Le Pentagone et le déficit

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Quelques extraits d’un article en forme d’avertissement à ses mandants de Lawrence P. Farrell Jr, président de la National Defense Industrial Association, dans le numéro de janvier de National Defense Magazine :

« Without fundamental reforms, the nation is headed for economic collapse, cautioned David Walker, the U.S. comptroller general. “We could be doing nothing more than paying interest on federal debt in 2040,” he told lawmakers. (...)

» As to what this means specifically for the Defense Department, the answer is that a funding derailment will occur sooner than later. The much talked-about October memo from acting Deputy Defense Secretary Gordon England called for $32 billion in spending cuts ($7.5 billion in 2007) during the next six years. But if we are to believe the dire predictions from Walker and Greenspan, it is clear that even a $32 billion cut hardly will make a dent. »

» Consequently, there could be more blood letting down the pike. Some defense industry experts have estimated the Defense Department could see a reduction of as much as $13 billion to $15 billion in 2007, alone. However, as long as we are engaged in Iraq, our troops will get the best our government and industry can provide. So while reductions might be on the horizon, the administration and Congress will be very careful with any reductions and how they are taken. »

Ces remarques de Lawrence P. Farrell Jr sont suivis du constat que l’Irak aura la priorité des priorités dans les années à venir, et de cet autre constat qu’à part cette priorité le gouvernement n’a rien prévu de structurel dans les réductions inévitables.

C’est une des premières fois qu’apparaissent les chiffres de $13-$15 milliards de réduction pour le budget DoD de 2007. Cette tendance qui doit évidemment s’accentuer pourrait conduire à des réductions autour de $20 milliards en 2008, ce qui conduirait à un budget largement inférieur, en pouvoir d’achat d’équipements (compte tenu des priorités irakiennes), aux budgets les plus bas de l’époque Clinton. La crise du Pentagone va s’aggraver dans le sens d’un désordre de plus en plus grand et d’une offensive constante de relations publiques pour masquer la réalité.


Publié le 17 janvier 2006 à 15H19