dedefensa.org et le deuxième souffle…

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dedefensa.org et le deuxième souffle…

29 mars 2010 — Dès le lancement de la formule du domaine payant, nous avons décidé de jouer franc jeu, d’informer loyalement nos lecteurs de l’évolution de la situation de nos abonnements, tout cela en même temps que des réflexions plus larges sur le sujet (Internet, la gratuité ou non, etc.). Il y a une explication à cette politique.

Comme on peut le lire dans la nouvelle grille de propositions d’abonnements, nous considérons ces abonnements aussi bien comme des manifestations de soutien à notre site. L’opération n’est “commerciale” que pour ceux qui veulent s’en tenir dans leur jugement, par esprit de chapelle ou par choix idéologique, à la seule dimension commerciale de l’opération. Chez ceux-là, effectivement, les arguments que nous présentons ici n’éveilleront que peu d’échos. Sourds ils sont à cet égard, sourds ils resteront, et sans doute le seront-ils aussi bien à la lecture de notre site. Effectivement, nous comprenons que l’opération suscite leur condamnation. Nous les laissons aux délibérations de leur tribunal.

Voilà la philosophie de la chose, – l’appel à s’abonner comme un appel au soutien de ce site, pour ceux à qui ce site importe. Il se trouve que cet appel est, aujourd’hui, très pressant. Les ennuis qui nous sont arrivés depuis maintenant deux mois à cause d’une panne quelque part dans le circuit kafkaïen d’un imbroglio d’établissements financiers divers nous ont couté très cher. Bien entendu, comme on peut s’en douter, personne n’est vraiment responsable. Nous ne reviendrons pas sur les arguments qui ont déjà été exposés, dans un texte qui détaillait la position de la société dont nous dépendions quasi exclusivement pour la collecte des abonnements. Nous avons bien du constater la chose, qui est simplement le constat d’une panne, l’absence de responsable pour cette panne, puis, enfin, l’annonce, depuis largement une dizaine de jours, de la réparation de la panne et du fonctionnement à nouveau satisfaisant du système.

Maintenant, passons aux choses sérieuses, c’est-à-dire aux réalités qui nous concernent. Depuis deux mois, la chute de nos abonnements mensuels contractés par le canal d’Ogone dépasse largement les 50%. (Le rythme n’a pas changé depuis une dizaine de jours que l’on a annoncé la fin de la panne.) La proportion est bien plus grande encore, si c’est possible, pour les abonnements annuels. Pour le mois de mars, depuis le 10 (nous comptabilisons de 10 du mois en 10 du mois), nous n’avons enregistré que 17 abonnements mensuels par Ogone, dont le circuit qu’il relaie fonctionne à nouveau sans entrave, depuis au moins le 19 mars; quant au dernier abonnement annuel par la même filière, il remonte au 15 février… Nous sommes en panne nous-mêmes, encalminés dans un processus de régression de la dynamique qui commençait à s’affirmer après cinq mois de fonctionnement. Notre élan est brisé net. Il faut à tout prix que nous sortions de cette situation.

Nous avons donc décidé de proposer plusieurs moyens de prises d’abonnement, en facilitant autant que faire se peut les procédures et en accélérant autant que possible nos réponses de prise en compte de ces abonnements par l’ouverture du domaine payant.

Une offre diversifiée

Nous avons mis en place une palette importante de moyens de contracter des arguments. Nous ne cacherons pas que notre préférence va désormais aux moyens de paiement les plus classiques, ceux qui ne passent plus par les moyens automatisés de paiement. Nous avons goûté à la sauce, nous avons compris qu’il est préférable de n’en pas dépendre exclusivement ou presque. Il s'agit donc bien de cette situation: désormais, toutes les méthodes de paiement fonctionnent en toute satisfaction mais nous ne voulons plus dépendre d'une seule de ces méthodes.

Voici les mesures que nous avons prises.

