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29 août 2025 (18H40) – Une tuerie contre une école catholique (deux morts, 17 blessés) a donc été réalisée à Minneapolis par le transgenre Robin Wesman (17 ans) dont on a découvert par des écrits laissés par lui qu’il était déçu et amer de sa condition de transgenre, observant qu’il ne peut plus suivre et effectuer certains comportements masculins. Son arme portait la gravure de la phrase « Kill Trump ». Là-dessus, et sans étonnement excessif, une touche de satanisme, selon ‘Yoshi the Patriot’, sur tweeterX...
« Le tireur du Minnesota a écrit un symbolisme satanique sur ses armes à feu et ses chargeurs qui est très similaire au symbolisme utilisé par les sectes sataniques mondiales violentes appelées Ordre des 9 Angles et 764. Il y a des milliers de membres dans le monde entier déterminés à accélérer l'effondrement du monde occidental. »
Parallèlement, l’incident, qui a été aussitôt traité d’un point de vue idéologique (problème des genres, politisation des LGBTQ+, action anticatholique), est également examiné dans un cadre nouveau révélant un ensemble d’organisations au niveau global dont deux sont citées ci-dessus, agissant sur les réseaux en tant que hackers mais sous-traitant également à des tarifs divers des actions terroristes diverses et limitées, souvent beaucoup plus symboliquement démonstratives que brutalement efficaces.
Il s’agit désormais d’une activité nouvelle, à la fois revendicatrice d’une posture politique et exerçant un activisme commercial rémunérateur, baptisée ‘swating’ pour désigner une “création d’événements” comme l’on voit dans les officines de publicité et de relations publiques, – tout se tient très fort serré et du type “copier-coller” dans l’étrange univers postmoderne où nous évoluons
Le terme ‘swating’ selon Google/IA :
« La traduction du terme anglais “swatting” est canular téléphonique malveillant, ou plus spécifiquement, canular d'urgence malveillant, désignant l'action de faire des faux appels aux services d'urgence pour déclencher une intervention policière importante (comme celle du SWAT désignant une structure policière d’intervention, – d’où le nom) chez une victime, sous le prétexte d'une urgence imaginaire et violente. »
Quelques informations sont données par ‘ZeroHedge.com’, mais aussi reprenant essentiellement une enquête effectuée par le site ‘Wired’. On observe ainsi un développement des entreprises de chaos limitées à des actions entrant effectivement dans cette catégorie du ‘swating’
« Un nouveau reportage de ‘Wired’ affirme qu'un de ses journalistes a contacté le leader autoproclamé d'un groupe de hackers extrémistes en ligne appelé ‘Purgatory’, qui opère sur la chaîne Telegram et est responsable de la recrudescence des fausses alertes de type ‘swatting’ dans les grandes universités du pays.
» David Gilbert, de ‘Wired’, a déclaré que ‘Purgatory’ était lié au réseau extrémiste ‘The Com’ et au sous-groupe ‘764’, qui commercialise une gamme de services de harcèlement sur sa chaîne Telegram, notamment des attaques contre des écoles pour 20 dollars (aujourd'hui 95 dollars), des attaques contre des hôpitaux, des entreprises et des aéroports pour un montant pouvant atteindre 50 dollars, et même des “coups de couteau” ou des “brickings” pour seulement 10 à 35 dollars.
» Cette vague d'attaques a déjà touché une douzaine d'universités, dont l'Université du Colorado à Boulder, Villanova et l'Université du Tennessee à Chattanooga, entraînant des confinements et un chaos généralisé.
» Gilbert s'est entretenu avec Gores, un internaute anonyme qui codirige ‘Purgatory’. Gores a expliqué que depuis qu'il propose son offre chaotique sur Telegram, son groupe a généré des revenus substantiels, plus de 100 000 dollars en quelques semaines seulement. Le journaliste met toutefois en garde ses lecteurs : “‘Wyred’ n'a pas confirmé ce chiffre de manière indépendante”.
» “Ces derniers jours, cependant, à mesure que les incidents ont été relayés par les médias, les prix ont grimpé en flèche : un swatting dans une école coûte désormais 95$ et un bricking 35$”, a noté Gilbert. »
Il s’agit donc d’une activité d’un type nouveau qu’on a une certaine hésitation à identifier comme “terroriste” et même “extrémiste”. On parlerait plutôt d’une pure création de l ‘époque, aussi bien dans ses méthodes que dans sa phraséologie et les symboles divers et résolument intrigants dont elle s’affuble (notamment au niveau des noms que les groupes se donnent). C’est dans tous les cas de cette façon que le FBI s’intéresse à ce phénomène.
