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Article : Une tactique sans stratégie

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Meme les singes doivent en rire..

Stephane Eybert

  17/01/2009

Ou l’on voit le grand singe dominant pret a se retourner contre son fidele homme de main apres avoir essuye une rebufade.

Gaza : un médecin urgentiste français raconte l’horreur

_ python

  17/01/2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2496
Le docteur Régis Garrigue, urgentiste au CHU de Lille en mission humanitaire à Gaza, raconte l’horreur de la situation dans des hôpitaux submergés de blessés graves, et dans lesquels tout manque pour soulager la douleur des victimes. « C’est une horreur, » dit-il, « il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens. » Audio, transcription et reportage photo.

Témoignage du docteur Régis Garrigue recueilli par Charlotte Menegaux pour le Figaro, 14 janvier 2009

[...] se prendre deux bombes à côté de l’hôpital, je viens de faire un vol plané. Ca va… j’ai un peu mal au crâne, mais…Dans les pièces où on est il n’y a plus de carreaux. On est dans un hôpital. Les hôpitaux ne sont même plus des refuges. [Ce sont] des conditions de guerre, avec des équipes palestiniennes qui sont exceptionnelles de courage, de bravoure. Ce sont eux les vrais sauveteurs. Nous avons des ambulanciers qui partent sous les bombes chercher des gens.

Il n’y a rien ! C’est la misère, c’est une catastrophe. Il n’y a pas à manger, pour nous non plus d’ailleurs. Il n’y a pas de matériel médical, très peu de matériel chirurgical, orthopédique, alors qu’il y a énormément de fractures, d’amputations.

Sur l’hôpital central il n’y a plus de pansements, à Shifa il n’y a plus de quoi faire les pansements pour les enfants pour les plaies. Il n’y a plus aucun médicament, quasiment, contre la douleur. Rien…

Quand on est médecin et qu’on doit faire un pansement à une petite fille avec la moitié de la jambe arrachée et qu’il n’y a pas de morphine, c’est terrifiant.

Il y a deux niveaux. Il y a un niveau d’horreur qui est celui de l’arrivée des urgences. Aujourd’hui on a vu des bébés de trois mois morts, des mecs qui arrivaient sans tête, avec ce cortège de drames. Ce sont des familles entières qui sont décimées, c’est toujours deux, trois personnes en ce moment.. [inaudible] .

Et puis il y a ce qui se passe dans les étages, après, quand les gens ont été opérés, ils sont livrés à eux-mêmes. C’est quatre infirmiers pour trente malades qui nécessitent chacun une à deux heures de soins de pansements, sans antibiotiques, dans une putréfaction terrible…

On est en train de les laisser mourir. Ceux qui ne seront pas morts… que l’armée israélienne n’aura pas tués directement, ils vont les tuer à petit feu par…. Ça a encore pété... il vont les tuer à petit feu par l’infection et en les laissant [inaudible].

Donc voilà, c’est une horreur. Il faut que les israéliens arrêtent d’appuyer sur le bouton des avions de chasse pour tuer des gens.

On a vu avec notre ami chirurgien, on a vu encore des jeunes gens amputés des jambes, pourquoi faire ? Ce ne sont pas des combattants. Les enfants de trois mois, ceux qu’on a vus, ce ne sont vraiment pas des combattants.

On est, je dirais, bloqué dans Gaza. On travaille, on essaye de voir ce que l’on peut faire. On essaye de faire venir d’autres équipes, mais c’est très très dangereux, La violence, pas des combats, la violence de l’attaque israélienne fait que c’est quasiment impossible de travailler en tant qu’humanitaire. On peut le faire, on y arrive. C’est très très difficile.
Reportage Figaro, transcription Contre Info
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La deuxième mort du judaïsme, par Eric Hazan
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2498

« Le tournant n’est pas seulement celui de l’horreur et du massacre de masse des Palestiniens. Il y a deux points qui font des événements actuels ce qui est advenu de plus grave pour les juifs depuis Auschwitz. Le premier, c’est le cynisme, la manière ouverte de traiter les Palestiniens comme des sous-hommes, les tracts lâchés par des avions annonçant que les bombardements vont être encore plus meurtriers, alors que la population de Gaza ne peut pas s’enfuir, que toutes les issues sont fermées, qu’il n’y a plus qu’à attendre la mort dans le noir (...). L’autre nouveauté, c’est le silence de la majorité des juifs. »

