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Impression

Article lié : Too Big or not Too Big?

Stephane Eybert

  12/12/2008

Je trouve que pour l’instant la crise n’a que peu impressionne.
Quand je compare la surprise et l’etonnement que l’on a vecu lors de la chute du mur de Berlin, et par la suite de la chute du bloc Sovietique, la chute du monde Anglo Americain n’a pas encore provoque une telle impression. Peut etre que nos medias font un trop bon travail de desinformation.

Transcription

Article lié : F*** ou f******? BHO et un super-scandal as usual

Jean Lemoine

  11/12/2008

En l’occurrence, f****** serait plutôt pour fucking. Comme dans “I’m just not giving it up for fucking nothing!”; “fuck you” ne fonctionne pas.
Mais bon, on ne va pas s’étaler sur le sujet…

Raté, vous ne pourrez pas léguer la BULLE des bulles à vos enfants (mais bien une planète ravagée)

Article lié : Fatalité de la Grande Dépression

Francis Lambert

  10/12/2008

* Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar,
ils conteront l’histoire de ... la dernière grande bulle ... la dette publique.
Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent.
...
* Ce sont les dépenses et les emprunts qui ont causé tous ces ennuis. Alors que font les autorités ?
Elles empruntent et dépensent plus encore ! Dans l’ensemble, elles sortent plus de 10 000 milliards de dollars pour essayer de regonfler l’économie mondiale.

* Où nos dirigeants obtiennent-ils une telle quantité d’argent ?
Pour commencer, ils l’empruntent. Ensuite, ils l’impriment.
...
* lorsque les consommateurs ne dépensent pas, les prix chutent—si bien qu’il n’y a pas à s’inquiéter de l’inflation des prix. ...
l’alimentation et l’énergie ... chutent vraiment ... les consommateurs ont en fait de bonnes raisons de ne PAS dépenser, parce qu’ils pourront obtenir ce qu’ils veulent pour moins cher à l’avenir. C’est à ce moment-là qu’une récession devient sérieuse ; c’est ce qui est arrivé au Japon. Et les autorités ne peuvent pas y faire grand-chose parce qu’elles ne peuvent pas mettre leur taux directeur sous le zéro.
Les autorités ont donc peur de la déflation—pas de l’inflation.
...
* Quelle est la pire manière possible d’éviter la déflation ? Imprimer de l’argent. (NB soit Monétisation de la dette ou mieux “quantitative easing”)  “Les gouvernements peuvent toujours éviter la déflation”, déclare Ben Bernanke—mais uniquement s’ils sont assez téméraires pour risquer une inflation galopante.

* “Et on peut vraiment faire un beau gâchis”, ...
Il y a d’énormes tas de cash—dans les T-Bonds, dans les fonds de marchés monétaires, dans les coffres des banques centrales étrangères qui attendent la fin de la crise.
A présent, les propriétaires de ce cash s’inquiètent plus de la déflation que de l’inflation.
Mais à un moment ou à un autre—peut-être en 2009… probablement en 2010—cela changera. ...
L’inflation réelle ... sera la seule option qui reste ... l’inflation grimpera en flèche ... les investisseurs se débarrasseront de leurs dollars et de leurs T-Bonds ... et la dernière bulle, celle de la dette gouvernementale, finira par éclater.

Extraits de “Après la déflation, l’inflation mettra fin à la bulle sur les T-Bonds” par Bill Bonner, http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081210-1417.html

(NB : l’inflation au Zimbabwe avec Gideon Gono, devenu conseiller mondial, dépasse maintenant 89,7 million de milliard de pour-cent ...

Mais pourquoi rien que les USA ?
Je n’arrête pas de “me marrer” avec notre dette totale Nationale qui dépasse les 1300 milliards d’euro. Il n’y a plus d’équilibre budgétaire depuis 34 ans, malgré les engagements répétés, même les “traités européens” n’y font rien ... sinon que c’est leur faute n’est ce pas.

Alors nos politiciens appellent innocement au secours une UE qui a un budget à 27 Nations de ... 116 milliards d’euro ... même pas le double de la seule charge d’intérêt annuel de la dette Française.
Le budget annuel de l’UE fait 1% de son PIB ... les dépenses de l’état Français font 53,5% de son PIB.
L’insouciance généralisée et notre attention déportée à l’étranger décuplent ma perplexité.

Evidemment après les cadeaux fiscaux au conclave du Fouquet’s notre dette explose d’autant plus et au pire moment !
Heureusement les mêmes compétences Nationales se ré-engagent, toujours sérieusement ... sur “un plan de 25 milliards”.
Et en 2012 c’est juré ... le déficit annuel sera ramené à 1% ... ce “plan” changera en 3 ans une mentalité de 34 ans ?

