A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Le pilier central de l’Europe, la poutre-maîtresse de l’axe franco-allemand, le gouvernement allemand voulu par Merkel jusqu’au bout s’abîme dans un désordre considérable. • L’affaire Hans-Georg Maassen, directeur du BfV devenu secrétaire d’État du tout puissant ministre de l’intérieur Seehofer, montre que la chancelière est à la fois prisonnière et tenue en otage, dans un gouvernement réduit à l’impuissance et à la paralysie. • Ainsi se poursuit la décomposition catastrophique de la structure de direction de la puissance centrale de l’Europe.
• Il n’a fallu que 24 heures après le coup de fil de Netanyahou à Poutine pour que l’armée israélienne annonce que ses généraux vont à Moscou pour s’expliquer et plaider leur cause dans l’affaire de la destruction de l’Il-20. • Ils sont à l’œuvre aujourd’hui même. • Cet empressement, pour un pays habitué à ignorer les us & coutumes, les lois et les bonnes relations internationales, mesure l’influence que la puissance russe a acquise au Moyen-Orient, et en Israël même. • Quelque tragique qu’il soit, l’incident montre que la Russie domine le Moyen-Orient.
• La “chasse aux sorcières” est décidément une spécialité de “D.C.-la-folle”, et cela de quelque parti qu’on soit. • Trump a pu découvrir ce que c’est qu’une “chasse aux sorcières” dans le cadre du Russiagate qui le poursuit depuis plus de deux ans. • Désormais, et aussi en même temps, cette “chasse aux sorcières” s’exerce depuis le camp de Trump, avec Pompeo comme acolyte, contre John Kerry et les contacts que l’ancien secrétaire d’État maintient avec les Iraniens. • Au bout du compte, il y a un seul gagnant dans ce jeu des intolérances : le désordre.
• Le conseiller pour la sécurité nationale du président des États-Unis, John Bolton, part en guerre contre la Cour Pénale Internationale en promettant des mesures exceptionnelles de violence extrême à son encontre. • Bolton parle en principe au nom du principe de la souveraineté nationale, mais en vérité il assène à coups de marteau les ukases de l’exceptionnalisme-américaniste. • S’il le faut, les USA investiront La Haye et la CPI. • L’arbitraire au marteau des USA ne cesse de montrer que ce pays est un simulacre de nation qui ne vit que par la force.
• La tendance de l’afflux de candidats (surtout des candidates) démocrates pour les élections de novembre, très jeunes, souvent venu(e)s de minorités, et surtout avec un programme d’ultragauche apparenté au marxisme et au gauchisme ne cesse de se confirmer. • C’est un événement fondamental qui est en devenir, mais très rapidement, d’ici deux mois : un Congrès avec une forte présence marxiste, un parti démocrate basculant vers l’extrême-gauche. • En face, le parti républicain pourrait se radicaliser vers le populisme de droite.
• Malgré les menaces US, les Russes ont commencé le pilonnage aérien massif des positions djihadistes dans la région d’Iblid, en préparation de l’offensive syrienne. • Trump avait tweeté qu’une attaque contre Iblid serait prendre un très gros risque (d’une riposte US, peut-on comprendre). • Pendant ce temps paraît un livre dévastateur du très-influent Bob Woodward sur l’atmosphère de démence qui règne à la Maison-Blanche, particulièrement pour les décisions guerrières. • Difficile de penser que ceci n’a pas d’influence sur cela...
• Dans un discours devant des personnalités évangélistes (le plus souvent des chrétiens extrémistes), Trump parle des violences qui vont marquer les élections de novembre et après. • « Le niveau de haine et de colère est absolument incroyable de puissance » dit-il, et l’on, comprend bien qu’en parlant de “violences”, il évoque le spectre de la “guerre civile”. • Ce discours marque un point de rupture pour les psychologies : lorsque le président parle sur ce ton, dans un tel climat “de haine et de colère”, une “ligne rouge” de feu est franchie.
• Dans le tourbillon crisique en cours à “D.C.-la-folle”, les neocon tiennent une place importante mais le plus souvent très singulière sinon paradoxale par rapport à leurs buts avoués. • On le voit avec l’agitation sémantique de John Bolton qui provoque chez les Russes des durcissements qui ne sont pas de l’intérêt des USA. • On le voit avec l’ambition qu’aurait le sénateur Lindsay Graham de remplacer Jeff Sessions au ministère de la Justice, qui s'affirme comme le centres principal de la subversion et des attaques lancées contre Trump.
• La crise turque en perspective, avec ses possibilités d’expansion, à l’ombre sinistre du dixième anniversaire de la crise de 2008 (9/15). • Ce n’est pas la première fois tant s’en faut, depuis 2008, qu’on prévoit une nouvelle relance de la crise, mais le symbole du dixième anniversaire nous offre une connivence symboliquepoussant à une comparaison des situations. • Si c’était le cas, ce serait un énorme super-2008... • Notre constat à cette occasion est que nous ne sommes jamais remis de 2008 et que nos psychologies exacerbées attendent la suite.
• De plus en plus, les élections mid-term (novembre, renouvellement d’une partie du Congrès) apparaissent comme un point de rencontre inévitable et catastrophique de la crise aux USA : à la fois paroxysme et catharsis. • De plus en plus, des scénarios s’élaborent, tous plus extravagants les uns que les autres, rendant compte du climat “nucléaire” régnant à “D.C.-la-folle”. • Il apparaît certain que cet épisode aura une dimension extérieure dramatique autant que sa dimension intérieure : cette crise est la nôtre comme elle est la leur, – celle du Système, certes.
