Au petit bonheur du Globaliste

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Au petit bonheur du Globaliste

• Nous n’avons même pas eu le temps de savourer notre vaccin-nouveau que, déjà, l’OMS, dont on connaît la probité et l’expérience professionnelles, nous annonce que Covid n’est qu’un début, qu’il faut s’attendre à d’autres pandémies, et qu’il y a gros à parier qu’elles seront bien plus mortelles et catastrophiques. • Du coup, le mot d’ordre serait de renforcer le travail de coopération, c’est-à-dire la globalisation de la lutte, alors qu’il apparaît évident que c’est la globalisation et tout son tintamarre qui sont la cause de cette pandémie et de celles qui sont annoncées. • C’est ce qu’on nomme une contradiction interne, mais peut-être le réchauffement climatique fera-t-il fondre au dernier moment l’iceberg que le Titanic a déjà heurté de plein fouet. • Sans ironie aucune ni ultime, il nous paraît plausible que cette perspective de pandémies sans fin soit tout à fait fondée et logique. • Peut-être conduirait-elle à découvrir ce que signifie vraiment, avec son isolement et sa subjectivité, le catastrophique caractère de l'individualisme que le Système nous a imposés. • Hypothèse riche et féconde, à suivre à la trace.

30 décembre 2020 – Parlons de la mother de tous les fucking’ complots. On le verrait tellement ‘presque-“officiel”’ qu’il en serait pseudo-complot à ciel grand ouvert ; il s’agit du ci-devant complot des globalistes avec toutes leurs entreprises subversives et décisives. Leurs projets s’empilent, sans souci de dissimulation, depuis le classique ReSet qui commence à faire rance à force de s’annoncer, et de s’annoncer comme un projet du type Pieds-Nickelés ; il y a sans doute mieux en préparation puisqu’il y la marée furieuse de leurs anathèmes contre les complotistes du vulgaire, parce qu’il n’est de meilleur signe de son propre complot que la dénonciation de ceux des autres. Les complotistes du vulgaire, eux, brillent plus par l’abondance que par la cohérence, et la répétition finit par nous lasser.

Mais il y a du nouveau, alors voyons la chose. Nous sommes dans le temps des catastrophes et des pandémies, restons-y d’autant que la pièce examinée aujourd’hui est décrite sans complot nécessaire. On croirait volontiers qu’il faut le tenir pour véridique, tant elle est parfaitement exposée, et tant elle est parfaitement en accord avec la couleur des Temps. Pseudo-complot et vraie catastrophe ; peut-être en profiteraient-ils pour jouer aux dictateurs mais on peut croire bien, sans trop risquer, que c’est peine perdue, annexe grossière de l’essentiel, leur “va jouer avec cette poussière”. Il n’est nul besoin de jouer aux moutons, la nature même de ces Derniers Temps nous fait troupeau, eux d’abord et peut-être eux seulement, eux comme tout le monde à bord du Titanic. Qu’ils soient en première classe ne les empêchera pas de boire la tasse glacée, mais par contre cela leur fait croire que la croisière peut se poursuivre.

L’OMS, un des centres subversifs bien connus de l’entreprise, vient de faire des déclarations selon lesquelles Covid19 n’est qu’une mise en bouche, et sans doute pas la plus corsée. Citoyens du monde, vous n’avez encore rien vu dit l’OMS, et idem pour les ‘Master of the Universe’ qui sont pari les avertis de l’OMS.

On rapporte ci-dessous quelques morceaux et références sélectionnés pour donner une image et une idée de l’intervention de l’OMS, surtout de sa pesanteur psychologique et de l’orientation du propos. Cela est dit, il faut le préciser en plus de toutes les données statistiques et bilans en cours de Covid19, alors que, selon des statistiques courantes, 64% des pays du monde ont, de façon structurelle et dans le cadre général de la pandémies, vérités-de-situation et artifices de simulacre mêlés, installé des cadres législatifs fortement liberticides et correspondant à une évolution répressive anti-démocratique, une évolution vers un despotisme presque complètement déjà en place sous le mot composé et programmatique, et de plus en plus en vogue, de ‘démocrature’.

(Comme l’écrit dans ces termes et ce style classique que plus personne aujourd’hui ne considère comme nécessaire : « Les monarchies absolues avaient déshonoré le despotisme ; prenons garde que les républiques démocratiques ne le réhabilitent, et qu’en le rendant plus lourd pour quelques-uns, elles ne lui ôtent, aux yeux du plus grand nombre, son aspect odieux et son caractère avilissant. » [selon Tocqueville, qui aurait considéré ce mot de ‘démocrature’ zvec un haussement d’épaules, ce qui est la meilleure façon de voir et de se faire entendre.])

