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Article : Mélenchon tel qu’en lui-même

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Détail

Claude Animo

  20/04/2012

D’accord sur le fond.
Sur la forme,  Mélanchon s’orthographie Mélenchon.

MélANchon ou MélENchon ?

Frédéric GUILLIEN

  20/04/2012

Bonjour,

J’ignore comment cette modification peut avoir lieu, mais un certain nombre de personnes, en général les plus méprisantes à l’égard du bonhomme, ne parviennent pas à orthographier son nom convenablement.

Ma foi pourquoi pas. Mais je vous préviens : pour le moment, je n’avais vu cette sorte d’interversion que chez des bas du front d’extrême droite.

Cordialement :-)

Excuses

Philippe Grasset

  20/04/2012

Bien évidemment, cela est du à une faiblesse du matin. Il est vrai que nous avons parfois quelques embarras dus à des confusions catastrophiques de type mnémotechnique absolument primaire, qui nous font prendre un mot pour un autre (il y eut in illo tempore l’erreur persistante d’appeler Kristina l’ouragan Katrina

), et dans ce cas une lettre pour une autre (Mélanchon pour Mélenchon). Le cas est si remarquable que nous avions initialement corrigé plusieurs Mélenchon en Mélanchon dans le texte…

Il y aura donc de plates excuses présentées pour cette confusion d’une lettre. Pour autant, il ne nous semble pas nécessaire de convoquer le tribunal de la Sainte Inquisition; un psy, peut-être…

PhG

Mélanchon- Mélenchon: ce n'est pas le propos!

Franck du Faubourg

  20/04/2012

Il n’y a - a mon humble connaissance, aucun journal, blog, ou “papier” qui n’ait pas à un moment ou un autre fait la faute d’orthographe! En 2 mots : l’important n’est pas (forcément) là!

Très bon discours , celui de Mélenchon…

Quelques éléments gènants:
-  pourquoi diaboliser sans justification l’Iran? S’il y a bien un pays qui n’ait jamais “attaqué” ses voisins, c’est bien celui-là.
OK; suis-je sans doute influencé par les analyses d’un ami grec (fin connaisseur des iraniens) me résumant les Perses - pardon: iraniens- comme des “Seigneurs”..
En toute logique, la France devrait respecter l’Iran dans sa recherche d’indépendance non agressive et souveraine…
- Pourquoi être pratiquement muet sur la réalité des mécanismes et manipulations liées à la finance et la monnaie? : c’est la BASE , l’outil essentiel des gens que Mélenchon dénonce!
Parler de Souveraineté sans aborder ce point particulier, c’est comme parler de la santé sans évoquer celle d’un empoisonnement possible du sang!

Pour remettre les choses à plat: les USA - légitimement accusés d’ètre le Suppot du Satan du jour- sont nés de leur refus d’ètre assujettis à la Finance de la City. Les USA ont perdus leur souveraineté en décembre 1913, avec la naissance de la FED..
Ils sont désormais devenus la plate-forme de ce pouvoir redoutable qui est celui qu’on appelle la “finance internationale”
Ceci n’enlevant rien à leurs dérives culturelles spécifiques, évidemment.
L’existence - et la popularité - d’un Ron Paul devrait pourtant servir de référence, dans le cadre des USA…

Parler de souveraineté sans aborder la souveraineté financière - ou monétaire - n’a aucun sens pratique.

Les maos de Morgan Sportes

Stephane Eybert

  20/04/2012

Un joli roman pour voir cette epoque de Mai 68 et la resistance gaulliste face a la collaboration transatlantique.

Mélenchon , Asselineau et le plagiat

hourya slimani

  20/04/2012

Si vous voulez savoir d’où vient l’inspiration gaulliste de Mélenchon ,
je vous conseille vivement de consulter le programme présidentiel de François Asselineau en pdf sur le site de l’UPR et vidéo sur you tube et dailymotion.

Vous remarquerez que lors du discours du 30 mars 2012, Mélenchon reprend les idées et arguments qu’ Asselineau a présenté lors de sa candidature officielle du 03 décembre 2011 visible dans son intégralité sur le site de l’UPR .

http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr

Les idées essentielles étaient présentes dans la charte fondatrice de ce parti e mars 2007.

http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice

Asselineau subit en France le même barrage médiatique que Ron Paul aux Etats-unis , il n’existe pas pour la Presse-pravda. Pourtant ses écrits et ses conférences sont lues et vues attentivement par nos ” élites ” politiques et journalistiques mais il est Celui Dont Même Le Nom Ne Doit Pas Être Prononcé ;      ” vous vous rendez compte il veut faire sortir la France de l’Euro, de l’Union Européenne et de l’OTAN en vertu de l’article 50 du traité de l’union européenne ” .

