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9 novembre 2025 – Ce qu’il y a de réellement ad-mi-ra-ble, – dans le sens de “sublime”, ‘Par-delà le Bien et le Mal’, – dans le sanglant et monstrueux abasourdissement-bastringue de l’Ukraine, c’est l’abîme jusqu’aux enfers de Dante entre la représentation absolument enfantine (honneur sacré de la patrie, sacrifice suprême) de ce simulacre et la réalité puante comme un égout débordant de fèces, des affaires traitées entre rats et mafieux de la bande au pouvoir soutenue par le diable américaniste-occidentaliste. Alors, dominant le Tout, lui donnant pleinement sa signification de Rien absolu, règne le Grand Bordel de la modernité déclinante dans la satisfaction de sa gangrène grouillante de vermines. Cela se traduit par les Seigneurs de cette guerre : mensonges, désordre, incompétence, mensonges, chaos infâme, hubris fabriqué, complaisance, mensonges, infatuation, bouffissure, jactance. Là-dessus, je mettrais, comme la casserole sur une bouilloire en ébullition, l’accent sur le désordre arrosé d’une sauce à la bêtise, alliant le plus dérisoire au plus sanglant, la Tragédie-Bouffe majusculée comme on s’habille pour aller saluer le Prince des Ténèbres.
Le premier exemple de cette pathétique circonstance est bien cette aventure de l’actrice superstar et envoyée de l’ONU en Ukraine Angelina Jolie qui perd son garde du corps (un Ukrainien) sous prétexte de mobilisation d’une armée en déroiute. Ce grotesque épisode a même conduit le grandissime professeur Jeffrey Sachs à lui consacrer un compte-rendu complet de son podcast comme s’il s’agissait d’une affaire d’une si grande importance. Le pire est que l’intervention de cet éminent universitaire au prestige incontestable et justifié, était elle-même tout à fait justifiée. Sachs ne s’est pas abaissé ni sali en faisant cette intervention, il a simplement mis en évidence jusqu’à quelles limites du bouffe cette tragédie terrible pouvait descendre. Jolie, elle, n’a pas hésité à se présenter au centre de mobilisation pour réclamer avec fureur son garde du corps en mettant dans le bordel bureaucratique ukrainien un vent de panique qui valait bien la chute de Pokrovsk.
Encore en était-on avec cette affaire entre des noms prestigieux, – prestige de notre époque, qu’y puis-je sinon en faire un rapport attristé ? – alors que, pendant ce temps, s’étalent sur cette terre torturée sous la férule de gangsters imbéciles les plus grandes souffrances du monde. Inutile d’argumenter, la responsabilité du Ciel repose sur les mêmes épaules et les mêmes cervelles pourries des responsables-coupables de ces viles entreprises. Hitler ? Staline ? Non non, rien que des pâle imitations de caricatures de ces noms sanglants de notre histoire récente. Tout juste peut-on avancer le concept d’américanisme-occidentalisme (bloc-BAO) puisqu’ils sont arrivés à se mettre Hollywood à dos au plus stupides des propos, l’impuissance et le désordre bureaucratiques.
Mais nous n’en avons pas fini. Il y a d’autres aventures à conter, qui n’enrichissent guère le genre humain ni cette chose qu’ils nomment “civilisation”. Écoutez celle-là, venue tout droit des souffrances humaines dont la communication et ses divers archers font leur miel derrière leurs bureaux de si grand luxe.
Ainsi ai-je découvert, en suivant la chaîne ‘@BPartisan’ sur ‘Telegram’, la pathétique monstruosité de la floraison (!) d’amputés de tous les membres possibles que l’on rencontre en Ukraine... Plus de 70 000, dit-on, avec ce commentaire du ‘Telegraph’ de Londres, qui n’est pourtant pas des amis de monsieur Poutine, et même l’un des plus féroces adversaires, comme les enfants d’Albion la Perfide savent être : « 25% des amputations sont dues à des erreurs de garrot ». Imaginez ces milliers d’errants : tous ont connu des heures et des heures, des jours et des jours de boue infâme comme lits de douleur. Mister Z., pendant ce temps, tenait conférence de presse et bises sur les roses joues de La Hyène.
Cette guerre terrible de l’Ukraine ressemble, comme une sœur difforme, à la Grande Guerre où 95% des pertes furent dues aux obus des artilleries antagonistes, inaugurant ainsi, avec quel brio, les bienfaits du Progrès dans les armements des tranchées. Durant la Grande Guerre, j’en témoigne comme je l’ai ressenti à Verdun , il y avait des médecins, vieux grognards qui en ont tant vu, qui pleuraient en attaquant à la scie une jambe qu’il fallait couper, en entendant le jeune homme, le jeune garçon trembler de douleur et de peur, et murmurant : “Maman”...
