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U.S. Justice Moves Irk U.K. Officials

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Balajo

  26/05/2008

LONDON - U.K. officials are increasingly frustrated with the tactics the U.S. Justice Department is using to investigate allegations that BAE Systems bribed Saudi Arabian officials in the 1980s in exchange for defense contracts, sources said.

BAE CEO Mike Turner and nonexecutive director Nigel Rudd - who is chief of the British Airports Authority - were subpoenaed upon entering the United States May 13. Several other top BAE North America executives also were subpoenaed.
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Turner and Rudd’s computers and Blackberrys were briefly confiscated and “examined” before being returned, BAE said. BAE denies any wrongdoing.

Justice launched its probe last May, claiming BAE violated the U.S. Foreign Corrupt Practices Act by transferring funds to Saudi officials via a U.S. bank. Justice opened its probe after then-Prime Minister Tony Blair, citing national security concerns, shuttered a long-running British investigation into the same charges.

The subpoenas come as Britain awaits Senate Foreign Relations Committee approval of licenses for U.S. components on Eurofighter Typhoon jets bought by Saudi Arabia.

The State and Defense departments support the transfer, but Senate staffers in February asked Justice whether there was a linkage between the recent Eurofighter deal and the mid-1980s bribery allegations.

Justice wants BAE to divulge details of the transaction with Saudi Arabia, details which the company has said can only come from the British government. But U.K. officials say they won’t discuss details of the deal to preserve the Anglo-Saudi relations.

L'Amérique c'est l'Amérique !

Article lié : Obama, Gorbatchev, Orwell et la liberté

Jean-Philippe Immarigeon

  26/05/2008

Bonjour,

On peut effectivement s’interroger du degré de liberté de pensée entre la république américaine et n’importe quelle autocratie (puisque l’URSS post-Brejnev n’était plus totalitaire au sens où on l’entend habituellement). Il y a un paradoxe bien connu - quoiqu’à mon sens je sois comme Paul Valéry et que je pense que le recours à la figure paradoxale est une facilité de langage pour renoncer à résoudre une contradiction qui n’est qu’apparente - que Tocqueville développe et qu’il avait repris de Kant, qu’une république garantissant une liberté de pensée et d’expression apparentes fixe des limites bien plus infranchissables à la pensée d’un citoyen qui se croit libre, qu’un monarque ou un autocrate avec son sujet. Et c’est exactement ce qu’on a vu aux Etats-Unis depuis le soir du 9/11.

Mais le problème concret des Américains est plus prosaïque, et la différence d’avec nous ou les Russes est irréductible. Non seulement ils s’imaginent être seuls au monde, mais surtout seuls dans l’Histoire. Les compatriotes de Gorbatchev savaient qu’il existait autre chose que le communisme, dans le monde dans l’Histoire et même chez eux avant (même si ce n’était pas joli joli). Les Américains sont totalement sourds et aveugles et ne pourront jamais changer parce que l’idée ne leur vient même pas (et c’est là ou Kant et Tocqueville avaient raison). Il faudrait qu’ils commencent par apprendre le monde : or l’Amérique n’a de raison d’être que comme retranchement de ce monde (voir mon American parano).

Tentez par exemple d’expliquer que dans nos régimes parlementaires, le vote de la représentation nationale sur le retrait d’Irak n’aurait pas été annulé par le veto du “prince-président”, et que les Boys seraient déjà revenus, et vous verrez la peur abyssale des Américains de découvrir qu’ils ne sont pas seuls dans l’univers, et qu’ailleurs ça marche finalement pas si mal que ça.

Fote

Article lié : Avec un acte russo-chinois, le système BMDE devient un facteur central du désordre stratégique général

Stephane

  25/05/2008

la désordre

On a encore rien vu

Article lié : Mauvais esprit

Stephane

  25/05/2008

Je pense que la situation est plus serieuse encore qu’on n’accepte de l’envisager aujourd’hui meme dans les milieux d’observateurs independants et lucides du systeme americaniste.

De la meme maniere que les membres de l’establishment osent aujourd’hui dire des choses impensables pour eux il y a encore 3 ans, les critiques du systeme americaniste ont eux aussi cette meme impossibilite a dire aujourd’hui ce qu’il ne diront que dans trois ans.

