Les Anglais aux nerfs fragiles

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Les Anglais sont de plus en plus mal à l’aise dans leurs special relationships avec les USA. Ils sont de plus en plus mal à l’aise avec les ambitions, objectifs et réactions de leurs amis-cousins d’outre-Atlantique. On le voit aujourd’hui (hier) avec la réaction quasi-hystérique de Jack Straw à propos de l’article de Seymour Hersh. Ci-dessous, la version du Times de Londres (lui-même très mal à l’aise avec les Américains) conduisant à la mention de la réaction de Straw.

« The flurry of rebuttals and reactions to the reports that America has drawn up secret plans to launch a military strike on Iran’s nuclear facilities if necessary may please the proponents of psychological warfare; it can only dismay America’s allies and those attempting to negotiate a halt to Iran’s nuclear programme.

» Hawks on the fringes of the Republican Party say that an attack could be “over before anyone knew what happened”. The White House, in keeping with its policy of not ruling out any option, has not denied the report, published today in The New Yorker magazine. But Jack Straw dismissed all such talk as “completely nuts”. And he reiterated the Government’s view that such an attack was “inconceivable”. »

Completely nuts”? “Inconceivable”? Fort bien, on prend note. Les nerfs britanniques sont fragiles, en ce moment. Ces mots de Jack Straw, dits comme s’il décrivait l’intérieur d’un hôpital psychiatrique alors qu’il parle de bruits américanistes dont on a du mal à croire qu’on puisse les juger “nuts” par rapport à ce qu’on sait de GW et de Washington, lui seront rappelés à l’occasion. L’affaire Hersh nous aura au moins permis de faire le point sur la coalition soi-disant anglo-saxonne à l’intérieur de la soi-disant coalition occidentale face à l’Iran. La crise iranienne nous réserve bien des surprises.


Mis en ligne le 10 avril 2006 à 12H57