François-Jean Lefebvre de La Barre
30/06/2009
Que ces marchands de peau de lapin glapissent partout, se lamentent ou s’invectivent autant qu’ils veulent mais ne mêlons pas l’Etat français (vacant) à ces jérémiades !
Le simple fait d’associer le morveux à sa charge est suffisamment affligeant comme cela.
Depuis que le pauvre prof de Marseille a été condamné pour “tapage injurieux” pour avoir crié “Sarkozy, je te vois !” la simple mention du bouffon vaut insulte ; attention donc aux rapprochements calomniateurs.
Francis Lambert
30/06/2009
“This is an update of the authors’ 6 April 2009 column comparing today’s global crisis to the Great Depression. World industrial production, trade, and stock markets are diving faster now than during 1929-30. Fortunately, the policy response to date is much better. (...)”
La crise s’aggrave plus vite qu’en 1929-30. Heureusement, la gouvernance est bien meilleure. (Pour tous ?)
“New findings:
- World industrial production continues to track closely the 1930s fall, with no clear signs of green shoots.
- World stock markets have rebounded a bit since March, and world trade has stabilised, but these are still following paths far below the ones they followed in the Great Depression.
- There are new charts for individual nations industrial output. The big-4 EU nations divide north-south; todays German and British industrial output are closely tracking their rate of fall in the 1930s, while Italy and France are doing much worse. (...)
Allez voir notamment les comparaisons graphiques Belgique, France et Italie ... (un paramètre divergent me semble la politique économique des Berlusconi et Sarkozy ... ce “Club Med” plonge avec la Californie de Shwarzy ?). Quelle surprise pour moi : encore pire que la Belgique ... malgré le désastre de Fortis et la fosse fiscale belge !?
Extrait de : A Tale of Two Depressions, Barry Eichengreen & Kevin H. ORourke
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/3421
Claude Favre de Vaugelas
30/06/2009
Depuis la dernière coquille et l’amende honorable, on n’ose plus trop corriger. Enfin, je me risque : est-ce que : “dès que le bruit en raisonne” est un jeu de mots ?
Sur le fond, on ne peut qu’être perplexe effectivement.
Chavez est-il un affairiste ?
http://www.bakchich.info/Chavez-a-l-esprit-de-famille,04510.html
A-t-il financé la campagne des Kirchner ?
http://www.bakchich.info/Legislatives-les-Kirchner-a-la,08168.html
La situation en Amérique australe est intéressante à plus d’un titre et mérite plus d’attention que le symbolique JSF ; merci en tous cas d’avoir rendu compte de ce dernier développement.
Maintenant, si vous voulez rire jaune, au deuxième degré au moins, voir “San Sombrero” A Land of Carnivals, Cocktails and Coups.
La Molvanie (“Molvania” a Land Untouched by mordern Dentistry) a fait rire plus d’un ancien du Kosovo et pourtant il n’y avait rien de drôle dans cette aventure (qui dure)
dedefensa.org
29/06/2009
Correction faite, et merci pour la vigilance et l’aide de notre lecteur, et sa chaleureuse compréhension.
L’occasion est bonne pour prolonger ces remerciements, les adresser à d’autres lecteurs qui nous viennent ainsi régulièrement en aide, pour contenir nos relâchements et en effacer les produits parfois détestables.
Merci encore.
Francis Lambert
29/06/2009
“Bear market rallies can be explosive. Japan had four violent spikes during its Lost Decade (33pc, 55pc, 44pc, and 79pc). Wall Street had seven during the Great Depression, lasting 40 days on average. The spring of 1931 was a corker.”
Gogos toujours : suite au Rapport de la Cour des Comptes sur la dette !
“La France est-elle plus atteinte que ses voisins ?
Incontestablement, oui. La France accumule les déficits depuis vingt-cinq ans et na jamais réussi, contrairement à ses voisins, à remettre ses comptes à léquilibre, même - et surtout - en période de croissance significative.
Quatrième Etat le plus endetté de la zone euro derrière lItalie, la Grèce et la Belgique, la France accusait fin 2008 un déficit très supérieur à celui de la zone euro (-3,4 % contre -1,5 %) et de lUE (-2,1 %). Après deux années de légère contraction, la dépense publique rapportée à la croissance du PIB, a de nouveau crû en 2008. Conséquence : la France se situe au deuxième rang européen derrière la Suède en matière dimportance de la dépense publique.”
Extrait de http://www.liberation.fr/economie/0101576723-dette-la-rustine-de-l-emprunt
NB : redéfinir la Nation comme ce qui ne compte pas plus que des intérêts à payer.
Cela fait plus de 15 ans que la France se moque de l"exemple catastrophique” de la Belgique ... et à répétition (je me rappelle des commentaires délirants d’imbécilité autant que d’arrogance de Sarkosy il y a quelques années). On voit où il en est maintenant : sous nos yeux épouvantés depuis aussi longtemps, nos amis français foncent dans le même gouffre, en claxonnant et en accélérant d’autant plus que l’époque est défavorable.