Il n’est que de voir le taboo que constitue toujours aujourd’hui, meme parmis les critiques du systeme americaniste, les attaques de 911.

Et cela n’est pas un reproche. Il est en effet difficile de realiser la profondeur du probleme qui nous fait face, car c’est la une question de psychologie, cette chose intengible et partagee par tous, partisants ou critiques du systeme.

Il s’est passe ces dernieres annees quelque chose d’assez rare dans l’Histoire. La realisation par les peuples du monde que leur reve commun, celui la dit americain, n’etait qu’une illusion.

Les americains devaient fatalement etre differents de nous, pour nous faire rever ainsi. Cette difference de psychologie que l’on admirait chez eux, constituait pour une grande part le reve americain.

Le contenu du reve n’etait pas si materialiste que l’on pourrait le croire. Cette nature identitaire americaine jouait peut etre un role plus profond et plus determinant que l’abondance materialiste qui etait la vedette acclamee du reve americain.

Il y avait, et ceci de la part non pas que des europeens, mais des peuples du monde entier, une reconnaissance de cette difference, une admiration pour ce modele.

Si un jour un empire chinois venait a etre et a s’effondrer il n’est pas sur que l’on verra le meme phenomene psychologique intervenir.

Il serait interessant de faire un travail de recherche sur les empires et l’influence qu’ils ont eu chacun sur la psychologie des peuples recevant leur influence.

Mais tout cela prend fin sous nos yeux incredules. Et l’on ne pardonne pas a celui qui nous faisait rever d’avoir mis fin a cette douce illusion qui nous bercait.

Ainsi la chute du systeme americainiste a declenche un processus de deconstruction de ce reve americain. Ce processus n’en est peut etre qu’a son commencement.

Si la difference est bien de nature alors l’evolution de la perception que le reste du monde a de cette amerique, l’amerique n’existant plus aujourd’hui, va etre tres interessante.

De meme que l’on parle parfois de l’ame russe, va t’on decouvrir et voir apparaitre une ame americaine, une ame que l’on n’a jamais voulu voir, une ame difficile a comprendre et a apprehender.

La chute d’une histoire drole est toujours breve. Mais cette histoire qui ne fait rire personne, n’aura pas ce luxe.

La chute sera surtout plus surprenante que ce que l’on peut imaginer aujourd’hui.

Mondialisation

Article lié : Tiens, il se passe quelque chose…

flupke

  25/05/2008

Je convie les lecteurs à lire les propos de Mr Maurice Allais , prix Nobel d’économie , à propos de l’économie mondialisée . Il est curieux que le silence se soit fait sur ce qu’il a dit il y a quelques années , j’extrais en particulier :

“Au centre de toutes les difficultés rencontrées, on trouve toujours, sous une forme ou une autre, le rôle néfaste joué par le système actuel du crédit et la spéculation massive qu’il permet. Tant qu’on ne réformera pas fondamentalement le cadre institutionnel dans lequel il joue, on rencontrera toujours, avec des modalités différentes suivant les circonstances, les mêmes difficultés majeures. Toutes les grandes crises du XIXème et du XXème siècle ont résulté du développement excessif des promesses de payer et de leur monétisation.

Particulièrement significative est l’absence totale de toute remise en cause du fondement même du système de crédit tel qu’il fonctionne actuellement, savoir la création de monnaie ex nihilo par le système bancaire et la pratique généralisée de financements longs avec des fonds empruntés à court terme.”

Un autre dira que cette économie casino est nocive . Songez ausi aux acquisitions fusions à des prix de plus en plus élevés , astronomiques , dont on peut lire les diverses
étapes dans la presse économique et les médias se repaissent ou glorifient sans réaliser à certains moments la forme particulière de chateau de carte .
Les banquiers se sont engouffrés , comme des lemmings , dans cette course folle vers l’abîme .

Un autre aspect est la rémunération exponentielle
des directeurs que certains justifient par un discours abscons . Drücker le faisait remarquer dans le Monde en 2000 .
Mais des esprits brillants parviennent toujours à justifier cela .

