« A franchement parler, c’est l’Iran qui dirige l’Irak »

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La ville de Basra, en Irak, est un bon exemple. Pour les Britanniques, rapporte The Times dans son édition du jour, il s’agit d’un cas exemplaire, en Irak, où le calme a été rétabli. (Cette remarque: « Basra’s lack of car bombs and relative calm have been touted as a victory for the British Army’s softly-softly approach. »)

Mais si l’on va au-delà, les choses sont différentes, — et le Times a été au-delà, lui. Il montre que, dans Basra, tout le monde n’est pas tranquille. La loi islamiste y est de plus en plus présente, partout, et les divertissements à l’occidentale y sont représentés sur la pointe des pieds, voire dans la clandestinité.

Peu à peu, l’influence iranienne se glisse et s’affirme partout. Parfois, de graves incidents ont lieu, sporadiquement, pour marquer les limites à ne pas dépasser.

« While those who stick to the rules can stage religious plays, any deviation can lead to deadly trouble, as a dance teacher, Thawra Youssif Yaqoub, discovered.

» Some of her female relatives, who were in a musical troupe, played at a birthday party in June. After the party they were dropped off on a main street with their instruments. A Toyota pulled up and a gunman shot her cousin’s wife in the head, killing her instantly. As the troupe fled screaming, the gunman shot her niece in the arm, then chased the group and shot her sister-in-law in the belly. She died later in hospital. »

Finalement, la situatioon à Basra est joliment défini par Samir Jassim Khadair, un porte-parole de la Southern Oil Company qui a une importante implantation à Basra: « Iran is running Iraq, frankly speaking. » Les Britanniques quitteront donc Basra l’année prochaine, comme quelques autres parties de la zone, mission accomplie: l’ordre règne en Irak puisque l’Iran contrôle la chose.


Mis en ligne le 29 juillet 2005 à 16H00