Le masque-Covid19 et la GrandeEmeute-2020

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

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Le masque-Covid19 et la GrandeEmeute-2020

29 septembre 2020 – Il y a un texte du plus grand intérêt sur le rapport entre le port du masque suite à la pandémie Covid19, essentiellement aux USA pour ce cas, et ce que nous nommons ‘GrandeEmeute-2020”, savoir essentiellement les troubles public aux USA depuis la mort de Floyd le 25 mai 2020. On trouve cette idée dans un texte de Epoch Times, publication d’un groupe de presse chinois-aux-USA, opposant de longue date du régime actuel du PC chinois. Ce texte, d’un ancien officier de l’U.S. Army, est repris par ZeroHedge.com. On donne ici les premiers paragraphes.

« Comme les manifestations violentes ont commencé à diminuer pour le moment dans des régions comme Portland, il est temps de réfléchir sur ceux qui développe la violence de rue dans les villes US ; non seulement qui sont ces personnes mais qu’est-ce qui incite ces personnes à agir ?
» Un élément clé est intuitivement évident, – c’est le masque [de la pandémie Covid19]. L’anonymat [implique le sentiment d’impunité et] donne l’audace de s'emporter et de se comporter de manière agressive. L'étude psychologique originale qui a établi cette propension est la célèbre (ou tristement célèbre) étude de Stanford de 1971. Cette étude a établi de nombreuses façons le phénomène social des lunettes de soleil à miroir, à la fois comme phénomène de mode et comme symbole ésotérique de l’autoritarisme.
» Le résultat de cette étude est que l'anonymat encourage à bien des égards des comportements que la plupart des gens n'adopteraient pas en temps normal. Des études mises à jour en 2010 ont confirmé l’association de l’anonymat avec des actes agressifs et méchants et, en vérité, les débuts d’actes violents étaient axés sur la satisfaction de soi. »

Il est assez remarquable que le rapport entre le masque (Covid19) et la GrandeEmeute-2020 soit évident à notre auteur. Pour moi, il ne l’a pas été jusqu’ici, sans doute parce que je ne suis pas aux USA, que je ne vois pas d’un même œil (sans lunettes de soleil, miroir ou pas) les troubles publics, et surtout que j’ai séparé, – trop séparé, – les deux crises dans le traitement que j’en ai fait, essentiellement sinon exclusivement du point de vue ‘technique’ des accessoires et des comportements. Erreur par absence de cette démarche que je recommande tant, que je proclame comme si essentielle, vitale, d’intégration et d’interaction intense de tous les facteurs crisiques de la GCES ; un reproche cinglant de moi-même à moi-même, l’avancement de mon information et de mon expérience faisant rude leçon à ma vigilance. Dont acte.

(Peut-être d’autres avaient-ils déjà fait ce rapprochement, de ce poinbt de vue de l’anonymat par masque, entre Covid19 et la GrandeEmeute-2020. Je ne les ai pas vus/pas lus. Bref, je m’en tiens à mon parcours puisque c’est lui qui conduit mon commentaire.)

Par contre, la question des masques, de l’anonymat qu’ils impliquent dans cette situation grotesque des comportements-Covid19, m’avait déjà rappelé à un souvenir que je vous confie rapidement, pour illustrer la confluence des esprits. L’indication dans l’extrait d’une ‘famous’ (‘infamous’) étude Stanford-1971, notamment sur « le phénomène social des lunettes de soleil à miroir », m’a rappelé que je m’en étais déjà rappelé il y a quelques semaines ou bien un ou deux mois, dans toutes ces circonstances. Ce souvenir se concrétise par un livre qui fut vraiment écrit (par moi), peut-être refusé (s’il fut seulement présenté à un éditeur, ce dont je doute), perdu depuis dans les divers avatars de mes sept existences ; je pense que le titre était ‘Là-bas’, c’était ma période plutôt vague et ésotérique...

Ce devait être l’été de 1966 ou celui de 1967, quand me vint cette idée. La mode des lunettes de soleil, venue spécifiquement du modèle Rayban créé pour les pilotes de guerre US d’avion de combat et autres, avait commencé dans les années1962-1963, dans les milieux très proaméricanistes (j’en étais alors), et surtout pour moi parce que j’étais un passionné de l’aviation US de la Deuxième Guerre, avec tous ses atours construisant une mythologie, ses blousons de cuir qu’on trouvait aux Puces, etc., et enfin les fameuses Rayban. En 1966-1967, la mode était devenue envahissante partout en France, l’été, et bien sûr à Paris sur les terrasses des cafés.

C’est alors que je m’étais fait la remarque, puis celle-ci dite à un ami qui avait eu la bonté de trouver la chose du plus grand intérêt, – c’était un bon, un excellent ami, – , que toutes ces lunettes de soleil nous privaient absolument des regards, comme on ampute ou guillotine, sans pitié ni un geste d’hésitation ; c’est comme si elles nous faisaient évoluer dans un monde fermé, méfiant, hostile, dystopique aussi, et même ricanant parfois ; cette absence de regard qui faisait penser à des situations de type orwellien, ou de Fahrenheit 451, ou du feuilleton Le Prisonnier, un genre de science-fiction politique sur les nouvelles sortes de dictatures déshumanisantes par des procédés psychologiques et d’accessoires qui avait du succès à l’époque. (D’ailleurs, cela ne s’est plus démenti depuis.)