• Tensions et manœuvres extraordinaires marquent les relations entre Moscou et “D.C.-la-folle” alors que Medvedev répond, avec une fermeté extrême, inattendue mais significative, aux dernières initiatives de provocation de l’OTAN et des USA. • Les Russes considèrent que la politique des sanctions US contre eux atteint le stade de l’agression. • Cette aggravation se fait alors que la position de Trump à Washington apparaît extrêmement délicate, face à des subordonnés (Pompeo) qui ne lui obéissent plus et cherchent la confrontation à tout prix.
• Face aux super-sanctions que The-Donald lance contre l’Iran, l’UE joue une partie extrêmement délicate. • Malgré toute son impuissance et sa pusillanimité étalées, il faut qu’elle parvienne à bloquer certains des effets indirects négatifs sur les entreprises européennes engagées en Iran, pour empêcher l’irréparable : un retrait de l’Iran du traité JCPOA. • Toutes les ambitions diplomatiques de l’UE sont en jeu. • Mogherini, la ministre européenne, tente de lancer des mesures supplémentaires pour endiguer l’effet désastreux des sanctions US.
• Curieux épisode (un de plus) à “D.C.-la-folle”, avec participation accessoire de Poutine depuis la réunion des BRICS. • Trump parle d’un sommet avec Poutine, invité à Washington, avant le fin 2018, puis annulation pour proposer “pas avant 2019”. • Surpris par cette singulière avalanche autour d’un événement de cette importance, Poutine fait dire à Trump qu’il peut venir à Moscou, s’il veut, “sous certaines conditions” (obtention d’un visa ?) • Trump fait répondre qu’il aimerait une “invitation formelle” (carton d’invitation ?). • Ainsi va le XXIème siècle.
• Le désormais fameux ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, interviewé par le Washington Post, affirme que le “coup de Kiev” du 21 février 2014 fut une affaire montée par des “puissances étrangères” (lire : les USA-who else ?). • Le Post glisse une remarque tendant à démentir cette affirmation : lorsqu’on analyse ce démenti, on mesure la faiblesse, l’incapacité, la médiocrité des mensonges que les plumitifs de la presseSystème sont conduits à opposer. • Salvini a donc pu parler comme il le voulait et le Système n’a pu qu’encaisser.
• Articles du 22 juillet 2017. • Le parti démocrate n’a cessé de s’affirmer à gauche, dans sa tendance progressiste-sociétale, depuis 2015-2016, dans sa croisade antitrumpiste, mais sans pour autant mettre en cause les fondements de l’américanisme. • Une nouvelle-venue, auréolée d’une superbe victoire lors de primaire à New York, double le parti sur sa gauche, jusqu’à mettre en cause la politiqueSystème de l’américanisme. • Alexandria Ocasio-Cortez plonge le parti démocrate dans la panique. • Contributions : dedefensa.org et Taylor Durden.
• Un exercice de logique collapsologique, à partir d’un article d’Israel Shamir expliquant les aventures de l’oligarque Browder, concepteur et corrupteur, qui parvint à faire voter le Magnitski Act que Shamir considère comme l’un des principaux détonateurs de l’antirussisme de la crise actuelle entre “D.C.-la-folle” et Moscou. • Browder tient un rôle dans les négociations Trump-Poutine, de concert avec l’ambassadeur McFaul. • Shamir espère que la Guerre froide actuelle se poursuivra, nous aussi... • Toujours l’effondrement du Système...
• Il apparaît de plus en plus que, dans l’un des nombreux scandales qui secouent “D.C.-la-folle”, celui de l’emailgate (les courriels d’Hillary Clinton), des Chinois sont impliqués. • Averti, le FBI n’a rien fait parce que la narrative pour sauver Hillary impliquait en toutes choses la culpabilité des Russes. • Cette question alourdit et complexifie encore plus le climat marqué par une tension épouvantable après la rencontre d’Helsinki, avec une campagne hystérique d’accusation de trahison. • L’on reparle avec entrain de coup d’État.
• Il y a un point du communiqué du sommet de l’OTAN qui aborde de façon directe et impérative la question de la possession (ou d’achat, plus encore) de matériels russespar des membres de l’OTAN. • Il y a beaucoup de cas mais on pense surtout à celui de la Turquie qui prétend recevoir et déployer des S-400 russes alors qu’elle voudrait également des F-35. • Mais le Pentagone a lu dans une boule de cristal que le F-35 ne peut vivre à proximité du S-400. • Concluez... • Allez encore plus loin : l’OTAN exigera de tous d’acheter only Made In USA, – sinon, ouste !
• Le titre de tel article le dit et nous révèle une précision dramatique de plus sur les relations entre Trump et Poutine : « Poutine est le frère de Trump, d’une autre patrie. » • Au reste, l’idée n’est pas seulement un reflet de la panique-simulacre du Russiagate, plus actif que jamais : il y a certaines proximités entre les deux hommes. • Si nous voulions exprimer l’hypothèse d’une réelle proximité les unissant, nous parlerions plutôt d’une “complicité” amusée des deux hommes devant l’ampleur cosmique que leur rencontre suscite au sein du Système.
• Les premiers échanges entre le président Trump (États-Unis), homme de droite selon la rumeur publique et détesté de la gauche US, et le président (mexicain) Obrador, homme de gauche assuré applaudi par la gauche US, sont excellents. • C’est une des surprises de notre époque qui ne semble vivre que de surprise en surprise, y compris pour nous-mêmes qui envisagions le contraire. • Trump et Obrador veulent passer des accords pour le contrôle de l’immigration à la frontière Sud et pour le renforcement de la sécurité dans toute cette zone.