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331802 avril 2017 – Lui qui se promettait d’intervenir régulièrement, nous ne l’avons guère entendu ces derniers temps … Depuis le 6 février, alors qu’il marmonnait, presque deux mois déjà. J’ai été me renseigner auprès de lui, avec quelques nouvelles d’ailleurs, et lui-même me les confirmant. On verra cela plus loin, ou plus tard, et l’on réalisera que c’est peut-être le plus important de ce texte.
– Je sais, me dit-il, vous n’avez plus entendu parler de moi. Notre entretien du 6 février, que vous avez bien voulu mettre en ligne, a eu un certain effet sur le moment… Mais, bien sûr, un peu des allures de feu de paille, vous savez. Il y a eu des réactions de lecteurs, très chaleureuses, très touchantes, très encourageantes, ce sont des lecteurs de qualité. Mais, – c’est toujours le même “mais”, n’est-ce pas… La dernière fois que nous en avons parlé, on comptait quoi, 150-160 exemplaires vendus, des deux tomes, et l’on doit être autour de 180-190… Mais (encore un “mais”) c’est désormais une commande par semaine, rarement deux, parfois et même plus d’une fois aucune commande durant une semaine… Voilà le sort de La Grâce.
– Mais, vous savez…
– Non, je m’y fais, je ne marmonne plus, je vous assure. Je deviens plutôt fataliste. Nous n’avons rien pour soutenir cette vente, pour en faire la promotion comme ils disent, alors il faut bien s’incliner.
– C’est votre sentiment ?
– Oui sans véritable colère, sans rancune, sans amertume je vous assure.
Je regardai l’Auteur avec surprise. Il ne m’avait pas habitué à cette attitude de fatalisme, de la sorte qu'on distingue dans les autres textes de lui ou sur lui (ceux qui sont classifiés “l’Auteur”, avec numérotation, dans le Journal-dde.crisis). Et puis une pensée m’a traversé l’esprit et il m’a semblé mieux comprendre son attitude. Il s’agit d’un projet commun diablement avancé, qui nous occupe lui et moi, qui est diablement avancé, et qui m’était sorti de l’esprit un instant pour ce que je croyais être une redoutable épreuve d’affrontement en abordant à nouveau avec lui la question des ventes de La Grâce. Je sautais aussitôt sur le sujet, qui faisait après tout une heureuse diversion, mais qui en plus, je m’en avisai, s’imposait pour en informer nos lecteurs.
– Au fait, n’est-ce pas notre projet de lancer l’édition de divers volumes par le biais du système Amazon-Kindle qui vous met dans cet état d’apaisement qui, je dois l’avouer, me surprend ? Peut-être même, qui sait, lorsqu’il sera assez avancé, résoudra-t-il ce problème de la diffusion de La Grâce.
Il me regarda, peut-être aussi surpris que moi (et de son propre calme et de l’explication que j’en donnais) et il prit à peine le temps de réfléchir avant de répondre…
– Peut-être bien que vous n’avez pas tort… Peut-être bien.
– Oui, c’est cela … Vaste projet.
– Tenez, puisque l’occasion est là : exposez-le à nos lecteurs, voulez)-vous ?
– Vous avez parfaitement raison, l’Auteur. Je vais en dire quelques mots, succincts pour l’instant, et puis nous y reviendrons très vite.
Amazon-Kindle, bien sûr, c’est passer par ces réseaux US qui nous infestent. Mais le moyen de faire autrement ? D’ailleurs cela importe peu parce qu’il n’est question après tout, pour eux, que d’une opération commerciale, et pour nous, d’une possibilité de rechercher un moyen d’offrir des textes à la lecture. Il n’y a aucune interaction sur le contenu des choses. Voici donc l’essentiel de notre démarche, et il y aura, très rapidement, dans les semaines qui vont suivre, des précisions là-dessus.