Par Eric Hazan, Protection Palestine, 15 janvier 2009

Les millions de juifs qui ont été exterminés par les nazis dans les plaines de Pologne avaient des traits communs qui permettent de parler d¹un judaïsme européen. Ce n’était pas tant le sentiment d’appartenance à un peuple mythique, ni la religion car beaucoup d’entre eux s’en étaient détachés : c’étaient des éléments de culture commune. Elle ne se réduisait pas à des recettes de cuisine, ni à des histoires véhiculant le fameux humour juif, ni à une langue, car tous ne parlaient pas le yiddish. C’était quelque chose de plus profond, commun sous des formes diverses aux ouvriers des usines textiles de Lodz et aux polisseurs de diamants d’Anvers, aux talmudistes de Vilna, aux marchands de légumes d’Odessa et jusqu’à certaines familles de banquiers comme celle d’Aby Warburg. Ces gens-là n’étaient pas meilleurs que d’autres, mais ils n’avaient jamais exercé de souveraineté étatique et leurs conditions d’existence ne leur offraient comme issues que l’argent et l’étude.

Ils méprisaient en tout cas la force brutale, dont ils avaient souvent eu l’occasion de sentir les effets. Beaucoup d’entre eux se sont rangés du côté des opprimés et ont participé aux mouvements de résistance et d’émancipation de la première moitié du siècle dernier : c’est cette culture qui a fourni son terreau au mouvement ouvrier juif, depuis le Bund polonais, fer de lance des révolutions de 1905 et 1917 dans l’empire tsariste, jusqu’aux syndicats parisiens des fourreurs et des casquettiers, dont les drapeaux portaient des devises en yiddish et qui ont donné, dans la M.O.I., bien des combattants contre l’occupant. Et c’est sur ce terrain qu’ont grandi les figures emblématiques du judaïsme européen, Rosa Luxembourg, Franz Kafka, Hannah Arendt, Albert Einstein. Après guerre, nombre des survivants et de leurs enfants soutiendront les luttes d’émancipation dans le monde, les Noirs américains, l’ANC en Afrique du Sud, les Algériens dans leur guerre de libération.

Tous ces gens sont morts et on ne les ressuscitera pas. Mais ce qui se passe en ce moment à Gaza les tue une seconde fois. On dira que ce n’est pas la peine de s’énerver, qu’il y a tant de précédents, de Deir Yassin à Sabra et Chatila. Je pense au contraire que l’entrée de l’armée israélienne dans le ghetto de Gaza marque un tournant fatal. D’abord par le degré de brutalité, le nombre d’enfants morts brûlés ou écrasés sous les décombres de leur maison : un cap est franchi, qui doit amener, qui amènera un jour le Premier ministre israélien, le ministre de la Défense et le chef d’État-major sur le banc des accusés de la Cour de justice internationale.

Mais le tournant n’est pas seulement celui de l’horreur et du massacre de masse des Palestiniens. Il y a deux points qui font des événements actuels ce qui est advenu de plus grave pour les juifs depuis Auschwitz. Le premier, c’est le cynisme, la manière ouverte de traiter les Palestiniens comme des sous-hommes, les tracts lâchés par des avions annonçant que les bombardements vont être encore plus meurtriers, alors que la population de Gaza ne peut pas s’enfuir, que toutes les issues sont fermées, qu’il n’y a plus qu’à attendre la mort dans le noir.

Ce genre de plaisanterie rappelle de façon glaçante le traitement réservé aux juifs en Europe de l’Est pendant la guerre, et sur ce point j’attends sans crainte les hauts cris des belles âmes stipendiées. L’autre nouveauté, c’est le silence de la majorité des juifs. En Israël, malgré le courage d’une poignée d’irréductibles, les manifestations de masse sont menées par des Palestiniens. En France, dans les manifestations du 3 et du 10 janvier, le prolétariat des quartiers populaires était là, mais des hurlements de colère d’intellectuels juifs, de syndicalistes, de politiciens juifs, je n’en ai pas entendu assez.

Au lieu de se satisfaire des âneries du gouvernement et du CRIF (« ne pas importer le conflit »), il est temps que les juifs viennent en masse manifester avec les « arabo-musulmans » contre l’inacceptable. Sinon, leurs enfants leur demanderont un jour « ce qu’ils faisaient pendant ce temps-là » et je n’aimerais pas être à leur place quand il leur faudra répondre.