Maintenant le plus important, après les “débats sur la vraie crise” par le PS, devient l’élection du Parlement Européen en juin 2009 ... méga assemblée pour un micro budget ... mais méga honoraires.
Ouf, Mélenchon s’y prépare aussi, probablement pour dire “non” aux honoraires fantaisistes ! Ca me fait penser à la caisse de nos Sénateurs qui est en boni de 1,5 milliards ... trésor intouchable à mettre en rapport avec la gestion de la France.
Mais chut : ils disent que c’est anti-démocratique ou anti-National de s’en étonner.

Alors j’en reste baba d’admiration, ce que c’est qu’une Nation quand même : la transcendance budgétaire ... style Napoléon.
Allez vendons la Guyane comme la Louisianne. Pour ne pas en plus refuser l"histoire”.)

Le DoD commence à s'inquiéter de l'impact de la crise financière sur son budget....

Article lié : L’option de la “pause stratégique”

CMLFdA

  10/12/2008

Financial Crisis Affects Defense Department, Chairman Says
 
(Source: U.S Department of Defense; issued December 9, 2008)
 
 
LANGLEY AIR FORCE BASE—- Though the extent of its impact is not yet clear, the Defense Department will feel effects from the current financial crisis, the chairman of the Joint Chiefs of Staff told about 500 airmen here yesterday.

“The global financial crisis is going to have an effect on us in the military, and I’ve thought that for months,” Navy Adm. Mike Mullen said. “To the degree that this financial crisis has an impact on us, and it will, I worry about an increased level of insecurity [and] instability around the world.”

Since 2000, the Defense Department’s budget has increased steadily to more than $715 billion for fiscal 2009. But the chairman said he expects DoD will have to “start tightening our belt” and making adjustments.

“It’s going to take a very healthy debate about what it’s going to take to provide for our national security during these very challenging times,” Mullen said. “We’ve got to get our arms around this.”

The department is going to have to start trying to reduce costs, he said, citing uncertainty over how quickly the financial impact will settle in. “It’s certainly too early to determine, but I think it’s virtually certain that it will have an impact on us,” he said.

“We need to pay an awful lot of attention to that,” he continued. “I clearly think it’s going to impact the Department of Defense, but I don’t know the specifics of that at this particular point in time and how the new administration will address this.”

But as officials scrutinize future budget requests, Mullen said, the military can’t afford to lose sight of caring for its members, whom he regularly calls DoD’s most important resource. He noted dramatic improvements in the last 10 years in pay and benefits, veteran compensation, health care and family care programs.

“We’ve got a chance to get this right,” he said, remembering the inadequate care Vietnam veterans received until recently. “We’ve got huge challenges in health care, just like the rest of the country, [and] like other organizations throughout the country and throughout the world, we’re going to have to get a handle on this.”

Air Force Staff Sgt. Adam Rosen of the 1st Component Maintenance Squadron here is an unmarried airman who said he feels the effects of the weakening economy, but not as much as others with families to support.

“Obviously, the economy is not going to be a quick fix, but it’s reassuring that the senior leadership recognizes the issues,” Rosen said. “Hopefully, we can continue our missions around the world without significant setbacks.”

Alors, si j'ai bien compté, ça fait encore... 934 pour Obama?

Article lié : Le prix du virtualisme : 935 mensonges officiels pour l’Irak

jc durbant

  10/12/2008

Encore plus gourmand ?

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Père Iclès

  09/12/2008

J’ai tiqué et eu un mauvais pressentiment en lisant ceci .

D’après certains scientifiques anglais entendus par l’ONU, la protection contre les astéroïdes devient subitement nécessaire (et devrait être couteuse :D ). On devine qu’elle sera facturée à l’ensemble des pays du monde.

Et si les complexes militaro-industriels anglosaxons, après avoir ruiné leurs économies nationales se tournaient, avec la complicité de leurs “scientifiques” appointés,  vers la “communauté internationale” qui en a encore, elle, de l’argent ?

L’intérêt de ce nouvel ennemi (les astéroïdes) est d’avoir quelques chances (faibles) d’exister et de perdurer…

Le torchon et les serviettes

Article lié : La foi vacille

Bertrand Arnould

  09/12/2008

Cela me fait un peu mal, quelque part, de voir le nom de ce monsieur figurer sur la même ligne et cité en parallèle, avec des noms comme Jeanne d’Arc et Charles de Gaulle
Amicalement   Bertrand

Quelle révélation

Article lié : Too Big or not Too Big?

Dominique Larchey-Wendling

  09/12/2008

... as Barton Gellman explained in his book Angler on the vice-presidential 200-question vetting process by which Dick Cheney chose himself as candidate and then used private information sent in by the other candidates for his own purposes ...