• Nous avons ouvert un compte bancaire en France (Crédit Populaire du Nord, à Sedan). Désormais, nos lecteurs peuvent s’abonner par virement de banque à banque, en France, donc sans le moindre obstacle, vrai ou faux, pour ceux qui se gardent des virements à l’étranger.

• Grâce à ce nouveau compte, nous acceptons les paiements par chèques. A ceux qui choisiront ce moyen, nous demandons d’envoyer leurs chèques au siège de fonctionnement de la société, à Euredit SPRL, 22 rue du Centenaire, 4624 Fléron, Belgique.

• A ces deux modes de paiement s’ajoute une autre possibilité de virement, déjà proposé précédemment, en Belgique, à la banque Delta Llyod Europe (Liège).

• Vous avez également la possibilité de payer par les moyens automatiques, Paypal et Ogone.

• Tous ces paiements, dès leur annonce, activeront l’accès au domaine payant quasiment dès qu’ils nous seront signalés par le message automatique généré par le geste de votre choix. Pour les choix de virements et d’envois de chèques, en effet, nous renouvelons notre politique de confiance. Nous ouvrions l’accès au domaine payant sur avis de l’intention d’abonnement, et non pas à l’enregistrement du virement, ou à la réception des chèques. Cette mesure est risquée puisqu’elle permet d’obtenir un accès gratuit pendant un certain temps, si l’intention annoncée n’est pas suivie d’une action effective. Nous prenons ce risque parce que nous affirmons une politique de confiance, et pour encourager effectivement nos lecteurs à choisir ce mode de paiement que nous tenons à recommander prioritairement.

• Encore une fois, nous affirmons que notre préférence va aux abonnements annuels parce qu'ils nous procurent une sécurité beaucoup plus grande que les abonnements mensuels. Nos lecteurs ne doivent pas oublier non plus qu'il existe des formules d'abonnements de soutien, qui renforcent encore plus notre position.

Nos inquiétudes

Nos inquiétudes sont réelles. Elles sont comptables, comme chacun le comprend, mais elles sont plus que cela, — peut-être même en dehors du champ de cette comptabilité catastrophique que nous avons exposée, et des divers avatars qui l’ont affectée durant ces deux derniers mois. Il y a parfois de ces enchaînements malheureux de circonstances qui montrent que le hasard fait si mal les choses qu’on pourrait s’interroger sur la notion de hasard. Nous ne prêtons guère l’oreille à diverses voix qui nous avertissent que nos interventions ne sont pas du goût de tout le monde; parfois, par les temps qui courent, nous serions tentés d’être un peu moins sceptiques.

Cela est pour dire à nos lecteurs combien nos préoccupations, répétons-le, sont réelles. Dans ce cas, on comprendra que nos appels à s’abonner sont bien des appels à un soutien qui se place parfaitement contre le courant général du système auquel les adversaires des systèmes payants, selon une idéologie soi-disant antisystème, se réfèrent pour condamner la formule que nous avons choisie. Le soutien que nous demandons est celui d’une solidarité active de nos lecteurs.

Nous entreprendrons ces jours prochains sommets une séries de “DIALOGUES” (en majuscules) avec un de nos amis, Jean-Paul Baquiast, auteur du Paradoxe de Sapiens. La thèse développée par Baquiast, qui fait état de l’existence de superorganismes, ou “systèmes anthropotechniques”, nous séduit particulièrement par sa correspondance scientifique avec la thèse intuitive développée dans La grâce de l’Histoire, – dont, signalons-le en passant, nous allons reprendre la publication puisque notre système d’abonnement est remis en place. Nous pensons que les menaces pesant sur des sites comme les nôtres, qui prennent des voies souvent tortueuses, dépendent de certains de ces systèmes anthropotechniques. Nous espérons que cette série de “DIALOGUES” sera une riposte à notre mesure contre ce climat peu ragoûtant.

Il reste, bien sûr, que la riposte la plus sûre, la plus décisive, c’est votre soutien.


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