Eh bien, j’ai repensé à cette idée il y a peu, à propos des masques Covid19, qui déshumanisent complètement, et bien entendu dissimulent l’identité, – double avantage dans une manifestation hostile. (De même j’y pense parfois, avec aussi cette idée d’une démarche complètement déshumanisante, de l’affublement de tous les soldats ou pseudo-soldats équipés-postmoderne/‘guerres sans fin’, plus ou moins paramilitaires, style-CIA couleur locale, tous avec leurs lunettes de soleil qui est un attribut complètement nouveau à part les pilotes de guerre déjà signalés, qui en avaient vraiment besoin à cause des reflets des rayons du soleil sur la carlingue métallisée de leurs avions.) Mais, je le répète, je n’avais pas fait explicitement, presque techniquement (et psychologiquement) le lien avec la GrandeEmeute-2020.

Comme dit notre auteur, ce lien est pourtant du domaine de l’évidence intuitive (honte sur moi) ; il apparaît partout, dans les vidéos, dans les manifs de Hong Kong et ailleurs ! Il m’a fallu du temps pour faire le rapport entre l’habillage masqué et encapuchonné d’une façon ou l’autre des casseurs professionnels et le fait que tout le monde, dès mars-avril, devait désormais porter un masque. Mais bon, on sait que les lumières violentes, comme l’est pour l’esprit une évidence de cette sorte, aveuglent avant de dévoiler.

Le colonel (à la retraite) Mills, – c’est l’auteur, – poursuit donc :

« Ainsi, lorsque certains [et notamment des autorités] ont insisté pour que les citoyens se masquent, le premier élément inflammable a été mis en place pour le désordre civil. L’ordre était de se masque et la plupart des gens le firent consciencieusement. Certains masques avaient peu de valeur médicale, mais personne ne remettait cela en question, – tout était acceptable.
» Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité moderne, une population entière se retrouvait face à face, masquée. C’était le premier pas vers le chaos dans la rue américaine. Certains ne se sont pas rendu compte des conséquences involontaires ; d’autres l’ont réalisé et ont exploité cette opportunité pour l’étape suivante de la manipulation de la société. »

On me connaît, on s’en doute, je serais un tout petit moins complotiste que le colonel Mills quand il parle de « l’étape suivante de la manipulation de la société ». Je dirais que les troubles qui se sont installés aux USA depuis la mort de Floyd, le 25 mai, ont naturellement été attisés, aggravés, je veux dire techniquement sinon technologiquement, par le port du masque et que l’on accepte ainsi et par conséquent une situation où les nécessités de Coivid19 contribuent objectivement à la bonne marche disons ordonnée, du désordre en développement. Certains se sont peut-être dit que l’aubaine était excellente pour aggraver la situation, mais nul besoin d’en dire plus ni d’aller plus loin pour ce qui concerne l’aspect des masques, tout cela se fait tout seul, avec un Fauci, un Véran exhortant à l’héroïsme de l’hyper-civisme de la charge du masque.

D’autres n’ont rien vu, rien compris à cet égard, – moi, par exemple, – mais enregistrent désormais la chose. De toutes les façons, nulle action humaine n’est nécessaire, le masque se pose tout seul pour aggraver les choses en même temps qu’il nous sauve. L’avenir s’avance masqué, à bruyant pas de loup, sans qu’on sache ce qui se cache, quelle sinistre destinée et quel dessein extraordinaire, derrière ce masque.

Par conséquent, admirons la perfection du plan divin concernant nos événements en cours. Toute machination terrestre est superflue, et d’ailleurs plus personne n’est capable de dire dans quel sens va telle ou telle action. Dans cette occurrence précise que je développe, dans ce cas précis du rôle du masque-Covid dans la GrandeEmeute-2020, le masque se fait-il complice du Système, ou au contraire contribue-t-il à la démolir ? D’ailleurs, et pour élargir la conversation, qu’est-ce qui démolira le plus le Système à terme, et d’effets inattendus en conséquences imprévus de cette bestiole complètement surprenante qu’est, pour l’extrême de l’événement, l’élection présidentielle US multipliée par Covid 19 ? La réélection bombastique de Trump ou la victoire toussotant d’un Biden à l’Alzheimer masqué ?

A tout cela, pas de réponse et règne le désordre. Je sais bien, je ne suis pas original dans mes réponses si retenues mais il apparaît aussi bien, et encore plus vite, que les questions ne le sont guère non plus. Pour le reste, je veux dire d’une façon plus générale, je reste sur ma position d’appréciation d’un désordre absolument déstructurant du Système ; et dans ce cas, vive les masques, qui sont pourtant une insupportable engeance ! Là où je suis ferme et droit dans mon jugement, c’est de juger avec simplicité complètement exceptionnel cette occurrence venues d’horizons si différents, – le masque de Covid et la GrandeEmeute-2020 des montages, manigances et colères diverses, – où deux éléments si disparates se réunissent pour aggraver la situation générale de désordre. Il y a là une intervention dont l’origine nous dépasse.