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Article : L’“esprit du temps” (aux USA) et le capitalisme réduit à ses excès

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Comme un air militaire qui résonne dans la poubelle

Exocet

  10/04/2009

En même temps , ce type de sondage qui récure les convictions, joue sur la résonnance duale du tatoué  de l’immoralité du mythe américain , comme prit entre deux murs hermétiquement étanche. C’est taquiner le démon (un slide) sans contestation, les néo cons avaient bien préparés le terrain de l’isolasionnisme américain à l’état brut ..!..les gens manquent de controle aussi s’agissant des conventions du contingent .. , ce qui est logique tout compte fait , si le congrés continue à agir comme une junte à jouer de la monnaie fiduciaire dans la poubelle rouillée . Les américains risquent de se réveiller un beau matin avec la fleur à la bayonette des confédérés des valeurs communes..,rythmé avec excés   du   pas de l’oie sans préavis,  sur un air militaire en indélicatesse de toutes valeurs réelles .. .

Le néant instituée comme vertu.

Ilker de Paris

  13/04/2009

Le capitalisme est un mode de relation entre les hommes, d’abord économique, mais comme les hommes aujourd’hui sont en grande partie pris dans l’économie - une sorte de condensation contre laquelle il devient difficile de trouver des espaces personnels, c’est donc un appauvrissement humain (de la richesse, la diversité des sentiments), ce qui est assez contradictoire dans un temps où “on” parle “d’humanisme” du matin au soir, mais nous vivons dans un temps de bêtises et d’apparence comme nous savons;  l’écrivain Philippe Sollers qui est sensible à ces questions des rapports humains parle également d’appauvrissement pour qualifier notre époque - donc les hommes étant pris dans l’économie, le capitalisme régit également les relations entre eux dans la vie “hors” économique.

Ce mode de relation qu’est le capitalisme, outre le fait qu’il soit massif et donc anti-différence, est caractérisé par la recherche de ce qu’on appelle une “plus-value”, ce qui accélère, brouille et finalement détruit les codes, le temps durant lequel on peut apprécier, évaluer ce qui se dit, détruit la liberté au final. L’automatisation des hommes, l’annihilation de la distance entre soi et l’autre, l’hystérie dans les relations n’est pas autre chose que la conséquence du mode de relation institué par le capitalisme.

Une autre conséquence des effets du capitalisme, que notre humanisme d’apparence ne peut pas voir, c’est le développement du racisme; à ce propos le psychanalyste Jacques Lacan nous éclaircit avec force :

http://www.youtube.com/watch?v=RrP3mSUPRFk&feature=channel_page

Bien entendu, la survenue de ce qui travaille dans les profondeurs sera considérée avec une sotte stupéfaction, des analyses bidons, ou des appels éthiques pour faire “bien”, donc superficiels mais ce qui se joue aujourd’hui, à mon sens, c’est vraiment la liberté des hommes et donc leur avenir, sachant que ce qui nous caractérise c’est notre liberté. On verra bien.