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Article : Un GAO “maistrien”

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Comprendre l'Amérique

Ando

  26/06/2008

Il aurait été interessant que l’auteur développe ce qu’il entend par “comprendre l’Amérique”. S’agit-il de la référence à l’impossibilité de s’entendre avec un Etat, une société, un ensemble humain, parcequ’il prétend incarner un mythe (l’Amérique”) et non simplement ce qu’il est (un Etat, une société particulière, un ensemble humain). On ne discute pas avec un mythe: est-ce cela ? Emmanuelle Todd considère que les Etats-Unis sont une construction artificielle, un “laboratoire” selon son expression. Un reflet appauvri de l’Europe, appauvri car il lui manque 2000 ans de cette histoire qui ont fait l’humus de la Belle Europe, (avec ses horreurs et ses splendeurs), un artefact qui devra bien finir par accepter de se remettre en cause. Grosse douleur à prévoir: il est moins douloureux de se remettre en question périodiquement que de le faire pour la première fois aprés un peu plus de 200 ans d’histoire (on ne peut pas assimiler le New Deal à une remise en question du mythe étasunien). Aprés la chute de l’URSS, la chute de l’“Amérique” ?

Déterminisme historique

Oscar

  27/06/2008

Jusqu’oú doit on remonter dans l’histoire pour justifier une décision ou expliquer un événement ?
N’est ce pas faire oeuvre d’un déterminisme historique préjudiciable aux décisions qu’impliquent les événements présents que de se rapporter á une psychologie américaniste historique ?
In fine ce retournement nous montre qu’il ne pourra y avoir de coopération transatlantique que si un ennemi commun est désigné avec suffisament de force. En l’occurence l’Asie dans une vision occidentale et impérialiste du monde.
Or avant d’être un empire les Etats-Unis ont aussi été une nation. Les grandes difficultés éprouvées poussent á un double discours:
- Favoriser la coopération transatlantique face á l’impuissance de l’empire.
- Retourner á un isolationisme et á une politique de repli national.
Soit une vision unipolaire contre une vision multipolaire du monde qui est bien la pierre d’achoppement principale de toutes les décisions des politiques extérieures actuelles.