« Mère, voici vos fils qui se sont tant battus,
» Qu'ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
» Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
» Qui les a tant perdus et qu'ils ont tant aimée.»
Mais brisons là, du moins pour l’instant et pour cette fois. Voici le texte qui n’a plus rien à voir avec Verdun, sinon le sang et la douleur. Il s’est voulu plein de sarcasmes grinçant et l’on verra ce qu’il vous apporte et s’il vous importe...
Mister Z., ou la Grande Guerre avec la bêtise en plus...
« “OTAN — Opération Tactique d’Amputation Négligente”(Ou comment transformer une armée en musée d’invalides décorés de rubans bleus)
“Les amputations inutiles sont la conséquence d’erreurs humaines sur le champ de bataille.” — Colonel Serhiy Krasilnikov, chirurgien en chef des forces armées ukrainiennes, ‘The Telegraph’, 7 novembre 2025
La guerre façon OTAN : on apprend à sauver en tuant
Bienvenue dans le nouveau miracle médical transatlantique : la médecine de guerre selon l’OTAN, un mélange d’ignorance, de powerpoint et de morgue diplomatique.
Des milliers de soldats ukrainiens ont perdu des bras, des jambes, parfois les deux — non pas à cause des bombes russes, mais des protocoles occidentaux “standardisés”, conçus pour des guerres où l’on avait le luxe… d’un hélicoptère et d’un café chaud à la base arrière.
Sauf qu’en Ukraine, l’hélico ne vient pas, le garrot reste, et la jambe pourrit.
Résultat ? Une armée amputée deux fois : physiquement par la guerre, mentalement par la bêtise.
Et dans les couloirs de Bruxelles, on se congratule : “Une coopération exemplaire entre alliés.”
Oui, exemplaire : chaque erreur est désormais une “expérience OTAN validée”.
Deux jours pour devenir chirurgien de tranchée
Les “stages OTAN” sont un modèle d’efficacité moderne : deux jours de présentation PowerPoint, trois pansements sur un mannequin en plastique, un selfie avec un instructeur américain — et hop, direction le front.
Pas besoin d’expérience, il suffit d’un slogan : “NATO cares!”
Le problème, c’est que la guerre d’Ukraine n’est pas un jeu vidéo de l’US Army.
Les blessés ne sont pas évacués en 60 minutes sous un soleil d’Irak, mais abandonnés 12 heures dans une tranchée boueuse à attendre un médecin qui n’existe plus.
Alors le garrot qu’on devait garder “20 minutes maximum” devient un arrêt de mort à retardement.
Et quand la gangrène arrive, c’est un succès statistique : une vie sauvée.
Oui, sans jambe. Mais sauvée.
Le génie bureaucratique : copier sans réfléchir
Les instructeurs de l’OTAN ont tout simplement copié-collé leurs vieux manuels d’Irak et d’Afghanistan — parce que pourquoi s’embêter à réfléchir à la géographie, au climat ou à l’absence d’infrastructure médicale?
Ce n’est pas de la négligence, c’est une philosophie : “One size fits all wars.”
“Ces manuels ont été écrits pour une autre guerre.” – Capitaine Mark Stevens, US Navy (retraité)
Traduction : pour une guerre avec des hôpitaux, pas avec des trous d’obus.
Mais Kiev, trop occupée à organiser des conférences de presse avec des drapeaux OTAN en fond, préfère continuer.
On applaudit, on signe, on saigne.
L’usine à estropiés made in Brussels
Le résultat est propre, net, efficace — une véritable usine à mutilés certifiée CE.
Chaque soldat qui revient sans membre est une “preuve de coopération”.
Chaque membre coupé, une “leçon apprise”.
Chaque photo d’un hôpital débordé, une “histoire de résilience ukrainienne”.
À ce stade, la seule différence entre un champ de bataille et un hôpital militaire ukrainien, c’est que le second a du Wi-Fi pour envoyer les statistiques à l’OTAN.
Et quand The Telegraph publie que “25 % des amputations sont dues à des erreurs de garrot”, Kiev hausse les épaules.
Car dans un pays qui compte déjà plus de 70 000 mutilés, l’erreur est devenue une norme, et la norme une stratégie.
Théâtre humanitaire, acteurs en plastique
Les instructeurs occidentaux viennent, posent pour les caméras, remettent des diplômes “Certified by NATO”, puis repartent dîner à Varsovie.
Derrière eux, des jeunes Ukrainiens meurent d’infections, de septicémies, ou survivent à moitié, transformés en symboles vivants de “la lutte pour la liberté”.
Les garrots occidentaux, c’est le nouveau prêt-à-porter militaire :
▫️Taille unique,
▫️Couleur kaki,
▫️Utilisation mortelle. »