Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
774L’ONU a rendu public une étude de cinq années, réalisée par 1.400 scientifiques, avec comme thème la dégradation de l’environnement. Le rapport met en évidence la vitesse grandissante depuis 20 ans de cette dégradation. La conclusion ne nécessite aucun commentaire particulier: «The speed at which mankind has used the Earth’s resources over the past 20 years has put “humanity’s very survival” at risk.» (“La survie de l’humanité elle-même est en jeu”.)
L’intérêt de cette étude est qu’elle ne se concentre pas sur la cause ni sur la cause de la cause qui font les délices de notre goût de la polémique (réchauffement climatique, part de l’activité humaine dans le réchauffement climatique) mais sur les conséquences.
Le Times écrit aujourd’hui:
«The speed at which mankind has used the Earth’s resources over the past 20 years has put “humanity’s very survival” at risk, a study involving 1,400 scientists has concluded.
»The environmental audit, for the United Nations, found that each person in the world now requires a third more land to supply his or her needs than the Earth can supply.
»Thirty per cent of amphibians, 23 per cent of mammals and 12 per cent of birds are under threat of extinction, while one in ten of the world’s major rivers runs dry every year before it reaches the sea.
»The bleak verdict on the environment was issued as an “urgent call for action” by the United Nations Environment Programme, which said that the “point of no return” was fast approaching.»
Le texte du Times est accompagné de commentaires de lecteurs. Nous en retenons un parce qu’il ressemble, dans sa concision et dans sa signification, à une maxime de La Rochefoucauld ou à une pensée de Oscar Wilde, ou encore au jugement expéditif de Konrad Lorentz (“Après tout, l’espèce humaine est une espèce comme un autre et l’on sait qu’il y a des espèces qui disparaissent régulièrement”). Voici donc, de “Mark”, à Loughton dans Essex (UK):
«The existence of intelligent life on earth would be a wonderful prospect, and I am sure once humans are out of the way it will have a chance.»
Mis en ligne le 26 octobre 2007 à 09H41