Ici, d’abord, une approche condensée de ce dont il est question :

 « Avec les confinements mondiaux, le démantèlement international des libertés et la décimation des petites entreprises et de l'économie dans son ensemble, il est difficile d'imaginer comment la situation pourrait encore empirer.
» Pourtant, l'OMS prédit que cela pourrait très bien être le cas. »

L’intervention de l’OMS nous donne ceci, avec plus de détails mieux exposés pour nous faire entendre que la situation présente n’est qu’un début, une sorte d’ouverture wagnérienne :

« Le chef du programme d’urgence sanitaire de l'OMS, le Dr Michael Ryan, a averti qu’il pourrait y avoir une pandémie “encore plus grave” à l’avenir, car de nouvelles souches mutantes et hautement infectieuses de Covid-19 se répandent.
» Lors d’un point de presse lundi, le Dr Ryan a expliqué que le taux de mortalité du virus actuel est raisonnablement faible par rapport à d'autres maladies émergentes. Il a également admis que la pandémie de coronavirus s’est propagée dans le monde entier de manière extrêmement rapide et a touché tous les coins de la planète.
» Il a poursuivi en décrivant la pandémie comme un “signal d'alarme”, disant qu’elle a donné à l’OMS l’occasion d’apprendre comment mieux répondre à de telles situations d’urgence.
» “Nous devons agir ensemble ; nous devons nous préparer à quelque chose qui pourrait être encore plus grave à l'avenir”.
» Le Dr Ryan a expliqué que la planète est fragile et que “nous vivons dans une société mondiale de plus en plus complexe, et ces tendances vont se poursuivre”. »

On donne ici une autre version condensée d’une partie de l’intervention du Dr. Ryan, – puisqu’en général les rapports de presse choisissent ce qui leur convient le mieux dans l’instant dans les déclarations officielles. Ce choix nous permet de mieux saisir un aspect de la position de l’OMS, qui est bien entendu complotiste nous dira-t-on, mais en même temps correspondant à une inquiétude générale, à un climat psychologique très spécifique.

Le choix de l’extrait de l’intervention est intéressant puisqu’en détaillant la situation et les menaces qui pèsent, Ryan ajoute en quelques mots deux points fondamentaux et exclusif finalement, selon notre interprétation complètement arbitraire. On tient à préciser que nous ne tenons aucun compte de l’approche de ces ‘sachants’ internationaux et transnationaux, comme les nationaux ; approche dégoulinante de moraline bienpensante, qui se pose comme rationnelle et argumentée dans ce sens, qui prétend nous exposer leur ‘réalité’ qui correspondrait à la vérité, qui a démontré mille et mille fois sa totale nullité faussaire, son hypocrisie complète, sa médiocrité à ne pas croire.

Nous citons cette partie de l’intervention pour documenter notre développement, en proclamant notre mépris complet pour l’esprit qui y préside, notre mépris complet nous conduisant à déclarer la pensée générale et globaliste présidant à cette conception, ordure tout juste bonne à prétendre honorer les poubelles pleines des déchets et débris pourris de notre civilisation, et prévues pour ces restes entropiques :
1) nous devons nous unir pour les menaces qui viennent, c’est-à-dire que nous devons faire une instance internationale plus affirmée (que l’OMS, à moins que l’on élargisse et renforce l’OMS), une sorte de gouvernement sanitaire global-mondial avant le gouvernement mondial-global tout court ;
2) notre argument pour cela n’est au final et pour l’essentiel, rien de moins, c’est-à-dire rien de plus que le tribut que nous devons à ceux qui sont morts, – les victimes de Covid19 ainsi perçues comme héroïques et sacrificielles à l’égal des morts de Verdun.

