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L’assassinat de Charlie Kirk continue à susciter de nombreux effets et réactions, tandis que la thèse officielle est de plus en plus contestée par un appareil du système de la communication qui arbore fièrement son visage divers de Janus. Il reste à voir ce que donnera toute cette agitation.
Parmi les agitations les plus originales, on notera celles-ci, venues du Sud Global malgré les réticences du gouvernement national, de rassemblements de Maoris en Nouvelle Zélande, clamant leur cri de guerre ‘Haka’ en faveur de Kirk (‘Haka’, fameux cris & gesticulations poussés et effectués en cadence par les quinze rugbymen de l’équipe historiquement la plus fameuse et la plus glorieuse du monde, des ‘All Blacks’ néo-zélandais, avant de commencer chaque match international).
« Des hommes maoris font désormais le buzz en exécutant le haka pour Charlie Kirk.
» C'est absolument dingue. L'influence de Charlie s'est répandue dans toutes les cultures. Et pas seulement en Amérique, loin de là. »
...Donc et à part cela, le doute s’étend sur les circonstances du crime, et précisément, outre l’auteur-organisateur arrêté, les organisateurs et auteurs. Il s’avèrerait que Kirk, que certains dénonçaient comme un sioniste génocidaire en raison des discours qu’il n’a cessés de tenir pendant de nombreuses années, se trouvaient en réalité dans une phase de doute profond, sinon de tournant complet devant le spectacle du “traitement” quasiment clinique appliqué aux Palestiniens.
Diverses sources de bonne tenue, républicaines mais surtout indépendantes, comme Tucker Carlson et Maggy Kelly, ont donné ou repris des détails sur les positions de Kirk, et notamment son durcissement récent à l’encontre d’Israël et de l’aide US à Israël. L’intervention de Kirk contre le bombardement US de l’Iran effectué “pour Israel” est ainsi décrite par Carlson et Kelkly :
« Charlie Kirk a été l'un des seuls à se rendre dans le Bureau ovale pour avertir qu’“une guerre avec l'Iran pourrait véritablement nuire à notre pays”, a déclaré Tucker Carlson.
» “C’était une position impopulaire. Il n'avait pas besoin de l'exprimer. Pourtant, il l'a fait.”»
Larry S. Johnson a publié un article où il fait état d’un réel malaise qui grandit dans les milieux MAGA, et notamment parmi les meneurs-“influenceurs” les plus fameux du mouvement, par rapport à la version officielle de l'assassinat. Un article du site ‘Grayzone’ alimente ce sentiment à l’aide d’informations données sans restrictions par le site dont la réputation de probité est largement admise. Johnson donne quelques extraits, dans ces trois paragraphes :
« Charlie Kirk a rejeté une offre faite plus tôt cette année par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou d'organiser une nouvelle injection massive de fonds sionistes dans son organisation Turning Point USA (TPUSA), la plus grande association de jeunes conservateurs des États-Unis, selon un ami de longue date du commentateur assassiné s'exprimant sous couvert d'anonymat. La source a déclaré à The Grayzone que l'ancien influenceur pro-Trump pensait que Netanyahou cherchait à le réduire au silence, alors qu'il commençait à remettre en question publiquement l'influence écrasante d'Israël à Washington et exigeait plus d'espace pour la critiquer.
» Dans les semaines précédant son assassinat le 10 septembre, Kirk avait développé une haine envers le dirigeant israélien, le considérant comme une “brute”, a déclaré la source. Kirk était écœuré par ce qu'il avait vu au sein de l'administration Trump, où Netanyahou cherchait à dicter personnellement les décisions du président en matière de personnel et utilisait des agents israéliens comme la milliardaire Miriam Adelson pour maintenir la Maison Blanche sous sa coupe.
