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Le Green New Deal est mort. C’est Trump qui l’a annoncé. S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies et parlant à brûle-pourpoint (car le téléprompteur était en panne et il n’avait pas de copie imprimée de son discours), il a qualifié le changement climatique de « plus grande escroquerie jamais perpétrée dans le monde ». Il a ajouté : « Si vous ne vous éloignez pas de cette arnaque verte, votre pays va faire faillite » Une « réaction d’experts » a immédiatement suivi, du genre « M. Trump met en danger la vie et le bien-être des Américains et des populations du monde entier en niant à tort les réalités du changement climatique ». Les « experts » en question étaient, bien sûr, des soi-disant « climatologues », des personnes qui ne sont pas capables de prédire le temps qu’il fera dans deux semaines, mais qui prétendent pouvoir le prédire dans deux siècles, car le climat n’est qu’un mot sophistiqué pour désigner le temps qu’il fait si l’on prend du recul.
Quels menteurs faut-il croire : le bouffon escroc et fanfaron qui essaie toujours de bluffer pour conclure une « affaire » lucrative, ou les pseudo-scientifiques égoïstes avec leurs faux pseudo-modèles climatiques, dont les subventions ne sont assurées que tant qu’ils continuent à prédire une catastrophe climatique et à présenter les technologies vertes financées par les contribuables comme le seul moyen de l’éviter ?
Comme le dit un dicton russe populaire, « Si sur la cage d’un éléphant est écrit « buffle », ne croyez pas vos yeux. » Vous devriez plutôt me croire ; est-ce que je vous mentirais ? Bien sûr que non ! Je ne suis pas un « climatologue » (Dieu merci), mais je m’y connais assez en science pour distinguer la vraie science de la fausse science. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que la science du réchauffement climatique était fausse. (J’étais plus crédule quand j’étais plus jeune.)
De plus, j’ai maintenant vécu assez longtemps pour être témoin de l’échec de certaines des anciennes prédictions catastrophistes, ce qui m’a appris à ignorer les autres, car elles sont toutes basées sur la même technique : les climatologues créent des modèles informatiques qu’ils prétendent ensuite avec arrogance représenter non seulement la réalité, mais aussi l’avenir ! Quel culot ! Bien sûr, les modèles informatiques prédisent tout ce que leurs opérateurs veulent qu’ils prédisent. Ils modifient les paramètres jusqu’à ce que la réponse souhaitée apparaisse. Il est évident qu’un modèle qui prédit l’arrivée de la prochaine période glaciaire n’est pas utile pour obtenir des subventions de recherche du gouvernement.
Le changement climatique est bien sûr réel ; le climat de la Terre, en tant que généralisation statistique des conditions météorologiques, fluctue constamment — de manière prévisible sur quelques jours, de manière imprévisible sur des périodes plus longues. Il existe certaines régularités liées à l’orbite de la Terre et au comportement cyclique du Soleil, mais ces modèles sont superposés à de nombreux éléments qui nous semblent totalement aléatoires. Autrement dit, il existe certainement certaines caractéristiques à grande échelle qui sont quelque peu prévisibles, mais à une échelle de temps qui rend ces prévisions sans intérêt à l’échelle de l’histoire humaine.
En termes très généraux, la Terre approche actuellement de la fin d’une période interglaciaire (la Terre se trouve au milieu d’une séquence de périodes glaciaires qui a commencé il y a environ 2,6 millions d’années, pendant une période connue sous le nom de glaciation quaternaire). Depuis lors, elle a connu des périodes glaciaires et interglaciaires récurrentes, la dernière période glaciaire ayant pris fin il y a environ 11 700 ans. D’ici un millénaire, l’hémisphère nord pourrait commencer à se recouvrir d’une calotte glaciaire et l’Antarctique d’une large couche de glace… mais ne retenez pas votre souffle, les résultats peuvent varier. L’idée que nous, une espèce de singes courant à la surface de la planète, puissions faire quoi que ce soit pour influencer le cours des événements est bien sûr absurde.
Le 29 septembre 2025, Club Orlov – Traduction du ‘Sakerfrancophone’
Depuis quelques temps, des gens indélicats retraduisent “mal” en anglais nos propres traductions sans l’autorisation de l’auteur qui vit de ses publications. Dmitry Orlov nous faisait l’amitié depuis toutes ses années de nous laisser publier les traductions françaises de ses articles, même ceux payant pour les anglophones. Dans ces nouvelles conditions, en accord avec l’auteur, on vous propose la 1ere partie de l’article ici. Vous pouvez lire la suite en français derrière ce lien en vous abonnant au site Boosty de Dmitry Orlov.