Eric Hazan, a mené pendant plus de vingt-cinq ans une première vie, celle d’un chirurgien hospitalier, avant de reprendre en 1983 les éditions Hazan. En 1998 il fonde avec un groupe d’amis La fabrique éditions. La fabrique a édité entre autres Jacques Rancière, Alain Brossat, Walter Benjamin, Sophie Wahnich, Norman Finkelstein, André Schiffrin, Enzo Traverso, Ilan Pappé, Michel Warschawski, Amira Hass, Tariq Ali…
Publication originale Protection Palestine

Tactique

jean pierre SIMON

  17/01/2009

Les deux arguments avancés pour expliquer la guerre israelienne sont : les tir de roquettes , les tunnels par lesquels transitent les armes.

Je n’y connais rien , j’attends vos doctes explications :

Peut on arreter ou devier une roquette une fois tirée.
Quel temps s’ecoule entre le tir dune roquette et son explosion , Quel est la vitesse d ‘une roquette ? a quel hauteur monte elle ?
Avec des drones est il facile de la detecter des le point de depart?

Ne suffit il pas (tout es tres relatif)  de bombarder une zone de 3m sur ??? le long de la frontiere avec l’egypte pour detruire les tunnels , voir de placer des observateurs de l’ONU du coté egyptien pour controler le transit dans les tunnels . Il suffirait de prevenir avant qu’on bombarde et il y aurait 0 victimes .

L’egypte a t’elle les moyens de bloquer la contrebande d’armes . J’entendais l’autre jour un officiel égyptien qui disait que les accords de paix avec israel ne leur permettait pas de deployer plus d’une centaine de soldats a la frontiere Gazaoui .

S’il faut vraiment eliminer le hamas , ne peut on les cibler plus precisement , les services secrets israeliens auraient ils les capacites de les apprehender ?

As t’on repondu a toutes ces questions avant de tuer ces 355 enfans qui n’y pouvaient ....

@jean pierre

Stéphane Reposo

  17/01/2009

Voilà un article ancien, qui vaut ce qu’il vaut, qui répondra a vos questions d’ordre technique.

Il concerne une précédente offensive sur Gaza de moindre échèle, réalisée l’année dernière. Preuve que l’histoire se répète admirablement.

Opération “Hiver Chaud” de février 2008:

http://17germinal.blogspot.com/2008/03/lhiver-ft-chaud-gaza-lt-sera-brullant.html

tentative de réponse sur "Tactique"

Franck du Faubourg

  17/01/2009

Ces interrogations semblent ètre sincères, et méritent une tentative de réponse:
Tout d’abord: tirs de roquettes et tunnels sous le mur Sud de Gaza sont des faits, mais avant tout des conséquences de certaines causes..
Imagineons une population d’un million et demi d’individus coincée sur 362Km2 entre 3 murs , et la mer, sous controle d’une flotte militaire “hostile”, étant soumise à divers et perpétuels tracas, contrôles policiers, séparée d’une autre partie du “pays” par des frontières sous controle permanents d’une police étrangère, tatillonne et souvent brutale..
Imagineons que cette population aie à subir un quasi blocus depuis 18 mois, que des membres de leur gouvernement légitimement élu soient considérés comme “terroristes” donc bon à flinguer à volonté, ce qui arrive de temps à autre (en nov 2008 notamment) et vous en arrriverez à ètre surpris qu’ils ne soient pas plus véhéments, qu’il n’y ait pas plus de “Qassam” lancés!
Pour ce qui est des tunnels sous le mur: Pour commencer leur existence est le signe d’une forme évidente de blocus, d’interdiction de sortie du territoire… Ces tunnels passent sous un mur (étanche, de plusieurs mètres de haut) ,  faut-il le rappeler?

Ceci pour les Qassams et les tunnels..du jour.

