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Article : Histoire d’en France…

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La francophonie en deuil de la France

François Vuille

  06/10/2019

Il me parait bien inutile comme Français du dehors (à quelques kilomètres à vol d’oiseaux seulement du territoire) d’en rajouter suite à vos commentaires concernant votre ancienne passion, actuellement en pleine zone hiver pour la France. Chez-moi le désamour fut très soudain, et si oppressant, qu’il date de l’arrivée du Président Sarkosy qui se baladait très tôt le matin pour son petit ‘’Footing’’ avec ses gardes du corps portant des gilets NYPD. Avec le grand début des attentats, et de la propaganda de la TV et de la presse système, digne de la plus noir période soviétique mais en plus vicieux. La suite des présidents farfelus, et leurs députés, même en marche ! n’est pas parvenue à me faire remonter la pente. Né dans un pays limitrophe juste après la guerre j’ai toujours porté fièrement mon prénom ‘’François’’. Aujourd’hui, dès que je communique avec des personnes d’autres cultures et qui n’ont jamais manqués leurs éternels plaisanterie : ‘’François Mitterand, ou François 1er’’ heureusement jamais ‘’François Hollande’’, ça m’attriste ! Pour être plus claire mon prénom d’ont j’étais si fier durant toute ma jeunesse m’est devenu pesant. Mon deuxième prénom ‘’Jacques ‘’ est ces derniers jours accolé à celui de Chirac. J’ai bien tenté avec une très grande émotion pour ce dernier Président, bien Français au sens le plus franchouillard et pas forcément négatif !! de regarder ses obsèques à la TV, mais il m’a fallu presser le bouton. Il n’y en avait que pour Emanuel montrant sa personne attristée, posant comme une statue durant de bien trop long moment. Chrétien de par mon origine mais pas pratiquant ma dernière grosse déprime date de l’incendie ‘’accidentel’’ de notre dame. Et pour les quelques belles années qu’il me reste à vivre, merde! il faudra faire avec, je me prénomme François.

Un seul cadre pour deux portraits

jc

  06/10/2019

L'archétype de l'homme moderne:

"Il est l'homme sans racine, discontinu avec un passé que le Nihilisme a détruit, la matière première du rêve de tout démagogue; Le «penseur libre» et le sceptique, fermé seulement à la vérité mais «ouvert» à chaque nouvelle mode intellectuelle car il n'a pas de fondement intellectuel; Le «chercheur» après une «nouvelle révélation», prêt à croire quelque chose de nouveau parce que la vraie foi a été anéantie en lui; Le planificateur et l'expérimentateur, adorant le «fait» parce qu'il a abandonné la vérité, voyant le monde comme un vaste laboratoire dans lequel il est libre de déterminer ce qui est «possible»; L'homme autonome, prétendant à l'humilité de ne demander que ses «droits», mais plein de fierté qui attend que tout lui soit donné dans un monde où rien n'est autoritairement interdit; L'homme du moment, sans conscience ni valeurs, et donc à la merci du «stimulant» le plus fort; Le «rebelle», détestant toute la retenue et l'autorité parce qu'il est lui-même son propre et unique dieu; «L'homme de masse», ce nouveau barbare, «complètement réduit» et «simplifié» et capable uniquement des idées les plus élémentaires, mais méprisant celui qui présume de souligner les choses supérieures ou la vraie complexité de la vie."  (Extrait traduit de "Nihilism : The Root of the Revolution of the Modern Age" de Seraphim Rose)

PhG: "(...) tandis que se confirmerait la grande proximité existant entre la France et les États-Unis d’Amérique (...) disons une place d’ex-aequo pour les États-Unis d’Amérique dans cette descente vers la catastrophe."

Seraphim Rose: "«L'homme de masse», ce nouveau barbare, «complètement réduit» et «simplifié» et capable uniquement des idées les plus élémentaires, mais méprisant celui qui présume de souligner les choses supérieures ou la vraie complexité de la vie."

À qui ce portrait me fait-il penser? Aux millions de zombies/zombis post-modernes uniformément branchés à leur télé et leur smartphone, aux USA comme en France? Non. Aux deux zombiesSystème archétypiques qui président à la destinée de ces deux nations.