A rebours même des belges qui payent (toujours très cher et depuis très longtemps, mais avec l’aide MIRACULEUSE des bas taux de l’euro). Ils ont quand même réussi à baisser leur dette de 136% à quelque 80% du PIB. Cette dette indivisible, comme le rançonnement de la région Bruxelloise sont les menottes qui perpétuent l’entité fiscale belge ... une “Nation rééchelonnée” : servilisée à quasi perpétuité.
Ainsi donc une Nation “actualisée”, comme disent ses financiers, c’est ce qui reste à “produire” dans la fosse fiscale où végètent ses générations. Bienvenue.
L’emprunt Sarkozien coûtera cher, il est évidemment parfaitement anti-National ... et n’a d’autre but politique que de défausser la responsabilité de l’oligarchie financière en accordant des miettes d’intérêt abusif de cet “Emprunt National” aux gogos de la Nation qui vont y collaborer goulûment dans la “fascination Pétainiste” de certains français envers les méthodes “1D” (unidimensionelles) du monde financier anglo-saxon.
Avec Euronext NYSE, une statue atlantique renouvelée à la servilité.
Mais nous verrons certainement pire : hier j’imaginais des difficultés mais pas être dépassé à ce point par l’actualité.
Dedef
29/06/2009
“Eux aussi ne sont pas sans ignorer que lépoque eschatologique saffirme et quil est temps ...”
Ne seraient ils pas plutôt “sans savoir que”...?
Le travail de journaliste indépendant se faisant sans correcteur et peu de ressources, il appartient aux lecteurs d’y pourvoir, amicalement.
Exocet
28/06/2009
Exocet
27/06/2009
Si cela n’est juste qu’un désaccord d’analystes entre la chambre le sénat et l’exécutif, les parlementaires eux aussi fortement soumis aux pressions des lobbyistes( ceux là mêmes qui envoient aussi les contribuables américains à la ruine…Cf Ron Paul) risquent de s’aliéner tout autant les contractants et les processus d’acquisitions en cours ....Une cause profonde antérieur de la perte de crédibilité de l’executif aggravé par le consensus par effusion par élisions successives .(.l’Irak comme l’exemple de l’idéologie maximale comme vous dites de l’instnct et vidant la substance du Congrés..!) n’étant pas le gage absolu de la crédibilité du congrés.Paradoxalement cela renforcera l’executif.Mais bon dedéfensa fait mine de ne pas comprendre.. les effets indus de la décadence ,pas grave c’est juste un désaccord..
http://www.govexec.com/story_page.cfm?articleid=42876&oref=rellink
Francis Lambert
27/06/2009
The nation’s roads, bridges, levees, schools, water supply and other infrastructure are in such bad shape that it would take $2.2 trillion over five years to bring them up to speed.
But even that huge chunk of change would only raise their grade from a “D” average to a “B,” according to the latest “Report Card for America’s Infrastructure” released today by the American Society of Civil Engineers (ASCE). (...)
“It’s the kind of report card you would have expected on the eve of the collapse of the Roman Empire,” says Stephen Flynn (...)
Extraits de
http://www.scientificamerican.com/blog/60-second-science/post.cfm?id=us-infrastructure-crumbling-2009-01-28
Dedef
27/06/2009
@Exocet
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3929
A cette adresse j’ai trouvé l’ interview d’un syndicaliste iranien, tout à fait silencieux sur les problémes des contribuables américains.
ci dessous le Permalien correspondant:
http://therealnews.com/id/3929/June 26, 2009/Iran%27s+third+camp+Pt2
Exocet
27/06/2009
Heureusement qu’Obama n’ entend (le silence des masses) pas la nuit le cri du contribuable ...
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3929
sinon la promiscuité du jour, deviendrait vite contigue du faites de l’attraction irrésistible du dévot à l’extase ..
Exocet
26/06/2009
http://www.moonofalabama.org/2009/06/jackson.html#comments
Seul le désintêrêt de la guerre rit de son propre spectacle désoeuvrant ,intégral.
Le congrés rentrant en transe par reflux de consternation ,that’s a good deal!
Samuel Pufendorf
26/06/2009
Le petit film burlesque que l’on nous propose met aux prises des personnages de la comédie que l’on nous joue depuis des siècles ; manque plus qu’un curé polonais pour décorer !
Remarquez, au second plan, la gardienne du temple se penchant de temps à autre sur Mrs Coleman donnant mollement la réplique au gras Grayson : sapristi ! mais n’est-ce pas notre Miss Drucker-au-cheveu-d’huile ? Sa voisine ? sa cousine ?
Que siffle-t-elle à la boursoufflée Coleman, cette bistre figure ?
