Forum

Article : Vive la banque d'affaire. Vive la fraude

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Christian Merlinki

  19/09/2011

Je partage totalement votre avis sur la question.
Vous savez, Sarkozy plaide régulièrement dans ses déclarations officielles, dans le cadre des forums et autres réunions internationales, pour un encadrement des marchés et des banques afin de réduire les risques de retombées négatives sur les budgets. Il est unique dans ce rôle. Il m’étonnerait qu’un candidat à la présidentielle ose s’aventurer sur ce terrain, déjà bien investi par le Napoléoneau de service. Je pense que les carottes sont cuites. Le débat n’aura pas lieu. Les candidats préféreront discutailler sur l’utopique sortie de la zone euro et la souveraineté à recouvrer dès 2012 avec le retour au franc. Ils répondent bien entendu aux mots d’ordre lancés dans les coulisses anglo-saxonnes, qui ne souhaitent évidemment pas la consolidation de l’Union européenne pour des raisons géostratégiques, car elle porte en germe une atteinte à leur prédominance financière, économique, politique et militaire sur le monde. Le pire ennemi de l’Europe, ce sont nos amis de Londres et New York. Vaut mieux s’habituer à ne pas avoir d’amis, c’est plus sûr et avisé que de leur confier nos faiblesses. Mais à ce jeu, apprenons à devenir les amis qu’ils sont pour nous, en usant de leurs tactiques contre eux et osons rapidement la centralisation pour l’émancipation! Utopie, quand tu nous tiens…

Le socialisme est intrinsèquement pervers

Daniel

  03/10/2011

Si les candidats socialistes ne préconisent pas de supprimer l’activité des banques d’affaires, c’est que le socialisme, l’étatisme et l’état lui-même ont été récupérés par le pouvoir financier :
1°) le socialisme créée de la dette par déficit budgétaire.
2°) Ce déficit est inévitable car plus d’état semble nécessaire afin de, prétendument, porter remède aux problèmes posés par l’intervention étatique ; l’état-providence est une spirale vers le bas, un monstre dévorant ses enfants,  une déchéance auto-alimentée : plus de taxes relève le coût du travail, diminue le pouvoir d’achat, augmente le chômage et nécessite donc plus de RSA et donc plus de taxes… tout en diminuant la consommation ;
2°) le socialisme rend les nations impuissantes par la rupture de la solidarité sociétale due à l’immigration.

Le déficit et l’immigration faisant vivre les financiers, les pions de celui-ci que sont les socialistes ne risquent pas de s’y opposer !

On ne sortira pas de la perversion financière du capitalisme actuel par le socialisme, mais par le “libertarianisme” à la Ron Paul : le moins d’état possible, pas de banque centrale afin de ne plus avoir d’argent-dette.

un vieux couple

justin gregoire Dubois

  08/10/2011

Le capitalisme et l’Etat sont un vieux couple, appelé “Système” dans ce site.

Un Etat peut éventuellement fonctionner sans capitalisme mais le capitalisme ne peut fonctionner sans l’Etat : la crise actuelle le démontre car les capitalistes ont besoin de l’Etat comme assureur en dernier recourt,  en contrepartie, il faut reconnaître que l’ Etat a très bien vécu grâce au capitalisme. 

Critiquer l’Etat est un non-sens car il essaye de faire ce qu’il a toujours fait : permettre à la machine économique de tourner le mieux possible compte tenu des pressions des détenteurs de capitaux

A Daniel qui écrit ” chaque intervention de l’état dans l’économie se traduit par une situation pire que la précédente ” on peut rétorquer que la non intervention de l’Etat créera une situation pire que son intervention. Il est donc probable que Daniel se trompe d’ennemi car entre 2 maux, l’Etat choisi le moindre mal. 

Quant à faire intervenir la Justice dans cette histoire, c’est un peu trop lui demander : la Justice est uniquement là pour incarcérer les voleurs de poules car , c’est bien connu, les gros poissons sont eux toujours condamnés dans le pire des cas “avec sursis”!     

Non à la ruine du peuple due au transfert par l'état de la ruine de la banque d'affaires

Daniel

  10/10/2011

> Un état peut éventuellement fonctionner sans capitalisme mais le capitalisme ne peut fonctionner sans l’état : la crise actuelle le démontre car les capitalistes ont besoin de l’état comme assureur en dernier recours.
C’est ce que l’oligarchie et ses journaleux à la botte ont réussi à vous faire croire !
Ils n’en ont pas *besoin*, ils *préfèrent* voir leurs éventuelles pertes nationalisées, pour peu que leurs gains leur restent !
Il SUFFIT de ne JAMAIS intervenir pour sauver les assurances ou banques en faillite pour qu’ils retrouvent la notion de risque - et la prudence qui va avec.
C’est la raison de la possibilité pour une banque d’être banque de dépôt ET banque d’affaires ; le rôle de l’état - ET LE SEUL !- est de les séparer.

> Critiquer l’état est un non-sens car il essaye de faire ce qu’il a toujours fait : permettre à la machine économique de tourner le mieux possible compte tenu des pressions des détenteurs de capitaux.
Disons plutôt : permettre à la machine économique de tourner le mieux possible POUR les détenteurs de capitaux.

> A Daniel qui écrit ” chaque intervention de l’état dans l’économie se traduit par une situation pire que la précédente ” on peut rétorquer que la non intervention de l’état créera une situation pire que son intervention. Il est donc probable que Daniel se trompe d’ennemi car entre 2 maux, l’état choisi le moindre mal.
L’état, c’est la guerre, la banque centrale, la force au service du pouvoir financier.
Un pays d’hommes libres a un état maigre, mais qui condamne la racaille à la peine de mort, n’a pas de banque centrale, mais des banques privées qui émettent des monnaies en concurrence, le rôle de l’état se bornant à vérifier qu’elles n’en émettent pas davantage qu’elles n’ont de gages en caisse, ne déclare de guerre que si la majorité est pour après débat et vote.

> Le pire ennemi de l’Europe, ce sont nos amis de Londres et New York.
Non !
Eux n’en sont que des parasites opportunistes.
Le pire ennemi de l’Europe, c’est de faire l’€ avant d’homogénéiser les législations ; numisma (la monnaie) est un dérivé de nomos (le droit), non l’inverse.
Toute nation divisée contre elle-même périra, disait quelqu’un de bien nonobstant ses origines ; l’ennemi du Liban n’est ni Israël ni la Syrie, c’est sa division interne.