Parlementeries

Article lié : Torture? Le Congrès n’en a rien à cirer

Betelgeuse

  24/05/2008

Bravo. Bien amené, bien asséné.
On ressent tous, j’espère, le même écœurement.
Cette crise systémique qui semble affecter la façon dont les Etatsuniens font des affaires atteint aussi la manière qu’ont tous les occidentaux de faire de la politique. Nos propres (!) parlementaires sont dans leur grande majorité des parasites très actifs dans la recherche de pitance mais la chose publique est un machin dont ils se contrefoutent. Il n’y avait pratiquement personne à la première lecture de la loi scélérate sur les OGM. L’omniparasite leur fait maintenant envoyer des SMS pour qu’ils aillent tourner leur clé dans leur alvéole, job pour lequel ils ont été recrutés.

Réponse de Jacques Cheminade

Article lié : Tiens, il se passe quelque chose…

Bertrand

  24/05/2008

« La finance folle ne doit pas nous gouverner » : les doyens de la social-démocratie européenne défient la City !
24 mai 2008

Par Jacques Cheminade

Tranchant le nœud gordien du temple du capitalisme financier, les doyens de la social-démocratie européenne viennent de faire irruption sur la scène politique, là où depuis longtemps nous espérions qu’ils se manifestent. Leur intervention a pris la forme d’une lettre adressée à Nicolas Sarkozy, en vue de la présidence française de l’Union européenne, intitulée : « Les marchés financiers ne peuvent nous gouverner » ( le 22 mai, sur http://www.laurent-fabius.net). Ce texte a été repris dans la page « Débats » du quotidien le Monde, le même jeudi 22 mai, sous le titre encore plus provocant de : « La finance folle ne doit pas nous gouverner ». Ainsi, la boîte de Pandore longtemps fermée se trouve ouverte pour un débat public sur l’enjeu fondamental de la politique internationale, auquel nous participerons pour pousser constamment les feux, car il y a urgence à ce que les paroles se transforment en actes.

Les partisans du « capitalisme de casino anglo-saxon » ne s’y sont pas trompés. Ambrose Evans-Pritchard, dans le Sunday Telegraph, en bon chien de garde de l’oligarchie britannique et en ennemi historique de Lyndon LaRouche, a tout de suite flairé le danger. Il s’écrie : « Ce texte fulminant [qui n’a été signé par aucun responsable britannique] est la manifestation à ce jour la plus claire d’une poussée de plus en plus puissante vers un “super régulateur” européen, qui réduirait l’Autorité des services financiers britannique à un statut de branche régionale et serait une menace grave pour la City de Londres. » Les critiques européens veulent « saisir leur chance de couper les ailes de la City » car ils savent que « la Grande-Bretagne est exceptionnellement vulnérable après l’affaire de Northern Rock ». Avec les départs prochains de José Manuel Barroso, un « partisan du libre marché », et de Charlie McCreevy,le commissaire au Marché intérieur et aux Services, Ambrose Evans-Pritchard craint de perdre « nos protecteurs à Bruxelles ».

Le texte des « socialistes continentaux » a été signé par quasiment tous les doyens européens de leur groupe : Jacques Delors, Jacques Santer, Massimo d’Alema, Lionel Jospin, Pavvo Lipponen, Goran Persson, Poul Rasmussen, Michel Rocard et cinq anciens ministres de l’Economie et/ou des Finances. Il ne s’agit donc pas d’une initiative courageuse bien que minoritaire, mais d’un texte institutionnel. Bien que nous croyions savoir le rôle déterminant joué dans sa rédaction par Michel Rocard, qui défend depuis longtemps un Nouveau Bretton Woods, c’est tout un « pack », comme diraient les rugbymen d’outre-Manche, qui pousse derrière. On comprend donc les craintes des milieux financiers londoniens. Qu’on en juge par des citations qui se suffisent à elles-mêmes :

