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Article : “Machiavel-le-génie” confirmé dans ses fonctions

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J'ai vu couler des pleurs qu'il voulait retenir.Racine

perceval78

  06/09/2014

BERENICE
Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez !

TITUS
Oui, Madame, il est vrai, je pleure, je soupire,
Je frémis. Mais enfin, quand j’acceptai l’empire,
Rome me fit jurer de maintenir ses droits :
Il les faut maintenir.
...
Mais, Madame, après tout, me croyez-vous indigne
De laisser un exemple à la postérité,
Qui sans de grands efforts ne puisse être imité ?

Et bien quoi, le voici qui pleure, en visite à Oulan Bator.Décidemment cet homme surprend et même dedefensa
dont nous apprécions fort la ligne éditorial se trompe peut être en le nommant “comme les autres”.

lien

Et bien non il est capable de pleurer, et ce n’est pas la première fois.Et le silence des hordes néos-conservatrices sur ces pleurs est étourdissant,quoi Messieurs ? il pleure et vous ne réagissez pas, vous ne savez pas pleurer ?

On ne peut pas pleurer et penser, car chaque pensée absorbe une larme.Jules Renard

Vocabulaire: G5G ? guerre non-linéaire ? New art of war ?...

GEO

  06/09/2014

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/guerre-non-lineaire-president-poutine-deroute-occidentaux-16021
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La guerre «non-linéaire» du président Poutine déroute les Occidentaux

C’est une nouvelle de science-fiction intitulée «Sans le ciel» parue en mars dernier dans la revue en ligne russe Ruspioner.ru. Elle raconte un conflit dans un avenir proche, aux contours improbables : « C’était la première guerre non-linéaire », écrit son auteur qui signe Nathan Dubovitsky. C’est en réalité le nom de plume de Vladislav Sourkov, un homme d’affaires d’origine tchétchène, qui fut des années durant l’éminence grise de Poutine en matière idéologique. On lui doit notamment le concept de «démocratie dirigée» et il figure en bonne place sur la liste des responsables sanctionnées par Washington et Bruxelles à la suite de l’annexion de la Crimée.
Cette «guerre non-linéaire» est celle que le Kremlin conduit en Ukraine. Elle plonge les responsables occidentaux dans le désarroi. De l’aveu même d’un grand diplomate français, ceux-ci peinent à trouver un langage commun avec Vladimir Poutine et semblent courir après les évènements, comme s’ils avaient une guerre de retard sur le Kremlin.
Entre l’Ouest et l’Est, il n’y a plus concordance des temps. Vladimir Poutine est à la fois dans le passé ancien et dans le proche avenir, alors qu’Américains et Européens apparaissent intellectuellement coincés quelque part à la fin du XXe siècle. Le Russe a un objectif stratégique tout droit venu du XIXe siècle avec sa vision impériale en termes de zones d’influence ou de marches frontalières. C’est le retour du Grand Jeu territorial dans un univers qui se pensait global, la «revanche de la géographie», selon l’essayiste américain Robert D. Kaplan . Une vision du monde à somme nulle dans laquelle, comme aux échecs, si l’un gagne, l’autre perd forcément. Ce qui est déroutant, c’est que pour parvenir à cet objectif d’arrière-garde, le Kremlin utilise des techniques politiques d’avant-garde.

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(Etc. Cocktail déjà-vu de mépris t de considération forcée..)