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Article : L’Amérique chancelle...

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Chapeau Semper Phi !

jc

  22/03/2020

Chapeau d'avoir vu venir la GCES depuis si longtemps avec preuves à l'appui. Je suis complètement accro à Dedefensa, presque fasciné par la vista du maître de céans, vista qui est toujours là, depuis le début, en puissance, tapie dans l'ombre, et qui arrive maintenant en pleine lumière, en acte: "Nous avons toujours estimé que l’Amérique et le “modèle américaniste” constituaient  la clef de voûte du Système, et donc que lorsqu’une crise menacerait directement l’un et l’autre ce serait le Système lui-même qui serait en cause."

Preuves journalières à l'appui, comme un véritable journaliste qui connaît le sens des mots. (C'est la première chose qui m'a frappée en "rentrant en Dedefensa", c'est le respect des mots, de leur sens, avec un glossaire géré de manière que je qualifie de thomienne parce que les définitions évoluent et se différencient comme si les concepts qu'ils désignent étaient des êtres vivants¹). (Je suis content de voir figurer ici le terme "eschatologique", car nous y sommes bel et bien, aux eschata², aux limites extrêmes de l'âge de fer, en espérant l'apocalypse d'un nouveau monde qui succédera à l'actuel en train de s'effondrer ("Tout cela nous montre une dissolution, une néantisation à une échelle qui semble eschatologique."), nouveau monde qui commencera, si la Tradition a raison, par un âge d'or dont il s'agit dès à présent d'essayer d'esquisser l'architecture.

Ceux qui sont allés au bout du tome III.1 de "La Grâce.." ont peut-être remarqué ce qui est énigmatiquement -au moins pour moi- écrit en gras au haut de la page 206: "Ainsi créons-nous l'Histoire prophétique…" ... Qui va guider nos pas dans ces moments où la raison humaine² vacille?


¹: Thom: "(...) il ne faudrait pas croire que la stabilité de la signification est due à l'invariance d'une forme inerte, comme un symbole d'imprimerie – point de vue auquel voudrait nous réduire toute la philosophie formaliste. Il faut au contraire concevoir que tout concept est comme un être vivant qui défend son organisme (l'espace qu'il occupe) contre les agressions de l'environnement, c'est-à-dire, en fait, l'expansionnisme des concepts voisins qui le limitent dans l'espace substrat : il faut regarder tout concept comme un être amiboïde, qui réagit aux stimuli extérieurs en émettant des pseudopodes et en phagocytant ses ennemis." (1976, 9).

²: Quand et comment ce mixte de Tintin et de Buck Danny très pro-américain (et anti de Gaulle)-c'est comme ça que je me représente le jeune PhG- a-t-il eu l'intuition qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume de l'oncle Sam et qu'on se rapprochait des eschata de notre contre-civilisation? Un choc psychologique un certain 9 mars 1985, jour de son limogeage de son boulot et de l'arrivée de Gorbatchev au Kremlin?

³: https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-crisis-la-crise-de-la-raison-humaine-1

 

C'est formidable tout ce qu'on peut faire avec un si petit truc

mumen

  23/03/2020

C'est formidable tout ce qu'on peut faire avec un si petit truc, ce minuscule, mais néanmoins hyperbolique cojonavirus qui met tout et tous à genoux.

Bon, avant d’avancer mon blabla, je me dois de réitérer mon respect et mon admiration pour la grande valeur analytique des propos tenus au sujet de "tout ce qui se passe dans ce monde, là maintenant", de dedefensa en particulier et de la réinformation francophone en particulier aussi puisque le général médiatique, n’est-ce pas, ne nous surprend plus, on s'en sert ici pour ce qu'il est : fiable.

Car voilà, en ce qui concerne "tout ce qui se passe par en-dessous", je dois dire que je reste drôlement sur ma faim à lire ces jours derniers, les plus bouillonnants que ma vie ait jamais rencontrée, toute littérature bloguesque francophone dite antisystème sur un certain sujet, disons d’actualité, disons décisif.