Il faudrait le lire sur ses lèvres mais il est vraisemblable qu’elle lui glisse : “Excellent le truc de l’hypoglycémie, c’est très bon mais n’en fait pas trop quand même, on bouffe chez Alan dans une heure et j’ai des emprunts franchouillards à vendre demain !”
L’argent des contribuables n’existe pas : il ne peut donc disparaître.
C’est la galéjade de l’argent égaré qu’il importe de ressasser pour enraciner le mythe qu’il ait jamais été produit par la transmutation de la sueur et du sang d’honnêtes travailleurs.
La fabrique de monnaie (crédit) est électronique et privée. Ces messieurs-dames en font autant qu’ils le désirent et l’évaporent à volonté. Ils prêtent et ont toujours prêté aux Etats et les tiennent par les poils du nez, pas le contraire.
Sur dedefensa, on pouvait trouver naguère un raccourci vers l’histoire des faiseurs d’argent (“The Money Masters”)
A suivre (le lien et l’histoire)
Il est possible que la transparence ébranle un jour la coquille FED, mais pas plus que M. Shagal ne souffre des crucifix brandis sur son passage dans le “bal des vampires” le comte von Krolock ne regrettera son château de Wall street. Il a bien d’autres cercueils où se cacher la nuit.
Bilbo
26/06/2009
Le niveau d’irresponsabilité des dirigeants et responsables administratifs atteint des sommets que je n’imaginais pas possibles.
Le calme apparent d’Alan Coleman rajoute au pathétique de la situation. Comment fait-il face à une magouille qui, toutes proportions gardées, équivaut à la dette publique française ?
Il est certes des situations où il convient de garder son calme pour pouvoir être efficace, mais tout de même. Il annonce froidement que la somme en jeu représente 30.000 $ pour chaque homme, femme et enfant du pays et n’élève à aucun moment la voix face à tant d’incompétence et/ou de mauvaise volonté. Se sent-il concerné ? J’ai un doute.
Ilker de Paris
26/06/2009
Une analyse de l’histoire de la finance qui s’interroge sur son “utilité” sociale et où on apprend notamment que c’est sous la “gauche” que la France est entrée de plein pied dans le monde dérégulé et autres produits dérivés :
“Ces deux phases ont un point commun : de manière directe ou indirecte, lEtat oriente les capitaux conformément à sa volonté politique. Une rupture intervient au milieu des années 1980 quand la puissance publique décide dorganiser son propre retrait et, simultanément, de favoriser lessor des marchés financiers. Les entreprises seront incitées à trouver des capitaux à la Bourse, les prêts subventionnés seront supprimés, et les banques sébroueront dans les eaux glacées de la concurrence. Ce troisième acte, sur lequel la crise ouverte en 2007 fait tomber un rideau (final ?), présente une particularité : il a été écrit par un gouvernement de gauche.
Des socialistes qui ancrent la Bourse au cur du moteur économique ? Nul ou presque nimagine un tel scénario au soir du 10 mai 1981. Après les nationalisations de 1982, lEtat tient seul la barre. Il contrôle le crédit, les prix, les salaires, les changes. Les marchés financiers sont réglementés, cloisonnés, réservés à certains agents et peu concurrentiels. « Cette organisation des marchés répondait à un souci de sécurité absolue qui a longtemps prévalu sur toute autre considération », explique M. Jean-Charles Naouri, alors directeur de cabinet du ministre de léconomie et des finances Pierre Bérégovoy (3).
La sécurité ? Une valeur assez vite dépassée. Quatre ans plus tard, la place de Paris dispose dun marché des capitaux déréglementé, unifié, ouvert à tous, cavalant après Londres et Chicago sur le terrain des produits dérivés les plus sophistiqués. « La Bourse est en pleine effervescence ; les capitaux viennent à flots, triomphe lessayiste Alain Minc. Le marché, en un mot, est enfin roi. » (LExpansion, 18 avril 1986.) Plusieurs raisons ont incité le gouvernement socialiste à pousser dans le même sens que Mme Margaret Thatcher au Royaume-Uni et Ronald Reagan aux Etats-Unis le balancier de léconomie politique qui oscille depuis deux siècles entre lEtat et le marché.”
pour lire l’analyse complète (qui pas mal instructive) : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/RIMBERT/17031#nh9
Egalement une information lue dans un forum (à confirmer donc), les gros bonus pour les banquiers feraient leur retour après une brève parenthèse “morale” :
“Le retour des gros bonus pour les banquiers 23/06/2009
Goldman Sachs devrait distribuer les bonus les plus importants de son histoire cette année selon The Guardian. Malgré les discours et les projets de réforme
Les employés de Goldman Sachs à Londres ont reçu une bonne nouvelle la semaine dernière : ils peuvent s’attendre à la plus importante distribution de bonus de l’histoire de la banque !”
http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=387720806
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