« [Le coronavirus] est un signal d’alarme. Nous apprenons, maintenant, comment mieux faire les choses : science, logistique, formation et gouvernance, comment mieux communiquer. Mais la planète est fragile.
» Nous vivons dans une société mondiale de plus en plus complexe. Ces menaces vont continuer. S’il y a une chose que nous devons retenir de cette pandémie, avec toute la tragédie et les pertes qu’elle entraîne, c’est que nous devons agir ensemble. Nous devons honorer ceux que nous avons perdus en nous améliorant chaque jour. »

Autour de ces déclarations, l’on sait qu’il y a énormément de place pour un débat sceptique, négatif, sarcastique, nihiliste, catastrophiste, etc. avec des noms comme Gates (Bill), Soros, Chine, etc., qui voleraient dans les commentaires acides. On peut s’y plonger avec délice mais ce n’est pas notre cas car notre propos est tout autre. Ce qu’on ne peut nier, c’est que ces déclarations de l’OMS représentent, dans la population des experts-Système qui acceptent les narrative officielles, – sur la pandémie, sur la crise climatique (de l’environnement), etc., – la position officielle la plus impérative, la plus documentée-“scientifique”, donc, en quelque sorte, la position générale qui sera suivie par tous les employés du Système, des élitesSystème, les ZélitesZombies (ZZ), quels que soient les oripeaux dont on les affuble.

(On peut même les désigner comme le clercs, ou disons les ‘néo-clercs’, qui sont là pour renouveler la trahison, non plus à la manière de Benda mais à celle, infiniment plus sérieuse, de Finkielkraut telle qu’il l’exposait hier sur LCI, commentant l’interview à L’Express du président-philosophe. Il s’agit de ‘la trahison des néo-clercs’, abandonnant la nation et la patrie, se tournant vers la confusion et la bêtise des globalisations sans visage, du ‘privilège blanc’ et autres sornettes infâmes. Mais ce sont ces sornettes et leurs néo-clercs qui ‘mènent le monde’ aujourd’hui, c’est-à-dire le poussent vers son abîme sans fond. Nous en tenons compte par conséquent, sans une seule illusion sur la pourriture de la chose.)

Même les critiques, jusqu’aux plus radicaux des complotistes et des nihilistes, sont obligés d’accepter ces narrative inspirées par le Système, pour pouvoir les critiquer. On ne critique que ce qui existe, et nous dirions même que la vivacité extrême jusqu’à l’hystérie de ces critiques contribue souvent à renforcer les narrative infâmes, et par conséquent les piètres convictions des employés du Système qui sont à leur service (de ces narrative). Notre conviction à cet égard est diverse ; il peut être tactiquement intéressant de se coltiner en détails et à propos d’un détail, ici ou là avec une narrative officielle, et se fendre d’une critique profonde parce qu’ainsi l’on peut en déduire l’identification d’une vérité-de-situation qui peut servir à d’autres desseins ; il est par contre préférable de ne pas s’y attarder et s’en sortir en proclamant et dénonçant de toutes les façons et sans nécessité aucune de la preuve, l’évidence de leur caractère faussaire, non pas du fait de ce qu’elles disent, mais par leur pseudo-ontologie même, par le fait d’être des créatures du Système.

Donc, nous nous en tenons aux conséquences très probables, telles que perçues en profondeur ici ou là, des déclarations de l’OMS considérées comme directrices de la pensée-Système pour les matières de son domaine. Nous devons faire cela en retenant ce fait fondamental que face à ces terribles perspectives, la solution proposée est... « S’il y a une chose que nous devons retenir de cette pandémie, avec toute la tragédie et les pertes qu’elle entraîne, c’est que nous devons agir ensemble » ; c’est-à-dire “faire une instance internationale plus affirmée (que l’OMS), une sorte de gouvernement mondial” ; c’est-à-dire, nous tourner vers une globalisation encore plus affirmée.

Hier, lors de l’émission L’heure des Pros (sans Pascal Praud, en vacances), sur la chaîne CNews, on commentait cette nouvelle venue de l’OMS sur la multiplication des pandémies à venir, sans doute plus grave que l’actuelle. Benjamin Morel, l’un des invités, docteur en Sciences Politiques, maître de conférence à l’Université Paris-II, Panthéon-Assas, y répond : « C’est probablement un galop d’essai pour le monde [cette pandémie Covid19, avant d’autres]... On a trois facteurs qui nous font dire qu’il peut y avoir une multiplication de pandémies dans les années à venir... »

On énonce les trois facteurs :
• l’accélération de la circulation des personnes due aux moyens de transport, de communication, etc., extrêmement nombreux, puissants et rapides ;
• le réchauffement climatique, qui favoriserait l’apparition de pathologies dans des territoires où elles ne se seraient jusqu’alors jamais développées ;
• enfin, la déforestation, qui conduit à mettre en relation jusqu’à la contagion, les humains avec des animaux qui développent les virus mais qui restaient jusqu’alors inatteignables dans les grandes forêts.