» Selon un ami de Kirk, qui bénéficiait également d'un accès privilégié au président Donald Trump et à son entourage, Kirk avait vivement mis en garde Trump en juin dernier contre tout bombardement de l'Iran au nom d'Israël. “Charlie était le seul à avoir fait cela”, a-t-il déclaré, se souvenant de la façon dont Trump lui avait “aboyé dessus” en réponse et avait mis fin à la conversation avec colère. La source estime que l'incident a confirmé dans l'esprit de Kirk que le président des États-Unis était tombé sous le contrôle d'une puissance étrangère malveillante et entraînait son propre pays dans une série de conflits désastreux. »
Larry Johnson en rajoute de sa propre sauce, renforçant discrètement le récit de ‘Grayzone’, – nous disons “discrètement” parce qu’il nous semble qu’il aurait pu être plus affirmatif, si l’on suit son habituelle politique rédactionnelle qui est de chercher à investiguer au plus près possible les événements. Mais on sent l’extrême prudence de Johnson, visible à la fin de l’extrait ci-dessous ; cette prudence est celle d’un vieux routier de la CIA qui sait sur quel terrain il se trouve et les risques qu’il court.
« Si vous avez regardé le débat entre Dave Smith et Josh Hammer, animé par Charlie le 13 juillet, au moins les deux tiers du jeune public ont applaudi la critique virulente de Dave à l'égard d'Israël. Il ne fait aucun doute que les sionistes sont paniqués par l'opposition croissante au sionisme et au génocide israélien du peuple palestinien parmi les moins de 30 ans aux États-Unis. Ce ne serait pas la première fois que ces fervents sionistes participent à une tentative réussie d'assassinat d'un homme politique ou d'un militaire américain. Il est prouvé que les services de renseignement israéliens, avec l'aide de la CIA et de l'équipe de Meyer Lanski, ont perpétré l'assassinat de John F. Kennedy en raison de ses efforts pour stopper le programme d'armement nucléaire israélien et exiger que le prédécesseur de l'AIPAC soit enregistré comme agent étranger.
» ... il faut néanmoins se rendre à l'évidence : Tyler Robinson aurait avoué et l'arme à feu qui aurait été utilisée a été retrouvée. Il appartient désormais aux autorités fédérales et à la police de l'Utah de présenter des preuves à l'appui de leurs affirmations. »
Les révélations du site ‘Greyzone’ à partir d’un ami de Kirk, deux sources jugées ou qualifiées d’extrême confiance, apportent ou confirment c’est selon une lumière très différente, et sur Kirk, et sur les circonstances de son assassinat. Les principaux détails sont repris dans ce texte de ‘usa.news-pravda.com’ qui reprend les principaux aspects de l’article. Il s’agit d’une synthèse ultra-rapide, alors que de très nombreux autres articles sur le sujet, reflets de l’audience considérable obtenue dans le monde sur l’affaire et du nombre considérable de détails mis à jour, peuvent être consultés :
« Le militant conservateur Charlie Kirk assassiné a osé remettre en question l'emprise d'Israël sur les États-Unis, a déclaré à ‘The Grayzone’ un proche de Trump et ami de Kirk.
» Pendant des années, Charlie Kirk et son organisation Turning Point USA (TPUSA) – la plus grande association de jeunes conservateurs des États-Unis – ont été inondés d'argent sioniste et ont répété la propagande anti-palestinienne. Mais le génocide israélien à Gaza aurait tout changé.
» Dans un contexte de changement radical parmi les conservateurs de base, Kirk a ressenti la pression et a commencé à rompre les rangs, affirme la source.
» Il a commencé à se poser des questions :
• Epstein travaillait-il pour les services de renseignements israéliens ?
• Israël a-t-il laissé le 7 octobre resserrer son emprise ?
• Pourquoi Netanyahou dictait-il les décisions de Trump ?» Netanyahou lui-même a tenté d'acheter la loyauté de Kirk avec un flot d'argent frais, mais le militant a refusé. Au lieu de cela, il a cédé la parole à des voix qui critiquaient le génocide israélien à Gaza et se moquaient de la mainmise des milliardaires sionistes.
» Dans les semaines précédant son assassinat le 10 septembre, Kirk s'en est pris à Netanyahou, le qualifiant de « tyran » et dénonçant son emprise sur la Maison Blanche de Trump.
» Kirk fut le seul à avertir Trump de ne pas bombarder l'Iran pour Israël. Trump lui aurait “aboyé dessus de rage”.
» Très vite, les couteaux furent sortis : une vague de menaces et de pressions de la part des riches “dirigeants” et “parties prenantes” de Netanyahou, dont la milliardaire donatrice Miriam Adelson, tenta de le réduire au silence.