« Cette crise financière n’est pas le fruit du hasard. Elle n’était pas impossible à prévoir (...) La sonnette d’alarme avait été tirée il y a des années par des individus lucides. La crise incarne de fait l’échec de marchés peu ou mal régulés et elle nous montre une fois de plus que ceux-ci ne sont pas capables d’auto-régulation. (...) Les prêts hypothécaires douteux (...) ne sont que les symptômes d’une crise plus large en matière de gouvernance financière et de pratiques commerciales. (...) L’inégalité croissante des revenus s’est produite parallèlement à une croissance continue du secteur financier. (...) Le monde des finances a accumulé une masse gigantesque de capital fictif qui n’améliore que très peu la condition humaine et la préservation de l’environnement. (...) Le capitalisme décent (...) requiert une intervention publique efficace. »

Après avoir ainsi posé le diagnostic, les intervenants soulignent les dangers : « Les augmentations spectaculaires des prix de l’énergie et des produits alimentaires viennent aggraver les effets de la crise financière et sont de mauvais augure. Il est très significatif que les fonds spéculatifs ont contribué à la hausse des prix des denrées de base. Les citoyens des pays les plus pauvres en seront les plus touchés. Nous risquons de nous trouver face à une misère sans précédent, à une prolifération d’Etats en faillite, à des flux migratoires plus importants et à davantage de conflits armés. » A l’illusion d’une Union européenne préservée, ils répondent : « Mais n’oublions pas les problèmes croissants sur les marchés immobiliers au Royaume Uni, en Espagne et en Irlande et le marasme économique qui se répand partout en Europe. » Cette analyse est d’autant plus remarquable qu’un autre socialiste français, Henri Weber, venait de déclarer dans le numéro de mai 2008 d’Enjeux que « nous sommes dans une longue période d’expansion économique très puissante. La croissance mondiale n’a jamais été aussi forte… » Il y a donc des pendules ou des montres, s’il s’agit de Julien Dray, qu’il faudra remettre à l’heure en famille.

Enfin, et c’est le plus intéressant, nos amis du Parti socialiste européen concluent : « L’Europe doit étudier ces évolutions et identifier les conséquences prévisibles dans le court et le long terme afin d’élaborer des propositions à l’adresse de la communauté internationale permettant de contrer les effets et les causes profondes de cette crise. » Pour affirmer enfin : « Il est temps de créer un comité de crise européen qui rassemble des représentants politiques de haut niveau, d’anciens chefs d’Etat et de gouvernement ou des ministres des Finances ainsi que des économistes renommés et des experts financiers de tous les continents. » Et « donner comme tâche principale à ce comité (...) de présenter au conseil des ministres, aux Etats membres du Conseil de sécurité de l’ONU, au directeur général du FMI et à toutes les autorités et instances concernées une série de propositions afin de limiter les effet(s de la crise et préparer une conférence financière mondiale afin de repenser les règles de la finance internationale et de la gouvernance concernant les thèmes économiques mondiaux. »

Cela change des vagues généralités habituelles qui hantent les couloirs de la bureaucratie. Vous dites « capital fictif ? » Mais où a-t-on entendu parler depuis longtemps de ce concept, sinon chez Rosa Luxembourg et… Lyndon LaRouche ou Jacques Cheminade ? Vous parlez d’une « conférence financière mondiale » ? Mais où cela peut-il se trouver, sinon dans l’appel d’Helga Zepp-LaRouche et de moi-même pour un Nouveau Bretton Woods, initiative lancée par ailleurs par Michel Rocard et reprise par le Parlement italien dans une proposition adoptée le 6 avril 2005 ?

Nous devons donc fêter la bonne nouvelle en nous mettant au travail. Il faut faire vite : la crise du système financier est devenue effondrement, les prix du pétrole, des matières premières et des produits agricoles font l’objet d’une spéculation immorale, destructrice et criminelle dans ses conséquences. La réunion de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui va se tenir du 3 au 5 juin à Rome, doit être l’occasion de tout mettre sur la table, au sens propre comme au figuré. Il en va du futur de l’humanité. On veut croire que les sociaux-démocrates d’abord, MM.Jean Ziegler, Jacques Diouf et Henri de Stutter, lanceront avec nous une offensive décisive, éradiquer la faim et la malnutrition et mettre en oeuvre un Nouveau Bretton Woods constituant un seul et même combat : le premier est le but immédiat, le second est ce qui nous permettra de l’emporter. Pour y parvenir, nous devons faire sauter les barrages de ceux que M.Ziegler appelle à juste titre « les criminels contre l’humanité », en donnant charitablement leur dernière chance à ces autres « socialistes » qui dirigent l’OMC et le FMI.

le dada l'ami des lamas de la cia ∫

Article lié : Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

jerome boyon

  24/05/2008

Grand merci pour ce très bon article !

