Silvio, George n’a plus confiance…

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Rapide comme l’éclair, GW a riposté. Ou plutôt, il a fait dire. Un fidèle, David Frum, qui fut speechwriter à la Maison-Blanche et qui est l’auteur de la formule “axis of evil”, a expliqué à La Stampa comment et pourquoi GW a été déçu par son ex-ami Silvio. D’une façon remarquable, l’interview a paru lundi, le jour où étaient diffusées les remarques de Berlusconi sur ses tentatives de dissuader GW de partir en guerre.

Glacial, David Frum... « What Berlusconi said has damaged his personal relationship with Bush. In politics, it sometimes good to be cynical, but not to appear cynical. Berluconi's words and their meaning seemed very cynical.

» The Bush administration' perception of Berlusconi has long been very positive. Bush it plain that he enjoyed his company and appreciated the sacrifices Italy has made in the war on terror. But maybe Bush thought Berlusconi a stronger leader than he actually is. I think that from now on, it will be very difficult for the president to confide in Berlusconi, to believe and trust him. »

La réception de Berlusconi à la Maison-Blanche, ce même 31 octobre, a été également glaciale, derrière les fanfreluches diplomatiques. GW n’aime pas qu’on lui fasse faux-bond. Les copains c’est les copains, autant dans l’adversité que dans l’ivresse guerrière.

L’épisode, de peu d’importance politique, sert à confirmer que, face aux pressions de l’infortune washingtonienne type-Plamegate, GW n’a sûrement pas l’intention d’en rabattre. Cette attitude correspond à sa psychologie, notamment sa certitude d’être juste et dans le droit chemin. Cette personnalité qui n’a pas le goût des nuances ni celui du compromis devrait en général poursuivre dans le sens de l’intransigeance politique qui caractérise sa vision de la situation, autant à Washington que dans le monde.


Mis en ligne le 2 novembre 2005 à 06H30