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Article : L’axe Evita-Mossadegh

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DIRE OU NE PAS DIRE ?

René M

  22/04/2012

” C’est particulièrement le cas d’un Mélenchon, qui a eu des contacts précis avec Cristina Fernandez, dont il admire le brio dans ses relations avec les médias ; le même Mélenchon, lorsqu’il s’agit de l’Iran, retombe dans les litanies de l’anti-cléricalisme extrêmement primaire et s’appuie encore, occasionnellement, pour justifier son hostilité à l’Iran, sur le grossier et grotesque montage du discours d’Ahmadinejad”

Bien que d’accord globalement avec votre analyse dans votre article L’AXE EVITA MOSSADEGH , mais devant le passage que je cite ci dessus,  je me permets de faire un parallèle entre la nécessité pour un candidat comme Mélenchon qui brigue comme tout candidat d’obtenir des suffrages surtout si c’est un candidat dans une dynamique montante,  de devoir doser ses prises de position vis à vis de ‘certains sujets délicats.  S’étant déjà fait attaqué illico sur Chavez et autres sympathies si en plus il avait ajouté l’Iran et Ahmadinejad n’aurait-ce pas été trop,  à en faire déborder le vase et fuir certains ?

Se positionner oui mais il y a des limites ‘non écrites certes mais bien réelles ( sorte de plafond de verre )
C’est tout comme pour 9/11 en fait , les esprits ( les psychologies ) encore sous le coup 10 ans après des effets du plomb chaud coulé dans leur cervelle ce jour là et tout au long de la période suivante ( tant que le plomb de l’événement était encore assez chaud pour s’y infiltrer, s’y couler…. ) ne sont pas prêts à entendre certaines choses, la désintoxication doit être progressive, sous peine de rejet pure et simple du contradicteur. vous imagineriez lz candidat quel qu’il soit qui dénoncerait franchement le 9/11 comme un coup d’état intérieur, Grillé de suite ! Ce serait toucher le 3ème rail du métro. Et tout le monde le connait ce plafond cela en dit long, très long sur l’état réel et le fonctionnement profond de notre contre-civilisation

D’ailleurs votre concept “d’inconnaissance”  à dedefensa ne relève-t-il pas peu ou prou de ce sentiment diffus, sentiment de limite —  pour ne pas être rejeté d’emblée — sans lecture ni examen ni réflexion féconde à la suite, par de nombreux esprits contemporains encore dans les rets du Système.

Je pense avoir bien lu précédemment dans vos écrits votre plaidoyer pour l’ attitude “d’inconnaissance”  et la démonstration en était logique,  mais tout au fond, tout au fond,  n’y aurait-il pas un peu une motivation initiatrice,  une manière de contourner ce problème et de l’évacuer parce que dans sa nudité il polluerait le combat ? 

N’est-ce pas d’ailleurs une idée semblable a celle que je défends ici qui est suggérée dans vos quelques lignes plus loin :

“Même l’argument du conformisme tactique (sacrifier à certaines obligations-Système aux niveaux idéologique et “moral” pour garder une “visibilité” dans le domaine de la communication) devra un jour ou l’autre être abandonné. Il suffirait pour cela d’une claire et franche exposition publique de ce qu’est le Système, ce qu’est la dialectique de la démocratie et du reste dans le Système, ce que sont les priorités qui en découlent, pour franchir le pas qui sépare la résistance passive et inefficace de l’insurrection active et dévastatrice”. 

A Bertrand Arnould

Vincent .

  28/04/2012

Monsieur, avec tout le respect que je ne vous dois pas, je crois bien que votre exclamation puérile ne trompera personne.