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506Il y a un an, — ou à peu près selon le désordre de la guerre irakienne, — commençait “la bataille de Falloujah”. Ce ne fut rien de plus que l’écrasement délibéré d’une ville, une sorte de “pour l’exemple” dont les forces armées américaines, à défaut de se battre héroïquement et efficacement, sont étrangement coutumières en Irak.
« The US also deployed incendiary weapons, including white phosphorous. “Usually we keep the gloves on,” Captain Erik Krivda said, but “for this operation, we took the gloves off” » (selon Mike Marqusee dans The Guardian aujourd’hui). On comprend ce que cela signifie, alors que des bruits circonstanciés nous disent également que les Américains ont utilisé des armes chimiques. Un film de l’émission TV italienne News 24 (RAI) montre les résultats de l’écrasement de Falloujah.
Paraphrasant Roosevelt le lendemain de Pearl Harbor, Marqusee, co-fondateur de “Iraq Occupation Focus”, titre à propos de Falloujah : « A Name That Lives in Infamy ». Il compare ce massacre notamment à Guernica et à My Lai.
Mis en ligne le 10 novembre 2005 à 12H29
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