En fait j’ai la nette sensation d’en trouver plus en ce moment en restant au ras des pâquerettes faceboukiennes où pour une fois il se passe des choses.

Ce "par en dessous" se réfère à la nébuleuse de faits inconnus et supputés, dont on ne peut discerner que les contours par leurs incertains reflets, et qui fait qualifier ses voyants de complotistes, étant sous-entendu que le "plotistes" serait de trop. Ce sont effectivement ces reflets que l'opinion générale, et particulière en l’occurrence, qualifie de mirages, peut-être par facilité, peut-être pour autre chose, comme de la peur, quand bien même, du qu'en-dira-t-on, allez savoir.

Voyez-vous-même : la bêtise des gouvernants est-elle spontanée ? Creusons.

Avez-vous remarqué qu’un certain remède à la Raoult est passé en quelques semaines puis jours sous la pression du Net chez La Référence Si-on-vous-le-dit-c’est-que-c’est-Vrai de "fake-news" à "pas fiable", puis "à prendre avec précaution", jusqu’à ce que commencent à tourner dans les culs de basse-fosse parisiens donc bien fréquentés, des "ce monsieur tripote les petites filles" ? Non, rien vu ?

Avez-vous remarqué la volonté unilatérale de ne pas parler à tout prix de la chloroquine ? Non ? Quand le plus grand spécialiste mondial, la Chine scientifique pointue avec deux mois d’avance, le Maroc, l’Italie, etc., guérissent les cas en sept jours, avec un médoc vieux de 70 ans ?

Il y a panique mondiale et le remède n’intéresse pas les gouvernants ? C’est parce qu’ils sont bêtes ?

Mais ce n’est pas ça ma vraie question, c'est ça : 

Pourquoi la réinformation n’en parle-t-elle pas non plus ?

Pourquoi se contente-t-elle d’admirer la panique mondiale quand on peut concevoir aussi clairement qu’elle puisse être construite ?

Vous savez à quoi je pense ? Oui vous savez : "Nous construisons la réalité, et vous pouvez bien la disséquer aussi savamment que vous voulez, on s’en fiche, vous aurez toujours un train de retard sur nous".

Attention ! La crise éveille les gens simples, le plus grand nombre. C'est miraculeux, c'est insespéré, c'est temporaire. Il faut être là où ils sont et cesser de ronronner dans cet entre-soi tragique, certes superbe, mais tout riquiqui.

Le messager

mumen

  23/03/2020

Aujourd’hui, c’est la ruée, la chloroquine est partout, on n’y échappera pas, on sera sauvés, merdre.

« Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine »

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-le-gouvernement-confirme-le-lancement-dun-essai-clinique-de-grande-ampleur-de-la-chloroquine-1187599

La parenthèse va se refermer, non sans quelques adaptations à nos modes de vie. La narrative va gommer tout ce que j’ai essayé de montrer dans mon post précédent, chantant la gloire de nos grands hommes à talonnettes, virtuelles ou non.

Le messager des élites anonymes s’appelle Bill, il est gentil. Avec sa femme il dépense sa fortune pour aider les pauvres à faire moins d’enfants et à acheter du coca-cola. Il a stocké toutes les graines dans un frigo géant, pour aider l’industrie de demain à sauver le monde quand on aura enfin supprimé la diversité, cette plaie. Maintenant il va sauver le monde de toutes les infections du futur. Quelle grandeur.

"Bill Gates Calls For National Tracking System For Coronavirus During Reddit AMA"

https://www.forbes.com/sites/mattperez/2020/03/18/bill-gates-calls-for-national-tracking-system-for-coronavirus-during-reddit-ama

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mumen

  23/03/2020

J'ai envie de vous montrer ça, c'est le moment je crois : 

"Il s'agit d'abord de trouver de la joie dans le combat, malgré lui éventuellement, puis, si l'on développe assez de force, d'éprouver la joie du combat même, c'est-à-dire d'affronter une difficulté sans savoir quelle en sera l'issue, simplement parce que cette épreuve augmente notre puissance d'agir et de penser"