Il est sur qu’en matière politique , on ne peut parler de plagiat car le principal est que les idées circulent mais il faut rendre à César ce qui est à César. Asselineau et l’ UPR qui se font connaître essentiellement par internet et le bouche à oreille ,connaissent une croissance exponentielle d’adhérents et sont en train de bousculer le jeu de quille politicien en obligeant les politiciens pseudo-opposants à avoir un discours plus anti-systême
Ce qui est remarquable dans cette affaire , c’est que même absent des élections , Asselineau a gagné car ses idées sont présentes alors que le systême a tout fait pour l’éliminer .cf la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xpkqpo_declaration-faite-a-l-issue-de-la-collecte-des-500-parrainages-par-francois-asselineau-upr_news#from=embediframe.
Marine Le Pen et Dupont-Aignan parlent de l’article 50 , Mélenchon parle des lettons et de souveraineté,..

Nous n’ avons pas fini d’entendre parler d’ Asselineau dans les temps qui viennent . D’ailleurs pour ceux qui ne le connaissent pas , voci son dernier article concernant la décision argentine de nationaliser la société pétrolière YPF.

” L’Argentine prouve qu’il y a une vie après la « mondialisation inévitable »

Le gouvernement argentin vient de décider, ce 16 avril 2012, d’exproprier le groupe espagnol Repsol de sa participation dans la compagnie pétrolière argentine YPF, qui est donc renationalisée.

Cette nouvelle décision fait grimper aux rideaux le gouvernement de Madrid qui y dénonce une attaque contre les « intérêts espagnols ». Mais elle s’inscrit en réalité dans une politique de longue haleine, mise en œuvre depuis dix ans par le président de la République Nestor Kirchner puis par sa femme qui lui a succédé à ce poste.

Cette politique « néo-péroniste » est approuvée par une très grande majorité du peuple argentin : elle consiste à rendre à la République argentine sa souveraineté et son indépendance nationales, et sa capacité à assurer la justice sociale entre ses habitants. Ses succès sont remarquables.
RAPPEL DE L’HISTOIRE RÉCENTE DE L’ARGENTINE

Tout au long des années 90, l’Argentine avait appliqué, sous la présidence de Carlos Menem et à la demande du FMI, une politique ultra-libérale de privatisation à outrance de toute son économie.

Cette politique fut assez comparable à celle dont sont actuellement affligés la France et les pays de l’Union européenne, sous les exigences du même FMI et de la Commission européenne. Dans l’Argentine des années 1990, comme dans la France des années 2000-2010, les médias et les politiciens ne cessaient d’expliquer au peuple argentin qu’il était nul, et que son salut collectif ne viendrait que des « réformes indispensables » consistant à vendre à des groupes privés étrangers tout ce qui appartenait au peuple argentin.

Cette ultra-libéralisation de l’économie argentine a certes provoqué l’enrichissement d’une partie de la population pendant quelques années, et surtout une débauche de consommation.

Mais elle a aussi et surtout entraîné une autre partie de la population dans la pauvreté (environ 20% de chômeurs officiels vers 1998) , avant de provoquer une hyper-inflation et une crise économique et financière de très grande ampleur à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

La crise économique et financière culmina en 2001 et conduisit à des décisions historiques : le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement du président Eduardo Duhalde procédait à un gel total des avoirs bancaires et à une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar. La monnaie argentine continua à baisser très rapidement ensuite, jusqu’à perdre près de 50% face au dollar.

Après avoir mis en place un plan économique très volontariste, le président Duhalde convoqua des élections présidentielles anticipées en avril 2003. Ce fut le candidat péroniste de centre gauche Nestor Kirchner qui fut élu, sur un programme de restauration de l’État et de la souveraineté nationale argentine sur son économie.

Nestor Kirchner a été président de la République argentine de 2003 à 2007. Son bilan est historique :

a) envoyant balader les banquiers, il a « renégocié » la dette du pays en 2005 d’une façon expéditive : il a purement et simplement refusé le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure !

b) faisant un bras d’honneur au dogme de l’ultra-libéralisme et de la prétendue « mondialisation inévitable », il a :
- gelé les tarifs de l’énergie et des transports,
- taxé très fortement les importations,
- relancé l’activité économique (+ 50 % en cinq ans !) en la soutenant de façon keynésienne par les dépenses publiques,
- provoqué une forte hausse des salaires,
- et engagé un programme tenace de réappropriation par le peuple argentin des grands services publics du pays qui avaient été bradés à des intérêts privés américains ou européens à la demande du FMI :

- novembre 2003 : Renationalisation de la Poste argentine, qui avait été privatisée en 1997.

