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Article : Notes sur le chaos-Trumpiste

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TRUMP est AMERICAIN, TROP AMERICAIN...

EricRobertMarcel Basillais

  03/04/2018

Trump est bizarre : il se bat contre les USA…
D'un autre côté, lorsqu'on parle à ses électeurs de base, il est à fond comme eux : c'est un COW BOY qui sait ce qu'il veut et peut tenir dans un monde chaotique comme le fût le Far West…

Son dernier Tweet sur Pâques est typique : dans une même allocution, il trouve le moyen de glorifier les juifs de la Pâque et les fidèles de jésus-christ, immôlé le même jour… sans assumer la contradiction qui en découle… mais qui ne saurait lui échapper.
Qu'en conclure, sinon une FORCE SAUVAGE qui se moque bien en réalité autant du Judaïsme que du Christianisme mais veut forcer un SENS à partir du CHAOS… (quitte à démultiplier ledit  chaos)pour tout simplement SAUVER les USA du nauffrage externe-interne… un sauvetage plus PSYCHIATRIQUE qu'autre chose.

Le PROTESTANTISME (religion politique libérale en diable) est en train de payer ses dettes (tandis que le Catholicisme, de son côté, paye aussi les siennes, avec le petit rapporteur du Bnei Brith Anti-pape Bergogol dit "François " (la Honte) qui déclare tout de go pour Pâques que l' "âme (pécheresse) est mortelle"... hérésie la plus risible de toute l'Histoire humaine connue ... et qui ne laisse aucun doute aux sédévacantistes sur l'état dudit Catholicisme dans sa forme papoïde).

Pour finir, TRUMP est bien sage face à Bergogol…

Trump-chaos vs Macron-néant

jc

  04/04/2018

J'ai récemment opposé les politiques de Trump et de Macron, le premier tentant de rééquilibrer les échanges commerciaux US (America first) quitte à mettre le désordre, le second tentant de remettre de l'ordre, quitte à augmenter encore le déséquilibre riches/pauvres.

Je trouve que Trump et Macron ont en commun d'être inhumains. Je vois Trump comme un animal sauvage et donc comme un être vivant (et bien vivant!), alors que je vois Macron comme un humain inhumain (bel oxymore) presque comme un robot (tel que je m'imagine ces "machins").
Macron (avec Attali, Dehaene, Piaget et Villani comme éminences grises) emmène la France au néant, en bon ordre, au pas cadencé, encadrée par "nos" robots.
Un commentateur (ERMB) voit Trump en cowboy. Je le vois, quant à moi, en étalon mustang (les cowboys étant ses collaborateurs) entraînant son pays au chaos, en bon désordre, au pas du marin saoul, encadrée par le néant.
http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41

Pour Thom penser c'est saisir des formes intermédiaires entre les formes génétiques et les objets extérieurs: les concepts.*

Pour moi, en ce sens, Trump et Macron ne pensent pas.

Trump ne pense pas parce qu'il est incapable de conceptualiser, pour lui il n'y a pas d'intermédiaire entre les formes génétiques et les objets extérieurs, il réagit comme un animal (toute forme extérieure est pensée génétiquement, directement, sans intermédiaire: ça se mange ou ça se baise).

Macron ne pense pas parce qu'il est inhumain: sa prétendue intelligence culturelle a complètement supplanté son intelligence naturelle.

* SSM 2ème ed. p. 309
 

Trump-Macron.1

jc

  04/04/2018

La définition thomienne de la pensée est extraite de la section du chapitre XIII de SSM intitulée "La double origine du langage":

"L'apparition du langage répond chez l'homme à un double besoin: une contrainte individuelle de nature évolutive, visant à réaliser la permanence de son moi en état de veille [Trump?] et une contrainte sociale, exprimant les grands mécanismes régulateurs du groupe social [Macron?].

La première contrainte répond au besoin de virtualiser la prédation. L'homme en éveil ne peut, comme le nourrisson de neuf mois, passer son existence à saisir les objets pour les mettre en bouche. Il a mieux à faire: aussi va-t-il "penser" c'est-à-dire saisir des êtres intermédiaires entre les objets extérieurs et les formes génétiques: les concepts.

La seconde contrainte exprimé la nécessité pour le groupe social de transmettre rapidement en son sein les informations nécessaires à sa survie (présence au voisinage de proies, d'ennemis, etc.). Le langage fonctionne alors comme un relais sensoriel: il permet à un individu X de décrire à un individu Y ce que lui, X, est en mesure de voir et que Y, placé plus bas par exemple, ne peut pas voir."

Il me semble que dans la deuxième acceptation on est dans le cas "percevoir ou être perçu". Dans le cas où on a "perdu le sens génétique", on a en quelque sorte perdu les pédales, on part inéluctablement dans la narrative et le délire.