Mais le discours officiel,cette dialectique qui consiste à vouloir “traiter” ce problème à résoudre par des bombardements massifs sur une population coincée entre 4 murs (d’abord qu’ils arrètent, ensuite on parlera) n’apporte aucune réponse possible..
On s’interroge plus encore en apprenant que cette opération israélienne était prévue depuis juin 2008..
Pour ce qui est des informateurs israéliens, espions ou autres , il ne fait aucun doute qu’ils doit y en avoir un bon paquet, que ce soit à Gaza mème, ou en Egypte! Ce n’est pas un hasard si le domicile de tel ou tel ministre ou personnalité du Hamas a été bombardé en premier lieu. Y en a t’il du Hamas en Israel? sans doute, mais apparemment ceux-çi ne disposent pas de missiles adéquats! (En raisonnant militairement…)

Alors on tache de comprendre le pourquoi de cette politique, avant tout israélienne, et quelles en sont les conséquences, en essayant de se mettre à la place des stratèges..des chefs politiques ou militaires
En essayant bien sûr de ne pas laisser notre jugement ètre aveuglé par nos émotions, ce que tout un chacun ne manque pas d’avoir, quel que soit le bord.

Pour essayer de comprendre, dedefensa est bien, très bien..
Ensuite, lire les papiers d’un Avnery http://zope.gush-shalom.org/home/en/channels/avnery/1231625457, ou d’un Chevènement http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=2502
par exemple ..

Règle d’Or, en ces temps de passion partisane:
- dès qu’il s’agit d’Israel, faire sauter tout amalgame entre la politique de ce et les “populations juives du monde” .
- se concentrer sur “le Grand Jeu” la géo-politique.

Bonnes réflexions!

terrifiant...

Kiara

  18/01/2009

Voici un article de Norman Finkelstein, politilogue américain, fils de juifs survivants du gettho de varsovie. Il explique de facon précise la raison de cette attaque israélienne sur gaza.
Il développe la thèse selon laquelle Israël ne veut aucune paix avec les palestiniens en mettant en évidence les raisons des différentes guerres israélo-arabe et palestinienne:
“1) le besoin pour Israël de restaurer sa « force de dissuasion », (2) la menace que représente une nouvelle « offensive de paix » palestinienne”.
Cet article est édifiant et je vous le conseille réellement. cependant, veuillez excuser ma naiveté et mon idéalisme, mais est-ce réellement possible de voir autant de mépris et de racisme dans la politique israélienne sans qu’aucun pays, qu’il soit dans le monde arabe ou dans le monde occidental, ne les dénonce?
Israël dispose-t-il vraiment d’une diaspora aussi puissante pour faire taire tous nos gouvernements et faire accepter l’inacceptable?
Merci pour vos articles qui apportent une perspective différente des autres analyses.

Gaza après l'écrabouillage

_ python

  22/01/2009

Stratégie ou pas stratégie, buts de guerre atteints largement ou pas du tout, la tactique n’est pas nouvelle.
Elle a été abondamment, publiquement, ouvertement et même par écrit énoncée avant et après la guerre (comme elle le fut au moment du Liban en 2006, et comme elle est encore claironnée à l’adresse de l’Iran) : “ceux qui osent défier ou seulement contester Israël doivent s’attendre s’ils survivent à être ramenés sans pitié 50 ans en arrière”. Plomb durci n’était pas une si bonne traduction, “poing de plomb” est plus proche. Olmert l’a dit aux télés, les gazaouis connaitraient le prix à payer et le poids de ce poing.

Et c’est bien ce qui a été fait, au Liban ou à Gaza, sans aucun état d’âme. Comprenons, alors, le peu que valent les protestations d’innocence sur les inévitables mais désastreux dommages collatéraux, les horribles terroristes se faisant des boucliers humains avec des civils, les mosquées caches d’armes. Bien au contraire, le but est de terroriser les populations, l’écrabouiller comme sous un poing impitoyable, et desespérer les survivants, montrer son pouvoir absolu de vie ou de mort, montrer le pouvoir de tirer au hasard (femmes, fillettes, enfants, familles entières). Montrer qu’il n’y a de protection nulle part, ni mosquée ni église ni hôpitaux ni ambulance ni bâtiments d’organisation étrangère ou d’ONU ne peut offrir un abri quelconque. Tout cela était totalement prémédité, et quel merveilleux terrain d’exercice que Gaza pour ce tir aux lapins. Quelle vengeance personnelle pour Olmert accusé d’incompétence en 2006 et de corruption.

