Si nous partons, nous devrons revenir

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Partir d’Irak? Sempiternelle question… Le colonel Wilkerson, ancien chef de cabinet de Powell et l’homme qui fait scandale à Washington par la violence de sa dénonciation de la “cabale” Cheney-Rumsfeld, apporte une lumière nouvelle sur le débat de la présence US en Irak. C’est la partie la moins citée de son discours sur la « bastardization » de Washington (néologisme intéressant sur lequel nous allons revenir)

Wilkerson est favorable au maintien des forces US en Irak, il est même raisonnablement optimiste sur la situation irakienne en général (ce qui montre bien que l’homme n’est pas un de ces dissidents, adversaires acharnés de la politique américaniste; son jugement général sur Washington et l’administration GW est d’autant plus intéressant). Sa logique pour le maintien des troupes est par contre plutôt pessimiste puisqu’elle revient à dire : si nous partons, nous devrons revenir et ce sera pire qu’aujourd’hui.

Voici le passage, tel que le rapporte Jim Lobe:

« On Iraq, [Wilkerson] said he was “guardedly optimistic” because “we may have reached the point where we are actually listening to the Iraqis”. US troops will likely have to remain in Iraq for between five to eight years, however, because “it is strategic in the sense that Vietnam was not”. He predicted that a precipitous withdrawal “without leaving something behind we can trust, we will mobilize the nation, with 5 million men and women under arms to go back and take the Middle East within a decade”, due to the US dependence on the region's energy sources. »


Mis en ligne le 21 octobre 2005 à 17H30