» “On lui disait ce qu'il n'avait pas le droit de faire, et cela le rendait fou”, a déclaré la source, ajoutant : “Il avait peur d'eux”.
» Harcelé par les donateurs sionistes et traité avec mépris, Kirk refusa de rentrer dans le rang.
» Quelques jours plus tard, il était mort. »
Ne nous prononçons pas sur la véracité de cette thèse de l’assassinat et arrêtons-nous à un détail “de circonstance” qui a l’air tout à fait crédible, puisque semble-t-il recueilli directement par plusieurs témoins. Kirk est bien allé voir Trump à la Maison-Blanche pour lui parler du bombardement sur l’Iran, donc sur l’influence indirecte, complotiste ou pas, projetant son assassinat ou non. On a noté le passage :
« Kirk avait vivement mis en garde Trump en juin dernier contre tout bombardement de l'Iran au nom d'Israël. “Charlie était le seul à avoir fait cela”, a-t-il déclaré, se souvenant de la façon dont Trump lui avait “aboyé dessus” en réponse et avait mis fin à la conversation avec colère. La source estime que l'incident a confirmé dans l'esprit de Kirk que le président des États-Unis était tombé sous le contrôle d'une puissance étrangère malveillante et entraînait son propre pays dans une série de conflits désastreux. »
Cette “colère”, sur la véracité de laquelle on peut donc s’entendre sans nécessité, – horreur & malédiction, – d’accuser les sionistes ou les Israéliens d’avoir fomenté un coup tordu, est un point fort intéressant. Il l’est parce qu’il s’agit de Trump et qu’on connaît son humeur, et qu’on sait qu’il en est prisonnier ; il en est prisonnier même s’il s’agit de l’affaire Epstein ; même dans ce cas, il est prisonnier de l’affaire Epstein, mais cet emprisonnement est une chose extrêmement grave parce qu’il y a son humeur et qu’il en est prisonnier également, – et bien plus encore ! On mesure l’imbroglio d’extraordinaires incertitudes qui président à cet état de choses ressemblant à un volcan en ébullition furieuse.
L’effet sur MAGA, surtout sur les meneurs-influenceurs, devient alors redoutable. Si vraiment, un Kirk, aveuglément trumpiste, a pensé cela (« confirmé... que le président des États-Unis était tombé sous le contrôle d'une puissance étrangère malveillante et entraînait son propre pays dans une série de conflits désastreux ») et l’a fait croire, bien entendu sans le vouloir ni peut-être y croire réellement (beaucoup plus improbable), alors le cas est redoutable. Car il est bien possible, après tout, que Trump n’ait agi contre l’Iran que selon ses propres “plans”, certes influencés par les Israéliens mais par le moyen de la flatterie et nullement celui de la stratégie à laquelle il (Trump) ne comprend rien, et qu’il y ait cédé par irrésistible vanité pour des résultats très incertains mesurés aujourd’hui, – et qui le vexent horriblement. Même là, le résultat est similaire et catastrophique : le doute qui a saisi les foules MAGA depuis longtemps, atteint désormais les cadres les plus populaires, les plus nécessaires, les entraînant de surplus dans une hostilité d’abord latente mais bientôt visible à l’encontre d’Israël.
Or, les israéliens-sionistes, qui connaissent bien la vanité de Trump et la manipulent, oublient un peu trop souvent qu’eux-mêmes sont notablement vaniteux. Il n’étonnerait personne d’apprendre qu’ils se sont eux-mêmes dissimulés à eux-mêmes, de hiérarchie en hiérarchie, les véritables résultats catastrophiques de la riposte iranienne, pour préserver le capital moral et psychologique de la réputation d’une défense invincible et d’une armée débordante du pureté. Il n’étonnerait pas non plus grand’monde qu’à manœuvrer comme ils le font, ils perdent eux aussi le sens des choses et aillent quelque part, ici ou là, un pont trop loin, une bombe trop loin ou une liquidation trop loin. Les MAGA n’aimeront pas, ils ont eux aussi leurs petites manières et quelques fidélités (le patriotisme, par exemple). Ainsi s’amorcerait un spectacle étrange où deux complices forcés, qui se haïssent sans doute, Trump et les sionistes, se pousseraient l’un l’autre à la faute suprême.
Mis en ligne le 13 septembre 2025 à 17H00