- janvier 2004: Renationalisation de la concession de l’espace radioélectrique national, qui avait été attribué au groupe français Thales Spectrum, filiale de Thales (ex-Thomson) en 1997.

- mars 2006: Renationalisation de la distribution de l’eau potable qui avait été attribuée au groupe français Suez en 1993.

- mars 2007: Renationalisation du Chantier naval Darsena Norte, privatisé en 1999. Les employés reçoivent 10% des actions, le reste étant contrôlé par l’Etat.

C’est sa propre épouse, Cristina Kirchner qui lui a succédé au poste de présidente de la République le 10 décembre 2007. Réélue il y a quelques mois, en octobre 2011, elle a continué l’impressionnante œuvre libératrice de son mari :

- novembre 2008 : Renationalisation du système de retraites, qui avaient été privatisées en 1994.

- décembre 2008 : Renationalisation des compagnies aériennes Aerolineas Argentinas et Austral, privatisées et acquises en 1990 par la compagnie espagnole Iberia, puis en 2001 par le groupe espagnol Marsans.

- et enfin, ce 16 avril 2012 : Renationalisation majoritaire (à 51%) de la compagnie pétrolière YPF, qui avait été privatisée et cédée à l’Espagnol Repsol en 1992.

CONCLUSION

Tout comme les cas islandais ou vénézuélien, la politique économique, financière, sociale et industrielle menée en Argentine depuis 10 ans est soigneusement censurée dans nos médias asservis à l’oligarchie financière et industrielle euro-atlantiste.

Cette censure s’explique : tout ce qu’a décidé le gouvernement de Buenos Aires, avec le soutien massif de sa population, prouve que les dogmes de l’ultra-libéralisme et de la « mondialisation inévitable » sont des mensonges et des politiques insanes, sur lesquelles un peuple peut – et doit – parfaitement revenir.

Après avoir failli être détruite par les tenants de la privatisation de la planète au profit d’une infime minorité, l’Argentine est la preuve vivante que l’avenir n’est pas dans la destruction des États, mais dans leur résurrection.

Je me permets au passage de voir, dans la politique de renaissance argentine, des points de ressemblance frappants avec le programme de renationalisation des services publics essentiels que j’avais présenté le 3 décembre dernier.

Ce n’est pas parce qu’une censure médiatique absolue m’a empêché de soumettre ce programme présidentiel libérateur au vote des Français qu’il a perdu de son intérêt et de sa pertinence. Bien au contraire, l’exemple argentin montre qu’il est plus actuel que jamais et que l’histoire finira, tôt ou tard, par lui donner raison.  “

Remarques cordiales

Arnaud Le Gall

  25/04/2012

Bonjour,

Merci M Grasset pour ces analyses fouillées.

A hourya slimani :

pour avoir travaillé à la préparation de cette prise de parole, je peux vous garantir sur l’honneur que je n’ai jamais été chercher tel ou tel discours ou analyse de M Asselineau. Fut-ce le cas, rien n’aurait pu légalement m’en empêcher. Je connais l’existence de son mouvement, rien de plus.

Comme vous parlez de plagiat, je me permets de répondre un peu sèchement que M Mélenchon ne travaille pas avec des perroquet, pas plus qu’il ne l’est lui-même. Certes M Asselineau développe des analyses parfois proches, mais il n’en a jamais eu le monopole. Pour ma part, pour ce travail je suis allé directement à la source (livres sur les débats autour de la dissuasion, analyse des dérives de l’Otan par exemple par Joxe, livre de Golub sur la puissance américaine, entretien anciens avec le général Poirier etc. etc.) .

A Franck du Faubourg:

merci pour vos critiques constructives. Sur l’Iran nous devons affiner l’approche. Mais il est clair que l’Iran n’est pas selon nous une menace militaire, sans que pour autant nous n’ayons la moindre amitié pour ce régime. Et le Parti de Gauche ne soutiendra aucune croisade contre ce pays.
S’agissant du lien entre la monnaie et les affaires militaires, il est clairement mentionné dans le début de l’intervention.
Nous n’avons pas développé les mécanismes de la domination monétaire, car ils ont été maintes fois décrit par JL Mélenchon dans d’autres discours. Mais, oui, dans une version écrite il faudra articuler d’avantage encore les deux aspects.

Bien cordialement
A Le Gall

immunité retournée contre le soi

Arrou Mia

  02/05/2012

Les médecins confirment que cette pathologie est mortelle par ses effets propres et par les traitements immunosuppresseurs auxquels il faut recourir pour calmer un système emballé contre lui-même.

Puisque l’appareil répressif existe, il faut l’utiliser coûte que coûte et à domicile, il y a quoi faire, en particulier gérer les prisons privées et le travail d’esclave qu’il sous-tend!