Justement ce tremblement de terre… Dieu s’est rangé du côté de la propagande anti-chinoise et en profite pour espérer détruire les industries d’armement de Chengdu et le Centre d’observation et de contrôle des Satellites à Xi’an ?! Quand on soupçonne certains membres du gouvernement étatsunien de préparer la guerre en Iran…on finit par se poser des questions sur leur volonté d’affaiblir les adversaires…et sur les moyens à leur disposition :

http://www.jp-petit.org/TSUNAMI/tsunami0.htm

...et on ne s’étonne qu’à moitié que le président russe et son homologue chinois en profitent pour dénoncer le plan u.s. anti-missile en Europe et renforcer la coopération militaire - au cas où...

http://www.msnbc.msn.com/id/24791368/

...en attendant le Big Brother merdiatique nous présente le leader du féodalisme théocratique…

http://www.michaelparenti.org/Tibet.html

...qui considère les génocides comme un juste retour de Karma et dont le précepteur était un nazi,

http://www.liberation.fr/rebonds/323085.FR.php

comme un modèle de résistance pacifique à la tyrannie, alors qu’il menace la Chine de nouvelles violences !

http://www.liberation.fr/actualite/monde/327834.FR.php

...ya de quoi rire “jaune”...pas étonnant que les rumeurs finissent par désigner numéro 14 comme un agent de la CIA :

http://www.voltairenet.org/article156299.html

ABM

Article lié : Avec un acte russo-chinois, le système BMDE devient un facteur central du désordre stratégique général

Proto

  24/05/2008

Article lié : Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Raoul Glaber

  24/05/2008

Que le Tibet ait passé l’essentiel de son temps sous domination chinoise ou mongole, et que l’occident colonisateur ou globalisateur se serve de sa cause et du Super Lama pour contrer la Chine, toutes ces évidences n’empêchent pas non plus l’existence d’un peuple tibétain avec son histoire, sa culture, son identité et ses émotions collectives, bref, d’une nation tibétaine menacée par la colonisation massive venant de Chine. Certes, il y en a bien d’autres, de telles nations, et les bien pensants occidentaux ‘condamnent’ d’ailleurs le vilain nationalisme et les ‘identités meurtrières’ dès qu’il est possible - sauf au Kosovo et en Tchétchénie, bien sûr -, mais j’aurais pensé que cet aspect-là de la situation du peuple tibétain pourrait s’attirer votre sympathie.

Sur la question d’un racisme anti-chinois, il est parfaitement logique que les foules européennes, que l’on mène consciencieusement à l’abîme au nom de la croissance et du marché tout en les menaçant des dangers de la concurrence asiatique, en viennent à développer une forme de haine assez inconsciente pour cette Chine rendue responsable de tous nos maux.

Arriver a pied par la Chine

Article lié : Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Steven Rix

  24/05/2008

Ce serait plutot les tremblements de terre en Chine qui ont etouffe mediatiquement les tensions entre le Tibet et la Chine.
Les Chinois se sont installes au Tibet depuis relativement longtemps, mais les Tibetains n’aiment pas se melanger avec les Chinois, et c’est la Chine qui s’occupe entierement des affaires du Tibet ainsi que du Bouhdisme Tibetain.
Toutes les religions de la Chine sont une affaire du parti communiste chinois, meme les eveques ne sont pas designes par le Pape mais par le PCC (secularisme Chinois).
Le Tibet c’est genial, car d’apres leur religion ce qu’ils vivent sur le moment appartient deja au passe, donc c’est l’un des seuls peuples qui n’a pas du tout change son etat d’esprit face aux sciences et au progres. La medecine occidentale n’a pas encore trop de place au Tibet, la medecine tibetaine comprend 7 theories essentielles sur le corps qui n’ont pas change depuis plus de 700 ans. Par contre les hotels du Tibet sont hors de prix, plus chers que les hotels aux USA.
Ce qu’il faut retenir ce sont les populations du Nord de la Chine qui sont venues s’installer au Tibet et qui ont permis au Tibet d’avancer economiquement. Les changements depuis les annees 50 sont spectaculaires, et il est dorenavant impossible de ne pas raccrocher le Tibet a la Chine, car le manque d’eau potable dans le nord de la Chine dans la riviere du Huang prevoit de faire passer un aqueduc dans la region du Tibet qui sera connecte jusqu’a Pekin dans les annees 2010 je crois. C’est une question de survie pour la Chine du Nord. Quant a la Chine du Sud, elle est encore bien restee sauvage dans son ensemble, ou la technologie n’a pas change depuis plus de 1400 ans.