J’avoue que j’ai lu beaucoup de chose à propos du VP Cheney mais là c’est la surprise. Ce dernier a imiter les méthodes de JE Hoover en plus. Il y a là quelques éléments d’explication à la facilité avec laquelle Cheney a pu imposer son propre agenda à toute la classe politique américaine après 9/11 ... pensez-vous : ne pas être patriotique et vertueux après ce tragique évènement et c’était la mort politique assurée.
De là à penser que Cheney a conçu le 11/9 comme un outil de politique intérieure ...

Il y a aussi ce témoignage que je ne retrouve plus où est relatée la stratégie que Cheney envisageait pour imposer sa politique au pays une fois qu’il serait VP : “we are going to play red vs blue, etc ...”

nerfs à vif

Article lié : Evidemment, Obama est du côté des “révolutionnaires”

ph.del

  09/12/2008

et si le “non” de ces 200 présentait un lien même ténu, lointain et indirect avec l’esprit de rébellion qui étreint la Grèce…?
et si la Crise - celle qui souffle là, maintenant et partout où le regard se portera, celle qui suivit “la longue attente de la crise”, qui en fut le prodrome, par dérivé et précipité financier interposé - n’était que le prélude à une rébellion plus ample, à un “non” plus vigoureux parce que désanchanté?
Il pourrait être passionnant de chercher à esquisser les formes mais surtout les effets de ce “non”, qui s’il devait se vérifier, pourrait éventuellement présenter l’effet (pervers?) de sauver le système malgré lui. 
merci pour vos commentaires pertinents

Fondation Templeton

Article lié : La foi vacille

Jean-Paul Baquiast

  08/12/2008

Vous n’ignorez pas que la fondation Templeton consacre beaucoup d’argent à “réconcilier la science et la religion” . Elle soutient notamment, aux Etats Unis et en GB, les rares scientifiques qui se réferrent à la doctrine de l’Intelligent Design.
Mais ceci n’a peut-être pas de rapports avec le libéralisme.

l’espèce est ainsi faite !

Article lié : Comment une crise peut en cacher beaucoup, beaucoup d’autres

Dedef

  08/12/2008

Curieusement, Paul Jorion traite du même sujet dans un post récent:

“l’espèce est ainsi faite qu’elle présente cette capacité infinie à interpréter ce qui se passe autour d’elle comme business as usual. “
  http://www.pauljorion.com/blog/?p=1120

A mon avis c’est une procédure innée de survie de l’espèce, adaptée aux situations dangereuses “normales”. Mais cette fois ci le mot “normale” ne s’applique pas.  L’effet de levier technologique a rendu inadaptées nos procédures innées.

Quand au fait que personne ne fasse rien, je ne sais pas ; une opération comme celle de la réserve de semences au Groenland - qui appartiennent en dernière analyse à Monsanto pour l’essentiel - avec son curieux financement, son curieux emplacement, sa très curieuse organisation, et sa remarquable discrétion sur les détails est intrigante (dans les deux sens du mot).

Simple exemple au demeurant. Mais si vous partez de l’idée que “certains font quelque chose” alors quelques événements apparemment bizarres un par un deviennent cohérents. Quand aux conséquences à en tirer mieux vaut être prudent, comme vous l’êtes habituellement.

Obama : bienvenue dans l'anthropocène

Article lié : Portrait en demi-teinte – Analyse, Volume 23 n°6, 25 novembre 2008

Francis Lambert

  08/12/2008

Sarkozy, Ségolène, Clinton sont des démocrates expérimentés de longue date.
Medvedev est riche et a une longue carrière de “nouveau russe” au sein du pouvoir.
Barrack Obama a une courte carrière de sénateur ... moins au pouvoir que Sarah Palin Gouverneur d’Alaska.

Tous abordent un long “changement de civilisation” (1) ... Obama dès son premier mandat !
Au siècle précédent Churchill, De Gaulle, Staline, Gorbatchev, Bush-père, etc avaient une longue expérience derrière eux mais étaient inconscient des prémisses de l’anthropocène.
(Si je peux me permettre l’eschatologie concerne “La Fin Des Temps”. Paul Valéry nous a signalé que les civilisations meurent ... et naissent.)
Obama quant à lui est encore énigmatique. La stratégie requiert de ne divulguer que ce qui est utile de ses intentions, de ses atouts et de ses hésitations ?

(1) Anthropocène : ère géologique ou l’homme devient le principal facteur climatique de la planète (Revkin, Global Warming, 1992), elle succède à l’holocène : période interglaciaire chaude qui suit le dernier Glaciaire du Pléistocène. J’utilise ce mot au sens de convergence des crises : climatiques, économiques, geo-stratégiques ... convergence qui provoque un changement de civilisation.