Ces événements ne sont pas nouveaux, ils se sont développés dans les trente dernières années mais ils atteignent aujourd’hui leur point de fusion et d’opérationnalité active, dans un monde désormais plongé dans la hantise de la pandémie per se, où la possibilité de la crise sanitaire sera désormais la première priorité, dépassant notamment celle du terrorisme. L’on observera aussitôt qu’alors que les autorités de l’OMS, fidèle à la parole donnée et au traitement distribué, notamment sous les auspices de Bill Gates, de George Soros et du gouvernement chinois, recommandent pour lutter contre les pandémies à venir une accélération de la globalisation, c’est justement cette globalisation et son accélération passée qui ouvrent la perspectives des pandémies à venir.

(Là encore, on ne s’attarde pas à une critique à notre sens stérile, et pour notre propos certainement, notamment de la réalité ou pas de la crise climatique, de la forme des effets et conséquences de la déforestation, etc. Ce qui nous importe est que ces choses sont tenues pour réelles par les directions pseudo-politiques qui prétendent gouverner, et que les décisions sont prises en fonction d’elles.)

D’une pandémie l’autre, Homo Festivus attristé

Deux choses nous frappent aussitôt dans ce tableau :
1) la rapidité de l’annonce de nouvelles pandémies, certes comme simple prospective sans aucune précision, mais en fait comme si cet enchaînement allait de lui-même ; il y a, d’une part dans le chef de l’OMS du point de vue du rôle nouveau que tient cette organisation, d’autre part dans le chef de nombreux gouvernements qui sont de plus en plus ‘infectés’ comme par une pandémie, par la perception de l’omniprésence de la crise sanitaire, la perception d’une sorte de fatalité qui conduirait à une position structurelle de cette préoccupation jusqu’à occuper la place centrale des affaires de direction d’un pays ;
2) les contradictions évidentes entre la nécessité globalisation, avec l’‘encore plus de globalisation’ demandé par l’OMS, pour lutter contre la (les) pandémie(s), et la responsabilité quasi-exclusive de la globalisation dans la pandémie (celle qui est en cours, et encore plus celles qui sont à venir).

Certes, les critiques de l’action contre Covid19, jusqu’aux complotistes les plus extrêmes, ne cessent de dénoncer un énorme simulacre pour assurer un contrôle total et totalitaire sur les citoyens, en attendant, soit le parcage dans les prairies à moutons devenues Goulag champêtres, soit l’holocauste pur et simple. Il n’est pas nécessaire de s’attacher à ces hypothèses extrêmes qui supposent une puissance de prévision, d’enchaînement, de coordination tenant de la divination et de la magie, et dispensée avec une exubérance et une légèreté de bon aloi.

En attendant, il n’est pas assuré du tout que le comportement des populations soient particulièrement moutonnier ; il l’était beaucoup plus du temps de La société du spectacle lorsque le spectacle n’avait pas à souffrir de la fermeture des théâtres pour cause sanitaire ; et, plus près de nous, du temps de la GWOT (Great War On Terror) instituée fin 2001 par le brave GW Bush, comme suite magique du 11-septembre. Le moins qu’on puisse dire à propos de cette pandémie, c’est qu’elle aggrave considérablement les tensions latentes, les divisions politiques (voir les USA dans les élections présidentielles-insurrectionnelles), jusqu’à faire craindre dans certains cas des mouvements de révolte. On a vu tout cela et on continue à en voir avec Covid19, et si là-dessus on en rajoute avec d’autres pandémies...

Pourtant, répétons-le, il nous semble que plus aucun gouvernement, dans tous les cas dans “le cercle des faiblesses & des couardises” que constituent en dansant la ronde démocratique les gens des gouvernements des pays du bloc-BAO, ne puisse prendre le risque de ne pas préparer une mobilisation à la suite de cette pandémie, pour affronter la prochaine, et même dans un enchaînement pur et simple, passant directement de l’une à l’autre. Il nous paraît si difficile, presque comme un sacrilège qui nous fermerait les portes du Paradis que l’un d’entre eux puisse clamer, malgré tous les vaccins du monde, purement et simplement et d’une voix ferme “Covid c’est fini, je te bannis et tu n’existes plus !”.

De ce point de vue, nous dirions que s’il y a des moutons dans cette affaire, ce sont les gouvernement par rapport au mythe de la pandémie, de la prochaine après celle-ci, et de la prochaine après la prochaine, surtout lorsqu’on vous dit comme fait le docteur Michael Ryan, sentinelle-en-chef de l’OMS : Alerte ! Voici que s’avance « une pandémie “encore plus grave” à l’avenir, car de nouvelles souches mutantes et hautement infectieuses de Covid-19 se répandent »...