Comme l’on sait, Amazon-Kindle c’est le moyen de mettre en vente des livres, soit en formule e-books (pdf), soit même en volumes reliés, Amazon & Cie prenant en charge toutes les opérations de logistiques sans aucune exception. Nous n’avons qu’à réunir un texte mis en page selon les modèles classiques Words, à le placer comme produit vendable, selon les deux formules, et à attendre. En général, les prix sont extrêmement bas (souvent du type €3-€5-€5, y compris pour les volumes reliés), et l’auteur n’a rien à débourser, et ne fait que toucher un pourcentage (de 40% à 60% selon les formules choisies je crois, mais tout cela doit être précisé). Ce n’est pas du tout la fortune pour nous, mais la fortune en fait nous nous en fichons, l’Auteur et moi. Ce qui nous intéresse, c’est la diffusion des écrits et la formule est une solution pour y parvenir sans débourser de l'argent que nous n'avons pas.
Qu’est-ce que nous envisageons comme publication ? Nous partons du constat implicite et intuitif que nous faisons qu’un très grand nombre de lecteurs est découragés par l’exploration de l’énorme quantité de textes de dedefensa.org qui se trouvent en archives et que si peu de gens consultent tant leur nombre (des textes) est élevé (près de 13.000). Il y a là, à notre avis, tout un matériel qui mérite d’être sélectionné, rassemblé en divers volumes qui sont décidément d’accès bien plus facile sous la forme de livres. Il y a même des textes importants (en volume, dans tous les cas) qui dorment dans notre “doc”, que personne ne lit.
Maintenant je vais être plus précis en détaillant un certain nombre de projets, pour que les lecteurs de cette rubrique réalisent mieux de quoi il s’agit. (Encore une fois, nous y reviendrons très rapidement dans des interventions à suivre.)
• Le projet le plus avancé, c’est un volume qui reprend toutes les chroniques dites “du 19 courant…”, reproduisant toutes les chroniques d’une série commencée le 19 août 2012 terminée le 19 septembre 2015. (Voir les Archives PhG.) Le volume a été réalisé, seulement en pdf pour l’instant. Il est accessible sur ce lien : https://www.amazon.fr/dp/B06XXM4688. Il constitue notre première tentative dans cette formule, aussi bien un volume destiné à rester en accès commercial aussi bien que comme modèle initial à partir duquel nous allons travailler (essentiellement, pour la forme, pour les suivants).
• Il existe un projet de deux volumes reprenant les Glossaire.dde, qui constitue une rubrique d’une grande importance mais qui est trop rarement consultée.
• Le Journal-dde.crisis devrait également faire l’objet d’un, sinon de deux volumes d’ores et déjà, avec d’autres à suivre à mesure que la rubrique se développe.
• Il y a aussi un projet plus vaste qui est de rassembler un certain nombre d’articles par thèmes et sujets, perdus dans les archives et qui méritent d’être repris dan des volume à cet effet
• Enfin, il y a deux projets que l’Auteur et moi, nous nous entendons pour les qualifier d’exceptionnel selon nos propres mesures d’appréciation : deux romans (de l’Auteur et de moi conjointement) datant des années 1997-2003, jamais publiés bien sûr, et peut-être même jamais soumis à l’appréciation de plus d’un seul éditeur pour un seul d’entre eux à l’époque (déjà cette lassitude de chercher quelque accueil chaleureux dans ces milieux), et depuis oubliés dans des tiroirs informatiques. Si nous ne les en sortons pas, personne n’aura l’occasion de les lire, pour dire sa satisfaction ou éventuellement son agacement considérable, et ce serait bien dommage. Les deux romans se nomment “Frédéric Netzsche au Kosovo” et “Le Très-Grand Complot de la Littérature Américaine” (T-GCLA).
… Et puis, dans tout cela, peut-être pourra-t-on glisser La Grâce, sous une autre forme que la présente. On verra, – cela c’est pour du plus lointain. Il s’agissait surtout, dans cette chronique du jour, de vous aviser des grandes lignes de projets importants qui nous intéressent aujourd’hui, essentiellement pour que les archives de dedefensa.org ne restent pas inexploitées et bientôt disparues dans l’oubli et les catastrophes informatiques possibles dans le grand flux de constantes novations de notre postmodernité.
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