Au delà de l’épouvantable décompte des morts, des agonisants, des amputés, des traumatisés, au delà du chiffre énorme des dévastations (près de 1,7 milliards en euro) pour un territoire en superficie égal à la moitié “du territoire de Belfort”, on a peu entendu les exactions et abominations : les bulldozers et les tanks arrachant systématiquement les oliviers, les obus visant les poulaillers, les étables, le bétail, dévastant les plages, les bulldozers enfouissant les cadavres en même temps que les décombres et aplanissant le tout, les chiens lâchés sur les agonisants, les snipers et tirs sur les ambulanciers, sur les familles en deuil, sur les secours aux blessés, les obus sur chaque hôtel ou auberge, les missiles sur toute industrie, sur toute maison de plus de 3 étages, les bombes aux phosphores sur les réfugiés et les hôpitaux, et puis les mosquées détruites, utilisées comme bivouac par tsahal, et leurs murs en ruines souillés d’injures les plus haineuses et les plus racistes.

Ici comme prévu on ne voit que bien peu d’images, les media sont à Washington pour un changement qui n’aura pas lieu. Comme prévu on n’entend que des fables invoquant la “cruauté du hamas” et “la rupture de la trève a pris par surprise israel contrainte à réagir”. Les télés françaises surtout celles du service public organisent des débats soi disant pour éviter d’importer le conflit, et en réalité pour le contraire : ces animateurs hypocrites négligent bien de parler d’israelien ou de palestinien, surtout pas d’armée d’occupation et colons surarmés face à un blocus et des résistants, ils préfèrent opposer juifs et musulmans, les pousser à contester sans décence les faits et comptages .....ainsi ce sont eux, les animateurs, qui attisent la mêche.

Pour l’ONU, Ban a trouvé un biais pour exiger et peser sur l’état d’Israël : les attaques délibérées sur les bâtiments de l’ONU. Israel n’en a cure, Tsahal produira un dossier de preuves. L’armée a déjà produit des photos des bâtiments, avec présence de combattants palestiniens à proximité, puis a retiré ces photos quand il a été prouvé qu’elles dataient d’un an. Mais il ne faut pas s’y tromper, cette erreur n’en est pas une, c’est toujours le même procédé : soutenir mordicus un mensonge patent, le faire passer pour possible, c’est pour humilier et tuer l’espoir en tuant la vérité.
Il y a eu 500 morts palestiniens, civils ou cibles d’assassinats ciblés, des millions de maisons rasées pour la seule annéee 2008 avant même le déclenchement de la guerre : en plus du blocus, le but est toujours la punition collective, le désespoir, l’humiliation.

Les gens de pouvoir savent bien que la vérité n’est pas ce que tout un chacun s’imagine être un jugement commun peu contestable : pour eux la vérité est le reflet des forces en présence. Aussi la réalité devient elle aussi virtuelle, construite par la parole et la supercherie, et non fondée par les faits et une logique commune.
Les coquins qui excellent en celà sont nombreux (voyez donc ceux qui nous gouvernent, et plus loin soyons troublés par un autre blocus ehonté, celui imposé à Cuba).
Toujours est-il que la dimension israëlienne du mensonge, comme celle atteinte aux Usa, va bien au delà, et renverse la proposition : chez eux, plus la parole sera virtuelle, inconcevable, absurde,  et moins la logique aura de poids pour s’y opposer, plus cela montrera qu’il est inimaginable qu’il y ait des forces en présence, mais une seule.
Tous les mensonges absurdes et inconcevables du 11 septembre, ces énormités qui défient toutes les lois de la physique, de l’optique, de la chimie, ces disparitions totales d’avions et leurs passagers jamais retrouvés mais toujours niées, procèdent de ce système d’endoctrinement, où on devient maître absolu par l’absurde.

Tout comme les mensonges énormes du système des finances : alors, leur effondrement prouve t’il que les mensonges peuvent s’arrêter et le monde changer? Que le club des coquins avait bien des tactiques mais des stratégies désastreuses?
Pas sûr. Ce pourrait même être un triomphe des coquins, des malandrins, des faussaires. Les prochaines semaines donneront peut être de meilleurs indices.
En tous cas ce qu’on voit, et c’est le cas très précisément en France aussi, c’est une concentration policière et gendarmière en accélération sidérale. Tout écart d’opinion se rapproche du délit terroriste et certaines punitions commencent à ressembler à des emplois disproportionnés de la force.

Changer de monde ça peut malheureusement prendre plusieurs tournures, bonnes et mauvaises.