Pour compléter notre “Grande Crise”…

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En raison de l’importance que nous attribuons à un signe tel que la publication du texte d’Anatol Lieven, dont nous rendons compte dans notre “F&C ” d’aujourd’hui, nous complétons notre commentaire par quelques indications de références disponibles sur notre site, en plus de celles qui sont indiquées directement, dans la logique du propos.

• On se réfèrera au texte «Thinking the Unthinkable», texte d’une Analyse extraite de notre Lettre d’Analyse (papier) dd&e, mis en ligne le 26 février 2004. Nous y développions certains éléments de réflexion, notamment la mise en cause de la modernité scientifique, à l’éclairage de la crise climatique.

• Pour compléter le texte précédent, il y a également notre texte plus ancien (sur la «civilisation-imposture»), du 27 juillet 2002, également extrait de dd&e, sur les thèse de l’historien britannique Toynbee. Il s’agit notamment de son approche esquissée du blocage auquel conduit le développement de l’hyper-puissance technologique de notre civilisation.

• Enfin, pour mettre en évidence l’extraordinaire blocage psychologique dont nous avons fait montre face à cette crise climatique, on se réfèrera également à une interview donnée, il y a vingt-neuf ans, à l’hebdomadaire U.S. News & World Report du 3 mars 1975, par l’anthropologue américain Loren Corey Eiseley, texte également repris sur ce site. (Eiseley mourut le 9 juillet 1977.) Cette simple citation ci-dessous mesure a substance de l’avertissement de Eiseley.

Question — Professor Eiseley, what is science and technology going to do for people in years ahead?

Answer — I think science, more and more, is going to be giving its attention to finding ways whereby humanity can live at peace with itself and nature.

If the human race is to survive into the next century, scientific technology will have to learn how to control the devastating forces it has unwittingly turned loose on the planet — the world's exploding population, the reckless pollution of the environment, the spiraling arms race and the expenditure of irreplaceable energy. All of these disasters are rooted in the successes of our scientific technology of the past — from things like medical advances, sanitary engineering, atomic energy and the gasoline-combustion engine.

This is the great paradox of the scientific age.


Mis en ligne le 29 décembre 2006 à 10H14

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