Les enfants du Che et la démocratie dans l’arrière-cour

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L’Histoire pourrait retenir ce raccourci saisissant de l’échec sans précédent d’une stratégie globale : alors que l’Amérique s’épuise dans un projet fumeux et vaniteux de démocratisation du Moyen-Orient, la démocratie s’est installée dans son “arrière-cour”. Comme on le comprend aussitôt, il y a démocratie et démocratie. Celle qui s’est mise en place en Amérique Latine, en quelques années, fait de cette zone du monde le bloc régional le plus efficacement et le plus résolument opposé à la politique washingtonienne. Nouvelle étape dimanche, avec l’élection présidentielle en Bolivie.

La candidature de Evo Morales est le grand événement du jour. The Independent présente l’événement dans un article, aujourd’hui, au titre évocateur (« In the footsteps of Che Guevara: Democracy in South America »). Perspective d’un événement extraordinairement facilité par la politique US: « Bolivia is poised to join Venezuela, Brazil, Chile, Uruguay and possibly even Mexico next year in an extraordinary rebirth of the Latin American left. Such is the anti-American mood among Bolivians that a warning from the US embassy backfired. During the 2002 vote, they warned they would withdraw all aid from the country if Mr Morales was elected, and that sent him surging in the polls. He missed out last time by less than two percentage points. »

Quelques mots de Morales pour esquisser un portrait de Morales et caractériser la campagne électorale en Bolivie, avec le mélange d’affirmation et de réalisme qui est la caractéristique de la nouvelle Amérique Latine : « I'm not only a follower of Chavez, but a follower of Castro and a follower of Che. This does not mean I am going to implement their programmes here because Bolivia is not Cuba. »


Mis en ligne le 16 décembre 2005 à 07H44

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