et universités, partageant les mêmes convictions et la même manière de voir le monde. Certes, il existe des nuances entre démocrates et républicains, de même qu’il en existe entre leurs bases sociologiques respectives. Et pourtant, en prenant juste un petit peu de recul, il semble que l’on ait affaire à un semblant de démocratie avec un parti unique doté de deux entrées : l’une s’appelle « Démocrates », l’autre « Républicains ». Le meilleur exemple en est bien la politique étrangère des Etats-Unis qui semble ne jamais avoir varié quel que soit le clan au pouvoir (la politique étrangère d’un Clinton est la continuation de celle de Bush père). Le fait qu’il existe deux entrées ne signifie pas que l’on ait affaire à deux structures différente, deux systèmes de pensée différents. Quelle différence avec les systèmes politiques occidentaux, je veux dire ceux d’Europe, où il existe un vrai choix proposé aux électeurs : de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par la droite atlantiste ou la gauche caviar !. La démocratie c’est aussi avoir le choix. C’est la diversité. Ce n’est pas avoir le choix entre ne pas voter ou voter pour un parti unique. Le système étasunien ressemble plus à une banale oligarchie issue du capitalisme local qu’à une démocratie au sens où on l’entend en Europe.

Sur un plan plus pratique, la première des libertés c’est encore celle d’aller et venir librement, sans entraves. Dans le système soviétique cette liberté existait peu ou très mal (système très contraignant de passeports intérieurs, obligation d’une autorisation pour sortir du pays). Sous le régime étasunien il me semble qu’elle a toujours existé (certes pour une raison économique évidente). Ensuite, la question de la hiérarchie des libertés entre elles est une question de philosophie personnelle (la liberté de pensée est-elle plus importante que celle d’aller librement ?).

Sur « oblitérer ».

Article lié :

geo

  30/04/2008

Le sens le plus quotidien est le plus intéressant:

« Apposer une marque sur un timbre-poste, de nos jours un cachet, afin qu’il ne puisse être utilisé une seconde fois….. Marquer d’une empreinte afin de rendre impropre à toute utilisation ultérieure. » (Source: Trésor de la Langue Française)

L’oblitération détruit donc une la puissance d’un être sans détruire cet être, on ne brûle pas le timbre ou le ticket de métro, on les marque.  Oblitérer est un euphémisme plus merveilleux que le fameux « éteindre » de Machiavel, employé pour tuer.

Toute fois on poinçonnait autrefois le ticket de métro. Petite destruction, à rapprocher de la « frappe chirurgicale » .

Il est urgent de proposer « castration nucléaire », désignant la destruction nucléaire de la puissance nucléaire (actuelle ou potentielle), d’une nation, qui laissera en vie et en pleine santé un bœuf nucléaire apaisé sinon démocratique.

La castration nucléaire est hautement homogène au principe de précaution à l’honneur de nos jours. Et donc au « terrorisme de précaution » qu’était la « guerre du golfe, deux » selon Philippe Murray .( toute une nation traitée comme un troupeau de vaches folles.)

« C. Apposer une marque sur un timbre-poste, de nos jours un cachet, afin qu’il ne puisse être utilisé une seconde fois. Il n’y avait aucune surcharge, le timbre était normalement oblitéré. Mon père avait donc reçu cette lettre rue de Fleurus (DUHAMEL, Jard. bêtes sauv., 1934, p.80):

2. ... la carte postale porte un timbre de dix centimes. (...) je me dis aujourd’hui que, si chaque timbre avait été de cinq centimes, l’employé de la poste, au départ, les aurait oblitérés tous les deux; et que c’est, au contraire, dans le cas où l’affranchissement d’un des côtés aurait été déjà par lui-même suffisant, que l’autre timbre aurait pu lui échapper et n’être oblitéré qu’à l’arrivée…
GIDE, Souv. Cour d’ass., 1913, p.626.
[P. ell. du compl.] Les machines électroniques à très grand rendement oblitèrent en effet à la cadence pratique de 40000 correspondances à l’heure (Admin. P. et T., 1964, p.20).
P. anal. [Le compl. d’obj. dir. désigne un ticket, un reçu, une vignette] Marquer d’une empreinte afin de rendre impropre à toute utilisation ultérieure. Les vignettes des médicaments délivrés sans prescription médicale devront être oblitérées par le pharmacien; l’achat de ces médicaments ne pourra être «régularisé» par une ordonnance ultérieure (Réforme Séc. soc., 1968, p.20):

3. On me tasse sur la plate-forme, le receveur tira véhémentement sur une chasse de bruit et le véhicule repartit. Tout en découpant dans un carnet le nombre de tickets que l’homme à la petite boîte allait oblitérer sur son ventre, je me mis à inspecter mes voisins.
QUENEAU, Exerc. style, 1947, p.98. »

Drone géorgien : les preuves vidéo sont un "montage" (Moscou)

Article lié : La Géorgie et les incohérences américanistes

user.von

  30/04/2008

la video de la destruction du drone serait un montage, disent les russes, novosti via
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article7617

à ANDO

Article lié : La Géorgie et les incohérences américanistes

H de la Monneraye

  29/04/2008

Comment ça l’Abkhazie n’a pas fais partie de la Géorgie Historique…!!!
Parce que sur les cartes c’était marqué Royaume D’ Abkhazeti qui correspondait en fait a une entité administrative (équivalent a un duché français) qui avait certains pouvoirs mais qui dépendait de Tbilisi , a selon les époques eté regeroupé avec le “royaume” d’Imeretie. Même ABKHAZ est un nom Géorgien. A certains moments le peuple géorgien à la suite d’invasions Perses et Otomanes c’est regroupé dans ces regions montagneuses pour résister.
Le plus d’indépendance qu’ai eue L’Abkhazie c’est de faire venir l’armée rouge en 1921 qui leur a laissé gérer leur territoire indépendamment de Tbilisi jusqu’en 1931
Quand au peuple Ossete c’est un peuple du caucase nord les Alans qui ont une république Russe juste de l’autre coté au nord de l’actuelle ossetie du sud et on dit que c’est les bolcheviques qui après la prise de la géorgie leurs on donnés ce territoire en remerciement de services rendus. la propagande du régime en place dit qu’ils sont de la même famille que leurs cousins du nord séparé par des cols a 3000 mètres mais il n’y a jamais eu de région Ossète avant les soviétiques.
On rétorque que Staline (géorgien)à déporté et déplacé ce peuple oui le chiffre est environ 400 000 géorgien tous confondu particulièrement les élites.
Dans ces conflits, il ne faut pas s’y tromper, il y a eu des tensions mais c’est Moscou qui tient les manettes pour garder le contrôle sur la Géorgie.