Personne ne résiste à tel appel à la responsabilité et à l’héroïsme, et le bloc-BAO suivra comme autant de moutons, et particulièrement les 20 et quelques de l’UE (sauf les moutons noirs [si l’expression passe la censure wokeniste], polonais et hongrois). Ils seront de nouveau pris entre le marteau (la défense tous azimuts contre la pandémie) et l’enclume (la colère citoyenne du public devant les restrictions imposées). On peut certes appeler cela ‘Nouvel Ordre Mondial’, sous la direction du triumvirat Gates-Soros-OMS, et l’on saura alors que La société du spectacle, c’est pour eux exactement.

Les choses étant très sérieusement considérées, nous penserions bien volontiers que les lugubres prédictions de l’OMS sonneront réalistes à toutes les oreilles-Système averties, comme un inéluctable destin. Les contradictions internes de la globalisation, comme du néo-hypercapitalisme, continueront de s’accroître en générant des tensions extraordinaires. Avant d’être sanitaire, la pandémie sera psychologique, comme elle l’est d’ailleurs d’ores et déjà, à un degré qu’on ne mesure certainement pas car ces choses-là sont souvent insaisissables.

Il est bien possible que cette piste soit assez bonne à suivre, pour conduire à l’effritement de désintégration de cette civilisation qui a vraiment fait son temps et usurpé sur les prolongations, avec sans le cas des pandémies toutes les entraves mises au bon fonctionnement des sociétés impliquées durant les crises sanitaires à répétition, tandis que les rigolos du wokenisme, en phase maniaque exacerbée, encore plus exacerbée par cet environnement sanitaire, continueront leur travail de sape, soutenus par tout l’appareil de propagande de nos autorités.

(On peut prévoir qu’ils parviendront assez rapidement, si la pandémie prenait cette allure comme réminiscence du XIVème siècle, à faire renommer la ‘peste noire’ et la ‘Black Death’, respectivement ‘White Death’ et ‘peste blanche’, dans cet ordre, dans les comptes-rendus historiques de nos télé-cours du secondaire.)

Mais cette hypothèse de crise psychologique avant la crise sanitaire classique, et d’ores et déjà en cours, ce n’est pas une occurrence qu’il faut prendre à la légère. Les diverses mesures prises, avec la limitation des contacts sociaux, le voilement tragique de la face comme on faisait des lépreux, l’obligation de tenir l’autre à distance comme s’il était un ennemi ou comme s’il n’existait pas, bref l’obligation d’être réduit à soi-même dans des conditions terriblement frustrantes et anxiogènes, représentent une affreuse opérationnalisation psychologique de l’individualisme et de la subjectivité joyeusement imposés par la postmodernité et le néo-hypercapitalisme. Jusqu’ici, on en avait, dans le chef des premiers ‘infectés’, dans la société des milleniums, goûté que les aspects festifs et jouissifs. (Homo Festivus, dit Philippe Murray.)

Désormais, l’on se voit investis, et avec quelle puissance de contrainte, par son côté sombre, sinon noir (avec accord du wokenisme). C’est le Black Swann de l’individualisme postmoderne, – si le mot est encore autorisé par les autorités artistiques qui songeraient volontiers à envoyer dans les abîmes sombres (mais blanchis) des enfers Le Lac des Cygnes à cause de ce ‘Cygne Noir’ qui est une marque d’irrespect du pseudo-antiracisme.

On peut certes prendre tout cela avec une certaine ironie, pour n’en pas pleurer ni risquer l’effondrement du caractère soudain envahi par la panique. Nous pensons pourtant que c’est un point d’une réelle importance, que de découvrir que la position individuelle et pseudo-sociale qu’on chérissait se révèle incroyablement déstructurante et catastrophique. Nous tenons fermement que l’effondrement de cette civilisation (du Système, GCES) se fera et se fait d’ailleurs mais en cours, par la psychologie essentiellement, et d’une manière subreptice et discrète, pendant que les zélés employés du Système bardés de Gilets-Jaunes seront occupés à compter les masques, à distribuer les vaccins à la vitesse d’un escargot en pleine speedattitude, et à mesurer la distanciation sociale.

La tragédie-bouffe n’est pas une spécialité de la seule Amérique. Nous la pratiquons nous aussi avec zèle, et nous aurons les Armageddon qu’ils méritent, tous les ceux-là que nous avons élus.