Neocons in, neocons out

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Laissons parler les commentateurs, car les choses vont vite à Washington.

• Le 13 décembre 2005, H.D.S. Greenway publie dans le Boston Globe et dans l’International Herald Tribune une analyse avec le titre : « The return of the neocons ». Il y décrivait la tentative en cours des néo-conservateurs, Richard Perle en tête, d’imposer une action contre la Syrie pour changer le régime en place. Greenway disait sa crainte d'un regain de l’influence des neocons.

• Le 7 février 2006, Alec Russell, du Daily Telegraph, publie une analyse sur le blog du journal, avec le titre : « neocons no more ». Il y annonce la fin de l’influence des neocons au sein de l’administration GW. (C'est donc qu'ils s'y trouvaient toujours en place? Y étaient-ils revenus?) C’est ce que le Daily Telegraph, deux jours plus tard, qualifie de « “neo-realist” approach ». Il s’agit de montrer que, désormais, Washington privilégie une approche diplomatique (notamment dans la crise irakienne).

Alors, “neocons in, neocons out”? Ces diverses tentatives de rationalisation décrivent un courant politique que personne ne contrôle vraiment. La réalité n’est pas dans le choix de telle ou telle politique mais dans les moyens disponibles, — et, dans le cas US, des moyens militaires disponibles, car c’est la seule chose qui compte pour les américanistes. “Neocons”, “néo-réalistes”, qu’importe. La situation en Irak et l’état de la machine militaire américaniste dictent la politique possible. La messe est dite.


Publié le 9 février 2006 à 13H05