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Juncker met en garde contre l’abus de confiance entre l’Europe et les États-Unis
= http://www.wort.lu/de
= http://www.bild.de/politik/inland/jean-claude-juncker/ich-moechte-ein-besseres-europa-bauen-36792944.bild.html
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Les affaires d’espionnage, de renseignement existent de tout temps (le livre “l’art de la guerre” en témoigne) néanmoins elles ont pris une envergure particulière ces dernières années, en raison d’une part des guerres dites asymétriques et d’autre part de l’explosion des outils de communication.

Aujourd’hui les services de renseignement des différents pays développés, sachant l’importance de la notion d’“opinion publique”, utilisent internet pour faire de la propagande, influer sur et orienter les débats dans une société, fomenter et structurer des insurrections etc

Il y a même des organismes non-gouvernementales qui, tolérées ou soutenues (?) par l’État, et cela est le cas en France par ex, qui usent de moyens d’État, justement, infiltration, renseignement, fichage (peut-être vont-ils plus loin, comme la suppression physique ?), utilisation des médias (traditionnels et nouveaux) pour créer des mouvements d’opinion, faire voter pour tel ou tel candidat ou parti, tout ça dans l’objectif de structurer la société selon leur perception de ce qui est juste, de créer un, en somme, un “homme conforme” à leur idéologie.

J’en parle en connaissance de cause, car ces organismes non-gouvernementales utilisent des gens lambdas comme moyens (infiltration etc), sans bagage ni historique, ni humain, ni intellectuel qui fait un bon agent de renseignement, si bien que le corset déborde de partout, et il ne serait pas étonnant de voir des Edward Snowden se multiplier.

Dans tous les cas, ça doit travailler dur dans les agences de renseignements officiels et non-officiels pour prévenir de nouveau cas Snowden.

Desolé pour cette petite pointe de nombrilisme, mais on doit quand meme se poser plusieurs questions quand à la situation de la France
D’abord coté espionnage direct. Quand est-il des écoutes de notre président et de nos ministres?. Et notre armée?

Ensuite, dans l’hypothèse plus que probable d’une surveillance directe de nos gouvernants, Quelle est leur attitude?

enfin, on sait très bien que la France industrielle et economique est plus que surveillée. On peut même parler de piratage industriel. Or il semble bien que cela ne dérange pas le moins du monde nos dirigeants qui passent leur temps a vendre notre tissu industriel aux plus offrants..américains uniquement

C’est bien là le plus grave, on voit en permanence nos dirigeants montrer des signes d’allégeance, pour ne pas dire de soumission envers les USA confinant à la trahison morale envers notre pays. Dois-t-on citer les propos d’un ministre français (pour être précis, le 1er ministre de la France), osant déclarer qu’il est éternellement attaché à Israel. Or cet état d’esprit honteux en dit long sur ce que ce ministre doit penser de son attachement aux USA.

Bref, même dans cette histoire d’espionnage, l’Allemagne est encore capable de nous donner des leçons d’honneur et de fierté

Parmi les complications pour l’Allemagne, il y a le stockage d’une importante partie de sa réserve d’or - autour de 2000 tonnes sur les 3400 du total ? - à New York.

Cet or représente une énorme valeur et c’est un sujet épineux pour les Allemands, qui veulent le rapatrier progressivement d’ici 2020, face à des USA pas toujours coopératifs.

L’affaire fait assez peu de bruit, mais depuis 2008, la confiance et la sécurité des réserves d’or sont un sujet d’inquiétude pour les nombreux pays qui sous-traitent le stockage à l’étranger (notamment à NY, à Londres, et à la Banque de France)

En l’occurrence, pour Berlin, cette affaire ne simplifie pas les choix de politique extérieure.

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Quant à la braderie de nos intérêts industriels à l’étranger, ça fait plaisir d’enfin lire le mot “trahison”, tant il est juste.

Parmi les grands mystères de la politique industrielle française, une grande question est celle du “Plan Calcul”, grand programme industriel électronique initié par de Gaulle.

A partir de 1966, la France ambitionnait de devenir pionnière de l’informatique de pointe et remontait allègrement son retard sur les Américains, comme elle l’avait déjà fait avec le nucléaire, que ce soit en production comme en innovation.

Giscard a supprimé ce Plan Calcul dès 1975, purement et simplement. C’est aussi choquant que l’aurait été se retirer d’Airbus, encore balbutiant à l’époque. Connaître les dessous de cette hallucinante trahison serait d’un grand intérêt, pour comprendre beaucoup de chose sur le pays, ses dirigeants, ses connexions et son évolution depuis cette époque.

Quelqu’un a t il des références solides sur les leviers qui ont commandé à cet abandon ? elles seraient appréciées avec reconnaissance.