Ces points concernant Obama m’ont frappés :
* Obama a annoncé qu’il est le changement ... lui même.
Il a été élu, clairement, en nous épargnant les longues contestations de Bush-le-petit (pour le distinguer de Bush père) contre Gore.
On ne peut lui dénier son changement “culturel et familial” ne fut ce qu’aux plans médiatiques et psychologiques.
Obama arrive aussi en plein crash économique. Son changement s’affirme ainsi par rapport à l’inexistence de Bush-le-petit avant autant qu’au début de son mandat. Il me semble que Bush-le-petit subit actuellement ce contraste ... il se justifie peu et s’efface visiblement (oxymore) : pas de “Mission accomplished” à la fin de son mandat. (Pas d’inquiétude “Bush la liberté victorieuse” sera préparé et stocké dans le système.)

* La dernière administration Clinton contraste avec le chaos de Bush-le-petit.
L’amérique regrette la “belle époque” de Bill. “Clinton le retour, 2” est un placebo en attendant l’accalmie de la crise économique actuelle. Cette ‘réc-dépr/ession’ est en plein déroulement. L’incompréhension et la panique handicapent ... trop d’inconnues !
Cette phase de placebo politique (ces sacrifiés ?) lui donne du temps, permet des analyses et des ajustements.
C’est rassurant au début d’un premier mandat aussi difficile pour un jeune président.
Le recours à des gestionnaires éprouvés est une garantie au prix de “compromis” qui sont aussi des ouvertures qui désarment l’opposition et préparent ses majorités dans les chambres. Cette génération assume enfin ses responsabilités dans sa crise.
Obama me semble prudent, ouvert et moins fanfaron que Bush-le-petit.

* Aussi le CMI et ses lobbies restent leur plus grand défi avec la “réc-dépr/ession”
Obama et ses conseillers ont jugés que Gates serait le plus rapidement efficace avec le plan qu’il a proposé voir “Gates’ Plan To Fix the Pentagon By Fred Kaplan” (http://www.slate.com/id/2206041/ ). Ce républicain ouvrira plus facilement la voie ?

remarque à "ph.del"

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Denys PLUVINAGE

  07/12/2008

Je ne partage pas votre opinion quant à Mikhail Gorbatchev que vous semblez mettre au rang des “grands politiques”. Il a fait trop peu, trop tard, ce qui a provoqué la chute d’un régime qu’il voulait en réalité défendre. Monsieur Gorbatchev a jouit d’une excellente réputation en occident pendant sa présidence (premier et dernier président d’URSS), mais les Russes l’ont longtemps considéré comme le pire de leurs dirigeants… jusqu’à ce que Boris Eltsine lui prenne ce douteux honneur.

Quelles perspectives ? Un exemple venu de PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE !

Article lié : L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

Francis Lambert

  07/12/2008

... Rona Luke est originaire d’Agibu, un village de la circonscription de Gimi. Au bord des larmes, elle rapporte que, pendant dix ans, plusieurs femmes ont été forcées de tuer leurs petits garçons à la naissance.

C’est un crime intolérable, reconnaît-elle, mais elles n’avaient pas le choix. Elles y ont été contraintes car c’était pour elles, en tant que femmes, la seule solution possible pour mettre fin aux guerres tribales.

Kipiyona Belas vient, quant à elle, du village d’Amosa. Elle raconte qu’il devenait difficile de trouver de la nourriture, les maris passant leur temps à se battre tandis que les mères et les enfants étaient livrés à eux-mêmes.

... C’est en 1986 que les premiers combats ont éclaté entre tribus dans la région de Gimi, à l’issue de décès qui avaient à l’époque été attribués à de la sorcellerie.

Des infanticides pour arrêter la guerre, 2008/12/07, Maivo Lafanama, The National
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=92357

Reprogramming the Pentagon for a New Age By Robert M. Gates From Feign Affairs , January/February 2009

Article lié : Le meilleur ami du JSF s’en va

Dedef

  07/12/2008

A paraitre:  A Balanced Strategy : Reprogramming the Pentagon for a New Age
By Robert M. Gates From Foreign Affairs , January/February 2009
http://www.foreignaffairs.org/20090101faessay88103/robert-m-gates/how-to-reprogram-the-pentagon.html

Summary: The Pentagon has to do more than modernize its conventional forces; it must also focus on today’s unconventional conflicts—and tomorrow’s.
The United States cannot expect to eliminate national security risks through higher defense budgets, to do everything and buy everything. The Department of Defense must set priorities and consider inescapable tradeoffs and opportunity costs.

etc…

before the United States begins rearming for another Cold War, it must remember that what is driving Russia is a desire to exorcise past humiliation and dominate its “near abroad”—not an ideologically driven campaign to dominate the globe

The United States is the strongest and greatest nation on earth, but there are still limits on what it can do. The power and global reach of its military have been an indispensable contributor to world peace and must remain so. But not every outrage, every act of aggression, or every crisis can or should elicit a U.S. military response.

etc…