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Article : Le technologisme dans l’Histoire: une autre appréciation

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À QUAND L'ÉQUILIBRE, À QUAND L'AMOUR DE L'AUTRE?

Roger Leduc

  31/01/2010

Le technologisme a toujours été, et a toujours servi l’expansionnisme. Ce technologisme qui donne l’avantage à celui qui le possède fut au cours des âges, le silex, le feu, la roue, l’armure, l’arbalète, etc.

L’idéal de puissance est dans le cerveau de tous les enfants et de tous les hommes qui restent à ce stade de développement. Nous en sommes encore là, en tant que société. Cet idéal de puissance,  c’est la force brute de l’animal le plus fort, celle de l’ainé avec le cadet, force qui s’est transformée au cours des âges en pouvoir financier, en capacité d’achat, en capacité de créer le technologisme du vainqueur.

Le toujours plus gros, plus puissant, c’est la marque d’un cerveau qui cherche à combler un vide affectif, sidéral, avec du matériel. N’y arrivant jamais il en faut toujours plus, jusqu’au collapsus.

Le point marquant de l’histoire, à partir des Lumières, n’est pas tant le choix du feu, de la raison et de l’hémisphère gauche, que le refus du cerveau droit des valeurs, le cerveau qualitatif.

L’Église d’alors, qui devait représenter l’idéal de perfection, était dominée par des hommes cupides et veules. Des hommes dont le cerveau était dans l’idéal de puissance. C’est une des causes du choix du feu. La thermodynamique et toutes les sciences promettaient le bonheur aux hommes, à condition de renier les valeurs morales, le qualitatif, Dieu; tout ce qui ne se mesure pas.

Le combat antique entre les philosophes matérialistes et spiritualistes prenait fin, pour un temps. C’était la victoire temporaire des dominants gauches, les philosophes et scientistes et matérialistes.

L’idéal de la puissance technologique, pour le bien de l’humanité, n’est pas un mal en soi, loin de là. Mais il n’est possible que si l’idéal de perfection est le maître d’œuvre. Le qualitatif, l’affectif, a préséance sur le quantitatif. L’un est la fin, l’autre le moyen. Ces deux réalités sont le moteur du progrès. Sans cette harmonie des deux hémisphères, celui de la forme et du fond, l’idéal de puissance, caché derrière les plus belles intentions démocratiques, est toujours un subterfuge pour avoir tout le pouvoir à soi.

L’histoire de l’homme et de sa composante qualitative, la femme, est la même que celle (des deux cerveaux) de l’humanité. Le désastre actuel est une solitude sans fin, conduisant au suicide.

À quand l’équilibre, à quand l’amour de l’autre!

Sur le technologisme et les idéaux

geo

  01/02/2010

Dans une acception simplement idéologique, le technologisme se présente comme prétention à réaliser techniquement l’idéal de perfection. En témoignent les entreprises récurrentes de « guérir » le crime, l’une d’elle supérieurement caricaturée par le film « Orange mécanique ».

La prétention à réaliser techniquement l’idéal de perfection sociale, avant de se réduire à la simple exaltation du marché, avait reçu tant d’illustration naïves que le lecteur en trouvera mille dans ses souvenirs.

Le psychédélisme était sans doute la prétention à réaliser techniquement l’idéal de perfection religieuse. (On ne recule décidément devant rien. Le LSD en guise d’ascèse, voilà qui a dérouté un moine bouddhiste: « Vous voulez toujours aller en train où il faut aller à pieds. » fut sa réponse.)

« Encore un effort et l’idéal de perfection sera réalisé techniquement. », c’est le discours standard de l’idéal de puissance, en tout cas dans la variante américaine.

(Un détail pour les amateurs de Science fiction: « Le monde des non-A », déchainement si total et emblématique dans ce registre imaginaire qu’il mériterait un examen détaillé, fut traduit en français par l’ingénieur et trompette germanopratin boris Vian.)

Jacques Ellul a avancé que nos sociétés vivent sous le signe d’un double sacré, celui du corps et
et celui de la technique. (Qui peuvent converger dans le gadget sexuel ou le rêve de « guerre zéro mort ».)Il faut penser à ce trait religieux du technologisme pour mesurer ce qu’il a d’imperméabilité à l’expérience de l’échec.