Brève réponse à M. Ilker

Article lié : Loin du pays de l'or noir

A. Dumoulin

  24/05/2008

Mais où donc avez-vous cru lire dans mon texte que je pensais qu’on luttait efficacement contre des fous de Dieu et des terroristes, en détruisant des pays entiers?
Il est encore permis d’évoquer la perte d’influence de l’Occident, et les raisons de l’aggravation probable de cette tendance à l’avenir, sans être pour autant perçu comme un supporter de G.W.Bush!
Il faut lire ce qui est écrit, en se gardant de tirer plus vite que son ombre sur tout ce qui pourrait s’éloigner un peu de la bien-pensance formattée. Vous confirmez en tous cas la dernière phrase de mon intervention : «la critique ne peut plus porter que sur nous-même».

nos chers ennemis...

Article lié :

Rakk

  24/05/2008

Une analyse très intéressante sur le dessous des cartes Us/Iran en Irak sur fond d’élection US.

Us et Iran main dans la main…

http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=1314

Conclusion elliptique

Article lié : Tiens, il se passe quelque chose…

Emmanuel

  23/05/2008

“La principale de nos conclusions est que la croissance indispensable pour faire reculer la pauvreté et assurer un développement durable réclame un Etat fort”

Remarquable ellipse, l’esprit critique comprendra :
« La principale de nos conclusions est que la croissance indispensable [à la continuation de notre système dont nous aurions éventuellement pu supposer, de par la croyance absolue que nous avons en le progrès, qu’il eût agi indirectement] pour faire reculer la pauvreté et assurer un développement durable réclame un Etat fort »

Pétrole...

Article lié : La bataille de la perception de la crise commence

Pierre M. Boriliens

  23/05/2008

Une carte publiée par Libération lors de la première guerre du Golfe (1991) donnait les réserves (prouvées ? ce n’était pas précisé) et les consommations de pétrole de tous les pays producteurs.
Quelques calculs simples avec un tableur montraient entre autres que :

1 les Etats-Unis seraient à sec avant 2000, s’ils continuaient à extraire au même rythme.

2 l’OPEP aurait le monopole du pétrole avant 2020.

3 il n’y aurait plus une goutte de pétrole en 2034.

Bien entendu, ces calculs ne tenaient pas compte d’éventuels nouveaux gisements, mais pas davantage de la croissance prévisible de la consommation. Et de plus, il faut bien dire qu’une certaine opacité règne sur l’appréciation des réserves.

N’empêche qu’il s’agissait d’ordres de grandeur qui montraient clairement que le problème de l’approvisionnement, absolument vital en particulier pour les Etats-Unis, et de sa garantie, étaient imminents.

Les Bush sont évidemment mieux placés que moi pour avoir des informations précises, mais à mon avis, le plan de main-mise, d’une manière ou d’une autre, sur le pétrole de la région Caspienne-Golfe est ancien, et la guerre de 1991 n’en a été que le premier épisode.

Nul doute que ça “délire” beaucoup, aux Etats-Unis, mais je pense que ce plan de main-mise, devenu entre temps un pari probablement perdu, s’est poursuivi et se poursuivra. D’ailleurs dans un de vos articles vous mentionniez le budget colossal prévu jusqu’en 2017 pour occuper l’Iraq et l’Afghanistan.

Je suis assez surpis qu’on ne découvre tout ça, qui tient par ailleurs du simple bon sens, qu’aujourd’hui. Les virtualistes ne sont pas qu’aux Etats-Unis…