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Article : Wall Street, propriétaire de Washington D.C., à l’image des monstres qu’il enfante

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Pourquoi c'est le chien qui remue la queue et non le contraire ?

thierry .

  01/04/2009

Bonjour Dedefensa,

... ou alors, celà pourrait prouver que les USA eux-mêmes, en tant qu’entité politique et que peuple, ont été manipulé comme tout le monde et que, même prédateurs des autres, ils ont été instrumentalisés par, et au profit de, certains “intérêts” et pouvoirs non nationaux.

Et quoi de plus naturel que ces intérêts et pouvoirs aient des affinités avec les milieux financiers, puisque c’est là qu’aujourd’hui se trouvent les leviers des pouvoirs réels à l’échelle mondiale.

Mais là,  évidemment, on bascule dans le complotisme, ce qui est interdit ...

cordialement Thierry

Missile commode.

Père Iclès

  06/04/2009

Nouvel épisode dans la guerre des gangs qui secoue la planète, l’affaire de l’essai de “missile” nord-coréen. On dirait que les partenaires” qui promis de “refuser le protectionnisme” à Londres ont trouvé un nouveau souffre-douleur : la Corée du Nord.

Avec les nouveaux plans US pour l’Iran, la Corée du Nord devient de facto le nouveau Satan. “Provocation” selon Hillary Clinton, “violation des règles” (quelles règles ?) selon Obama, ce lancer semble survenir à point nommé pour souder à nouveau une “communauté internationale” mise à mal par ses divergences d’opinion à propos de la façon de répondre à la crise financière. Cependant, il y a de quoi se gausser en lisant la façon dont l’évènement est traité, même sur Xinhua.net.

Le Japon a indiqué que la fusée a survolé son territoire et qu’il n’a pas tenté de l’intercepter. Il n’y a pas de rapport sur les dommages au Japon.

Personne ne rappelle que la Corée est OBLIGEE de tirer sa fusée vers l’est, comme tout le monde d’ailleurs, pour profiter de la rotation de la Terre et que personne jusqu’à présent n’a en Afrique, par exemple accusé la fusée Ariane tirée depuis Kourou de survoler l’Afrique”, ni ses étages de propulsion retombés dans l’Atlantique Sud de constituer une attaque contre les pays limitrophes.

On peut faire les mêmes remarques à propos des fusées US lancées depuis la Floride rigoureusement TOUJOURS vers l’Est.
Il est clair que le Conseil de Sécurité, dont les membres sont mis en cause dans la plupart des évolutions désastreuses qui ont lieu aujourd’hui (du contrôle du trafic de drogues aux guerres incessantes en passant par les vraies-fausses crises bancaires et le terrorisme) est plus que jamais le lieu où les grands essaient de transformer leurs besoins géopolitiques en règles de gouvernance mondiale au mépris des souverainetés nationales.

US Hyperpower Fading Away : Védrine's Comments On Last 'Trendy' G20 & 'Last Waltz' NATO Summits

Nicolas Stassen

  06/04/2009

Sur la Turquie, Obama a une “position américaine classique” (H. Védrine)

RAPHAËLLE DUCHEMIN - 09:08

Barack Obama s’est prononcé en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Union européen. Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002, décrypte le rôle du président américain dans la “réalité du monde d’aujourd’hui et de demain”. 
AUDIO : http://www.france-info.com/spip.php?article275288&theme=81&sous_theme=188

Pour Dedef.

Ni ANDO

  09/04/2009

Merci. Un bémol cependant. Johnson découvre, ou feint de découvrir, l’un des aspects les plus significatifs de la politique du FMI, l’ouverture forcée des frontières imposée à des Etats n’ayant pas la taille critique pour en profiter ou en divertir les effets désastreux. On fait référence aux effets calamiteux de la politique dite du “consensus de Washington”. Il est douteux que Simon Johnson n’ait pas joué son rôle dans cette politique en tant qu’”économiste en chef” de cette institution si partisane et si peu vénérable. Qu’il prenne désormais ses distances avec une politique officielle du FMI longtemps imposée comme un viatique incontournable est peut-être habile, mais cela reste assez voyant…  Le FMI c’était jusqu’au début des années 2000 l’un des bras armé d’un vrai pouvoir. Le pouvoir corrompt, toujours et partout, sous toutes les latitudes. Très peu échappent à cette corruption.

The Big Takeover - The global economic crisis isn't about money - it's about power

Dedef

  10/04/2009

dans le meme genre, lire:
  The Big Takeover MATT TAIBBI Mar 19, 2009

The global economic crisis isn’t about money - it’s about power. How Wall Street insiders are using the bailout to stage a revolution

http://www.rollingstone.com/politics/story/26793903/the_big_takeover