Le monde diplomatique de décembre a publié un article de philippe rivière, « nous serons tous immortels en 2100 » sur la « singularity university », curieux coktail de néo-chardinisme et de technologisme brut. La crise du technologisme se traduit aussi par sa réaffirmation la plus totale:

« Les cent années qui viennent correspondront non pas à « un siècle d’avancées technologiques » mais à l’équivalent de « vingt mille ans de progrès, calculés avec le niveau de progression d’aujourd’hui ». » note Rivière citant un rien ironiquement Ray Kurtzweil, animateur de ce courant.

Et aussi: « dans cette perspective transhumaniste, l’avenir nous promet une corne d’abondance de capacités inexplorées. Lesquelles donneront lieu à leur tour à une nouvelle accélération de la technologie, jusqu’à atteindre un point-la fameuse Singularité, majuscule-qui « baignera l’univers d’une intelligence détachée de ses origines biologiques et du cerveau humain et saturera la matière et l’énergie dans cette brume d’intelligence. »

Le vieux theillar de Chardin serait ravi de voir ressurgir son « point Oméga », et un peu surpris d’avoir cours auprès d’esprits si neufs.

JSF bashing, même Goldman Sachs s'y met

dyef

  05/02/2010

Last month, Goldman Sachs downgraded Lockheed Martin stock from “neutral” to “sell.” “We expect 2010 to be a year of major challenges and constant negative headlines on the JSF program.”

on note que la valeur de l’entreprise n’est plus lié à la réel performance du programme JSF mais au fait qu’il y ait de mauvais titres à son sujet.

Avec 104.2 tout va mieux !

Laurent Demaret

  05/02/2010

Pour répondre à Bernard Arnoult je ne vis pas sous perfusion de sirop radiophonique. Je les écoute parfois en voiture, ça habille le quotidien. Le programme est distrayant, par exemple Rush Limbaugh, parce que c’est souvent le soir que j’écoute, avec lui on est certain de le voir taper sur Obama, comme un bonimenteur sur la vaisselle dans les foires. Un exercice qui m’amuse toujours, malheureusement.. Et me fait de plus en plus voir Obama comme un super casting de Looser,
N’empêche quand repasse (pas si rarement)ce jingle ça me fait froid dans le dos que des gens puissent dire ou croire ce genre d’imbécilité: imagine t’on l’hubris de faire la guerre pour pouvoir écouter sa musique sur toutes les latitudes ou la paranoïa de penser les barbus venir arracher les écouteurs des mp3 comme s’ils n’avaient pas bien d’autres chats à fouetter ailleurs ?

Si je parle de ça c’est juste pour dire que, pour des tas de gens au quotidien la vie c’est plus facile à concevoir dans un monde où on se bat pour la musique et/ou avec Bin Laden vivant (CNN Al Jazzera même combat) .
Alors on peut se réjouir de voir le système tomber dans le coma, finalement j’admets que ce soit un coma. Mais un coma vigile où l’on voit que le comateux a encore bien des réflexes et fait avancer l’engrenage d’un cran vers la libération des forces malsaines qu’il accumule depuis des ans.
Et d’un coma vigile on peut sortir, des fois aidé par un “shoot” d’adrénaline même si c’est pour mieux replonger après, pourquoi pas. En attendant l’adrénaline c’est parfois dangereux pour l’entourage en même temps que bénéfique pour le patient, mais si en plus on dépasse pas la dose ça lui sera même pas fatal ...
Et les auditeurs du Good Ol’ Rush sont toujours prêts à aller se battre pour leur foutue musique. Ils n’auront pas vu le coma que le comateux se sera remis en selle, il sait faire ça depuis tant de lustres qu’il lui faut peu de moyens pour tenir, du moment qu’il est au dessus…  Peut être il pourra se relancer. Ou peut être sera ce le cheval qui va s’effondrer ..

A la radio, avant il y a avait France Culture mais c’est “Radio Adler” depuis quelques temps, à tous les étages bientôt. Au moins avec American Forces Network j’ai l’original finalement, je fais partie des “privilégiés” comme des millions de belges, d’allemands, de hollandais http://afneurope.net/Radio/RadioFrequencies/tabid/89/Default.aspx ? en fermant les yeux je pourrais me prendre pour une vedette du petit écran qui passe ses vacances dans le pays leader d’un monde de leaders ...

Heureusement ce soir je suis à la maison, alors je regarde Russia Today pour découvrir que la Maison Blanche n’entend pas renoncer à son idée de guerre des étoiles http://rt.com/Top_News/2010-02-04/romania.html et CCTV 9 ou j’entends Obama expliquer son amour du Dalaï Lama http://english.cctv.com/program/newshour/20100205/104601.shtml et les méchants chinois qui trichent avec la monnaie.
Le tout bien sûr à destination interne ..

Bien à vous