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13 août 2025 (07H30) – En effet, cette phrase devrait être tracée en lettres d’or, disons sur le fronton de l’Élysée qu’on pourrait relocaliser au 10 Downing Street, sans oublier le Bundestag de la démocratique Allemagne. Il s’agit bien de “notre-Europe” :
« Les plus stupides n'accèdent pas au pouvoir parce qu'ils sont supérieurs, mais parce qu'ils ne doutent pas » .
... Ce qui représentent un redoutable plagiat de la phrase fameuse, – Lino Ventura/Michel Audiard, gens d’un autre temps, dans ‘Les tontons flingueurs’ :
« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »
Des deux phrases, la première est officielle et authentique, datant de 1999 (35 ans après Audiard), des psychologues américains David Dunning et Justin Kruger, qui lui ont donné leur nom : “l’effet Dunning-Kruger”. Nous sommes dans l’ère Dunning-Kruger, qui marquera le paroxysme de la tragédie-bouffe que n’avaient pas vu venir les piètres auteurs de l’effet Corneille-Racine.
Il m’est difficile, je l’avoue platement, de ne pas considérer ce texte, – très court, comme la stratégie européo-zélenkiste, – comme un couronnement de l’effondrement en cours de l’héroïque Ukraine de Zelenski. Les dernières mesures désespérées d’une posture churchillienne sont prises dans l’honneur d’une résistance jusqu’auboutiste ; comme par exemple, selon un journal turc (méfiez-vous d’Erdogan), le transfert mensuel (depuis plusieurs sinon de nombreux mois) de $50 millions, comme une sorte de salaire mensuel du juste et de son héroïsme, vers les comptes bancaires zélenkistes des Émirats Arabes Unis. C’est donc d’Abou Dhabi, – “Ici Abou Dhabil, les Ukraziniens parlent aux Ukrainiens“, – que viendront bientôt les messages de résistance clandestine adressés à ce qu’il reste d’Ukrainiens en Ukraine.
`Je trouve que la vertu de ce texte est sa courtitude, mot qui équivaut à celui de “courtoisie”. Nous faisons court par courtoisie mais peut-être aurez-vous déjà compris avant de seulement lire le texte. Lisez-le tout de même, il servira à renforcer votre force morale par ces temps de fort grande chaleur.
Hommage aux esprits clairs : l’original se trouve sur ‘unser-mitteleuropa.com’, la traduction sur ‘euro-synergie.hautefort.com’.
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« Pourquoi les plus stupides arrivent au pouvoir
L'effet Dunning-Kruger illustre déjà l'incapacité des personnes incompétentes à reconnaître leur propre incompétence, ce qui conduit à une surestimation de soi. Il s'agit d'un phénomène de distorsion cognitive dans lequel les personnes incompétentes surestiment leurs capacités tout en sous-estimant les connaissances et les compétences des personnes plus compétentes.
Ce concept a été décrit pour la première fois en 1999 par les psychologues américains David Dunning et Justin Kruger, qui lui ont donné leur nom. Dans leurs études, ils ont montré que les personnes peu compétentes sont souvent incapables de reconnaître leurs propres lacunes, ce qui conduit à une surestimation de soi.
« Les plus stupides n'accèdent pas au pouvoir parce qu'ils sont supérieurs, mais parce qu'ils ne doutent pas » .
Ce sont souvent les mauvais qui accèdent au pouvoir, car les bons les évitent délibérément.
L'intelligence n'apporte pas seulement de la clarté, mais aussi du doute. Ceux qui réfléchissent profondément voient les zones d'ombre, ceux qui réfléchissent se remettent en question et ceux qui prennent leurs responsabilités au sérieux reculent devant le pouvoir lorsqu'il exige des compromis moraux. C'est précisément là que réside le dilemme: les intelligents réfléchissent pendant que les autres agissent.
Les discrets, les réfléchis, les subtils ont la vie dure dans ce monde. Leurs messages ont besoin de temps, leur réflexion a besoin d'espace, et les deux sont rares aujourd'hui. L'ascension des bruyants n'est donc pas seulement un symptôme politique, mais aussi culturel, d'une société qui entend tout, mais n'écoute presque plus.
L'apparente stupidité de certains dirigeants n'est pas toujours un défaut, mais un moyen. La stupidité peut être stratégique.
Le public n'aspire pas à la vérité, il aspire à une orientation, à la sécurité, au sentiment d'être compris. La vérité ne montre pas seulement ce que l'on veut voir, mais aussi ce que l'on refoule. La politique des boucs émissaires en est un exemple.
L'espace public est une scène de spectacle, celui qui veut être entendu n'a pas besoin de convaincre, mais de couvrir les autres voix.
La polarisation n'est pas un accident, mais une méthode. L'attention n'a pas de morale, elle récompense ce qui fonctionne, pas ce qui est vrai.
La montée en puissance des plus bruyants est l'expression d'un épuisement collectif. L'appel à une orientation est un appel fort. Et ceux qui répondent avec la voix la plus forte sont entendus. Qu'ils aient quelque chose à dire est secondaire.
Ce qui compte, ce n'est pas ce qui a été dit, mais combien de fois cela a été répété.
Pourquoi les personnes intelligentes ont-elles souvent du mal à être acceptées dans la société ?
Pourquoi la réflexion profonde conduit-elle souvent à l'isolement ? Il y a deux siècles déjà, le philosophe Arthur Schopenhauer avait compris que les penseurs profonds ne sont pas célébrés, mais redoutés, non pas parce qu'ils ont tort, mais parce qu'ils expriment des vérités dérangeantes. »