« Le FBI a confirmé une recrudescence des swattings à l'échelle nationale, avertissant que les fausses informations drainent les ressources et mettent en danger des vies innocentes.
» Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral n'a donné aucune indication que ce groupe voyous œuvre pour le compte d'une organisation terroriste étrangère ou d'un État-nation afin de semer le chaos aux États-Unis.
» Ou peut-être s'agit-il d'“accélérationnisme nihiliste”… »
Cette dernière dénomination d'“accélérationnisme nihiliste” ferait hésiter certains à la désigner comme un pléonasme dans un temps où l’on ne cesse de fabriquer des mots nouveaux pour pouvoir suivre d’une façon cohérente le développement d’activités diverses et parfois déroutantes. Dans tous les cas, le FBI prend la chose au sérieux.
Brad Maloney, qui semble être un contact du FBI, écrit sur tweeterX, découvrant l’expression reprise par ‘ZeroHedge.com’ :
« Il y a six mois à peine, j'assistais à une réunion d'information du FBI où l'“accélérationnisme nihiliste” était un sujet brûlant, une menace émergente. Cela concernait des groupes comme ‘The Com’, ‘764’, ‘O9A’…
» Je ne sais pas ce qu'il est advenu de cette priorité, mais ils étaient très surveillés à l'époque. Nous avons échoué avec Robin Westman. »
Le choix du mot “nihilisme” retient évidemment l’attention. Les groupes dits-“accélérationnistes” sont également identifiés, dans tous les cas dans la sphère américaniste-occidentaliste, comme cherchant à contrecarrer et à attaquer le système globaliste actuellement en place, ou supposé l’être. Cette identification très complexe est également extrêmement ambigu et ne peut en aucun cas être rattachée à l’anarchisme, souvent qualifiée de nihiliste (particulièrement en Russie tsariste) au XIXème siècle.
L’ambiguïté réside dans ce que l’ambition nihiliste de ces groupes s’attaquent à un système en place tandis que les antimodernes, souvent “tradis” ou “archéofuturistes” qui devraient être naturellement dénoncés par des anarchistes du XIXème siècle, s’attaquent eux aussi au Système en général en tant que construction nihiliste d’ores et déjà en place. On retrouve ainsi une situation contradictoire de plus en plus souvent constatée, comme l’action déconstructrice lorsqu’elle s’attaque à des situation elles-mêmes résultats d’un processus de déconstruction.
Nous avons noté cela dans un texte général sur la déconstructuration, construit autour de la fameuse (pour nous et dans nos archives) “confession de Derrida”. Il y était dit notamment, selon une logique complexe à exprimer mais finalement très évidente lorsque la clarté s’est faite :
« Cette confession [de Derrida] nous suggère donc plus que jamais, jusqu’à la confirmer de manière irréfutable, cette hypothèse opérationnelle et contradictoire selon laquelle la déconstruction produite par le déconstructeur alimente à une très grande vitesse, à une vitesse multipliée par rapport à l’impulsion contradictoire originelle, un phénomène de déconstruction (d’auto-déconstruction) chez ce même déconstructeur.
» D’une certaine façon, cette observation, qui n’est complexe qu’en apparence, n’est nullement contradictoire avec nos conceptions générales ; l’on retrouve dans ce cas de “la déconstruction produite par le déconstructeur et [alimentant] la déconstruction (l’auto-déconstruction) du déconstructeur” rien de moins qu’une variante évidente de la formule surpuissance-autodestruction. »
J’admets comme évident qu’il est déplacé en importance et en valeur intellectuelle de mettre en parallèle Derrida et sa confession avec les mouvement de l’“accélérationnisme nihiliste”. Mais il s’agit ici de rechercher, et de trouver, toutes les production de ce mouvement d’autodestruction. L’attaque du Système implique une attaque contre son nihilisme ; qu’elle soit effectuée au nom d’une pseudo-doctrine en partie soucieuse de mercantilisme et de rébellion infantile (mais techniquement habile), et qui se veut nihiliste, n’a aucune importance. Avant de juger les coupables, il s’agit de déterminer qui est “l’ennemi principal”.
Donc, gardons en réserve, dans notre “musée des horreurs utiles”, l’“accélérationnisme nihiliste”.
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